À court de problèmes personnels, elle commence à sortir avec un Smailien

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Introduction : Quand le chaos devient un luxe

Il y a des gens qui cherchent l’amour. Et puis il y a Isa. Isa ne cherchait pas l’amour, elle cherchait… du drame. L’intensité, l’ouragan émotionnel, la larme bien placée dans un verre de Chardonnay tiède. Isa, c’était le genre de personne qui, si sa vie devenait un tant soit peu stable, s’auto-sabotait avec une créativité qui ferait pâlir un scénariste de série Netflix. Sauf que voilà : panne sèche. Plus de conflits. Plus de textos passifs-agressifs à 3h14. Plus de crises existentielles sous la douche. Elle allait bien.

Trop bien. Beaucoup trop bien.

Alors, dans un élan de panique douce, elle a fait ce que toute personne dotée d’un Wi-Fi et d’un goût douteux pour le chaos sentimental fait en 2025 :
Elle s’est inscrite sur Smail.
Résultat ? Elle est tombée sur un Smailien.


Le Smailien : un spécimen sociologiquement fascinant

Qui sont-ils ? Où vivent-ils ? Que veulent-ils ? On ne sait pas vraiment. Mais une chose est sûre : ils sont connectés, disponibles, et légèrement plus drôles que ton ex.

Ce Smailien-là s’appelait gege93 (le 93 c’est pour la Seine-Saint-Denis ou son année de naissance, ça reste flou). Passionné de citations mal attribuées et de smileys tout colorés, il avait ce petit truc en plus : l’authenticité. Ou alors c’était juste qu’il écrivait sans filtre. Il lui a dit dès le premier soir qu’il dormait avec son doudou panda nommé Panpan.
Isa ? Ravie. Enfin un peu de bizarrerie. Elle respire.


Les débuts : entre apéro virtuel et psychoanalyse sauvage

Tout commence par un tchat. De longues heures d’échanges, jours, … et puis un jour ils s’échangent leur num. Un vocal. Puis une visio où on aperçoit furtivement une bibliothèque en carton et une plante verte en dépression. Isa rit, beaucoup. Pas parce que Gégé est hilarant, non, mais parce qu’il ne se prend pas au sérieux. Il parle de ses failles comme d’un épisode des Feux de l’Amour. Il avoue qu’il pleure devant Koh-Lanta. Qu’il n’a toujours pas compris comment fonctionne un lave-vaisselle.

Et c’est là qu’un miracle se produit : Isa se détend.
Ce n’est pas dramatique. Ce n’est pas toxique. Ce n’est même pas passionnel. C’est juste… agréable.

Panique à bord.


Quand la stabilité devient le nouveau frisson

Là où avant elle analysait chaque point final comme un présage de rupture, elle se surprend à kiffer la simplicité.
Ils parlent météo. Si si.
Ils débattent sur la meilleure marque de pâte à tartiner (et ce n’est pas Nutella…).
Ils envisagent un pique-nique en automne. Une idée objectivement absurde mais étrangement séduisante.

Isa, la drama queen auto-proclamée, devient Isa la zen.
Et franchement ? C’est suspect.


4. Smail.fr : Cupidon sous caféine

Car oui, Smail c’est pas juste un site de rencontre. C’est un tchat en roue libre. Un club de gens sympas qui n’ont rien à prouver. C’est là que tu croises aussi bien une prof de yoga de Perpignan qu’un passionné de pêche sous-marine à Vichy. Et au milieu de tout ça, un gege93. Pas parfait, mais présent.
Avec une faute d’orthographe par phrase mais aussi un cœur qui bat pour de vrai.

Smail c’est le café du coin numérique, avec une ambiance de PMU bienveillant où tu viens pas forcément pour tomber amoureux… mais parfois, tu repars avec un rendez-vous, un fou rire ou un crush mal coiffé.

Et Isa ?
Elle vit un bonheur pépère. Ce qui, dans son cas, tient du miracle.


Conclusion : Le chaos c’était surfait, vive Smail

Sortir avec un Smailien, c’est un peu comme passer du roller en descente au vélo électrique : moins de blessures, plus de panoramas.
Isa croyait que l’amour devait être un feu d’artifice : c’est devenu une guirlande LED qui clignote doucement dans la nuit. Et franchement ?
C’est pas si mal.

Alors si toi aussi tu sens que ta vie manque de complications ou que, pire encore, tu commences à aller bien, fais comme Isa.

Ouvre un onglet et viens causer.
C’est gratuit. C’est humain. Et qui sait, peut-être qu’un jour tu diras aussi :
« À court de problèmes personnels, j’ai commencé à sortir avec un Smailien… et c’était le début de la fin de ma santé mentale. »
Mais dans le bon sens.