Le Poete endormi

belle.empoisonneuse (clôturé) il y a 18 ans

Un air gamin sur ses traits endormis
Entre les mains d’Orphée il se repose.
Son corps nu lentement se délie
Instant douceur où l’infini s’expose.

Il dort contre mon sein, en homme enfant
Je le contemple, ainsi filent les heures.
Au creux de mes bras, amant inconscient,
Son pouls résonne au rythme de mon cœur.

Dans ce moment perlé où il s’éveille
Ses yeux s’ouvrent à la nuit qui finit.
Il me contemple embrumé de sommeil,
Dessine un sourire où je me blottis.

Sa lèvre offerte, où je vole un baiser,
L’insolence de quatre mains mutines,
En papillons au vol inapaisé :
L’étirement des matinées félines ?

belle.empoisonneuse (clôturé) il y a 18 ans

Satan aux yeux de chat, brûlants de perversion,
Je vous servirai bien : payez moi de caresses !
Moi je suis à vos pieds, damnée par la passion,
Je vous livre en entier mon corps de pécheresse.

Sachez-le, Monseigneur, aucun de vos succubes
Ne peut concurrencer ma sensualité
Perverse et virginale. Avide je titube
Et tombe dans vos draps pleins d’animalités.

Ombre si cruelle, laissez-vous attendrir,
Vous m’avez soumise à la Séduction du Mal,
Vous serez fier de moi, je vous ferai frémir !
Soyez-en sûr, bientôt, je serai Votre égal !

nathanael.archer il y a 18 ans

Il y a là une vraie densité d'écriture que je salue...

poetic.warrior (clôturé) il y a 18 ans

QUAND VOTRE BOUCHE

Quand votre bouche
Mes lèvres touchent
Et que ma main
Suit le dessin
De vos deux seins
Sur le chemin
De votre ventre
Vers l'épicentre
De votre corps
Où le trésor
De soie et d'or
Repose et dort

Comme l'archet
Aux fils tressés
Et le violon
A l'unisson
Votre âme et moi
Vibrent de joie
Pour l'amour fou
Sans garde-fou
Pour un émoi
Comme autrefois
Les innocents
Eve et Adam

belle.empoisonneuse (clôturé) il y a 18 ans

Reviens vite vers moi, mon tendre amant…
Ma bouche pourpre aspire à sa jumelle.
Te savoir absent fait bouillir mon sang.
Mes doigts peignent tes baisers aquarelles.

Murmure agaçant du cadran solaire
Qui aime annoncer les mauvaises heures.
Un bourdon signe la fin du calvaire,
Petit messager de bonne humeur :

Chemise au vent et cheveux en bataille
Il s’agenouille aux marelles d’enfant.
Il met le paradis à votre taille
Lorsqu’il vous serre en ses bras triomphants.

Il vient conter de charnelles charades
En épuisant son souffle dans le mien
Et puis, tous deux, poursuivons la balade
Dans des chemins un peu plus aériens.

belle.empoisonneuse (clôturé) il y a 18 ans

Deux corps de satin frais, soudés, enlacés.
Soyeuses chevelures de bronze et de miel
Se mélangeant loin de la morale, du fiel.
Elles tendent vers le plaisir, enflammées.

Leurs lèvres se joignent, douceur du lin
Se séparent en un léger soupir de volupté.
L'une se penche vers son amie, mordille un sein
Langue de braise vive, caresse désirée...

Descente inexorable, au cœur profond
Les mains se crispent sur les épaules félines.
Cambrure soudaine, secouée de frissons,
Son souffle s'altère sous la langue agile.

Le monde tournoie, vibrant de volupté.
Porté par une même vague de jouissance
Elles oublient leurs amants délaissés.
Peau contre peau, elles s'assoupissent. Repos des sens…

powermanolo (clôturé) il y a 18 ans

Viens à moi mon amour, livrons-nous sans retour.
Parmi mille parfum, je connais ton essence
Pistil si fragile, tu exploses mes sens
Ennivré pour toujours, je t'enscence à mon tour.

Tumulte ou tempête, trop propice au détour.
C'est entre tes rêves, plongé dans une transe
Qu'une haine tapie, sombre un songe en démence.
Te perdre un simple instant, me perdrait pour toujours.

belle.empoisonneuse (clôturé) il y a 18 ans

Ses mains effleurent mon visage
Parcourent mes épaules et se perdent,
éveillant des sensations du fond des âges.
Doux frissons me grisant, mon souffle s'altère.

Paumes chaudes faisant fondre mes seins
Sous leurs caresses folâtres, aériennes.
Mon corps se cambre pour s'offrir à ses mains
Avides des douceurs que je fais miennes.

Mon ventre se creuse sous le feu de ses doigts
Délicieuse torture qui m'électrise.
Il me sculpte, me modèle, joue avec moi
Selon ses envies, son désir. Mes yeux s'irisent

Sous le feu qu'il allume, entretient, avive.
Tendres invasions de mon être que je souhaite,
Puis, lentement, elles s'apaisent, chaleur vive,
Se posent et frissonnantes, s'arrêtent...

belle.empoisonneuse (clôturé) il y a 18 ans

Mes dents attirent et croquent un bouton
L'enlèvent et mordillent la peau à nu
Descendent le torse en un frisson,
Agacent un téton, délicieuse vue !

Long effleurement du cou aux lèvres
Ne se rassasiant de ces doux appâts.
Ma bouche se perd, courte trêve,
Sur ton épaule d'où elle tombe, pas à pas

Sur la courbe de ton ventre. Langue vive
Embrasant ton corps. Nudité désirée
Où je nous brûle, fous désirs a vifs.
Cueillir ton plaisir, l'intensifier,

Douce torture, tendre mise à mort.
Mes yeux vrillés aux tiens, ma bouche ne te quitte
Attisant, aspirant sans prendre le mords
Il expire, de l'amour est accompli le rite.

belle.empoisonneuse (clôturé) il y a 18 ans

Folles ondulations frissonnantes
A corps perdu dans notre soupir,
Bouche mordante, mains dévorantes.
Plongée océane dans le plaisir.

Implosion- tourbillon à fleur de peau
cœur à corps, corps à cœur échevelé
Pour une jouissance exacerbée.
Houle de feu embrasant nos maux...

Peau, douceur gourmande chocolatée
Pulsation des corps en accord, gémissement du lit
Nuque cambrée sous la brûlure d'un baiser glacé.

Plaisir effréné, jaillissement de la vie
Cris étouffés dans leurs lèvres aimées
Peau, douceur gourmande salée...

duschnock il y a 5 ans

Certains poètes endormis parfois se réveillent.
D'autres restent à jamais plongés dans le sommeil.

iseult il y a 5 ans

Citation de duschnock Certains poètes endormis parfois se réveillent.
D'autres restent à jamais plongés dans le sommeil.

Il ne faut pas poéter
Plus haut que son cul
Et jouer le noctambule
En s'amusant à exhumer