Chapitre 1 – Abstinence, ce gros mot qui fait peur aux hommes (et à quelques femmes aussi)
Alors voilà, nous y sommes. L’abstinence devient tendance. Pas celle des moines en soutane, ni celle du célibataire endurci qui feint la sérénité tout en accumulant les applications de rencontre sur son smartphone. Non, l’abstinence choisie, pensée, assumée. Une stratégie féministe qui cartonne et qui fait flipper autant qu’un séminaire de développement personnel animé par un coach auto-proclamé en virilité toxique.
Bienvenue en 2025, où la guerre des sexes prend un virage inattendu. Fini le ghosting, le bread-crumbing, les dick-pics envoyées à l’aube par un type qui confond séduction et exhibitionnisme. Désormais, c’est un grand “non” collectif. Pas de rendez-vous, pas de nuit blanche hasardeuse, pas de soupirs forcés sous une couette partagée avec un énergumène convaincu de posséder des talents cachés en matière de plaisir féminin.
Les femmes disent stop. Et pas un “stop” discret, chuchoté, timide. Non, un “STOP” majuscule, résonnant, puissant. L’idée ? Boycotter le marché de la séduction hétéronormée pour faire imploser le système patriarcal. Ou, plus simplement, éviter les déceptions chroniques et se concentrer sur autre chose que la quête du prince charmant (spoiler : il n’existe pas, même pas sur Smail, là où il est pourtant si facile de faire des rencontres).
Chapitre 2 – La fin des rendez-vous ? Le romantisme en PLS.
Si l’on en croit les observateurs les plus cyniques, le rencard traditionnel était déjà en soins palliatifs. Le premier dîner, ce rituel qui consistait autrefois à rire poliment aux blagues d’un inconnu tout en surveillant le prix du menu, n’est plus qu’un vestige. À la place, des “Netflix and chill” bâclés, des échanges textuels dénués de saveur et une industrie du dating qui transforme chaque rencontre en une négociation commerciale où chacun tente de maximiser son retour sur investissement affectif.
Les nouvelles abstinentes ont donc décidé d’y mettre un terme. Plus de “je t’appelle demain” suivi d’un silence glacial. Plus de “je ne cherche rien de sérieux” lâché entre deux gorgées de mojito comme un passe-droit vers la médiocrité émotionnelle. Plus d’illusion, plus de perte de temps.
Et vous savez quoi ? Ça marche.
Là où les hommes s’attendaient à une résistance molle, ils se retrouvent face à une révolution silencieuse, méthodique, implacable. La séduction ? Gelée. L’attente ? Zéro. Les femmes n’attendent plus rien des hommes. Et c’est précisément ce qui les rend plus séduisantes que jamais.
Chapitre 3 – La panique masculine : “Mais… on fait quoi alors ?”
L’homme moderne est un animal habitué à la gratification immédiate. Donnez-lui un écran, un bouton, et il cliquera dessus jusqu’à l’extinction du monde. Supprimez son accès aux relations intimes, et il entre en mode survie, comme un ado privé de Wi-Fi un soir de match.
Les tchats s’enflamment. Les chaînes YouTube de pseudo-experts en “dynamique sociale” tournent à plein régime. Que faire face à cette armée de femmes inaccessibles, ces révolutionnaires du célibat actif ? Faut-il redevenir gentleman ? Relire Ovide ? Réapprendre la cour, la vraie ?
Trop tard. Les dés sont jetés.
Les hommes découvrent avec stupeur que les femmes n’ont pas besoin d’eux. Oh, bien sûr, ils le savaient déjà un peu. Mais l’idée qu’elles puissent choisir l’abstinence par conviction plutôt que par contrainte les dépasse totalement. L’idée que leur présence ne soit plus requise pour valider l’existence d’une femme, c’est un séisme dans l’ordre établi.
Chapitre 4 – L’abstinence comme acte politique
Soyons clairs : ce n’est pas une grève du sexe façon Lysistrata, où les femmes espèrent négocier une paix sociale à coups de privation volontaire. Non, cette abstinence-là est un choix. Un refus de participer à un jeu biaisé. Une manière de dire : “Je préfère mille fois être seule que mal accompagnée.”
Et soudain, le rapport de force bascule.
Les hommes comprennent que leur “pouvoir” reposait en grande partie sur la croyance que les femmes avaient besoin d’eux pour exister socialement, émotionnellement, sexuellement. Or, si ces mêmes femmes décident que non, alors que reste-t-il ? Rien. Juste un écho, un souffle, une panique existentielle dans les rangs de la masculinité non préparée à cette révolution silencieuse.
Chapitre 5 – Vers un monde post-dating ?
Alors, que se passe-t-il après ? Sommes-nous condamnés à une ère de solitude affective ? Faut-il rédiger l’épitaphe du couple hétérosexuel et ériger un monument funéraire à la mémoire du premier rencard ?
Pas forcément.
Les rapports amoureux vont évoluer, c’est une évidence. Fini les relations déséquilibrées où l’une donne plus que l’autre. Finies les attentes frustrantes, les textos sans réponse, les espoirs déçus. Ce mouvement féministe de l’abstinence est une prise de pouvoir, un reset.
Peut-être qu’un jour, les hommes comprendront que séduire, ce n’est pas consommer. Peut-être apprendront-ils à écouter avant de séduire, à respecter avant d’espérer. Peut-être, oui. En attendant, certaines femmes préfèrent le calme d’un célibat assumé à la cacophonie du marché du dating.
Et franchement, on peut les comprendre.
Épilogue – Alors, on swipe ou on se retire ?
Si vous êtes un homme et que vous lisez ceci en serrant les dents, rassurez-vous. Ce n’est pas la fin du monde. Seulement la fin d’un monde. Un monde où les femmes devaient quémander de l’attention, négocier du respect, accepter des miettes. Ce monde-là, elles l’abandonnent.
Et si, au lieu de pleurnicher sur la fin des “bonnes vieilles méthodes”, on en inventait de nouvelles ? Si, au lieu de voir l’abstinence comme une punition, on la percevait comme un défi, une chance de reconstruire des liens plus solides, plus sincères ?
Bref, à méditer.
Et en attendant, si l’envie vous prend de discuter avec des gens qui ne voient pas la drague comme un business transactionnel, peut-être qu’un petit tour sur Smail vous fera du bien. Après tout, c’est peut-être l’endroit idéal pour communiquer et envisager de belles rencontres, avec ou sans consommation 🙂
Allez, salut, et surtout, bon célibat à tous et joyeuse Saint Valentin ! 😉

Tu pensais que la séduction dépendait de ton parfum, de ta répartie ou de ton nombre de pas quotidiens ? Laisse-moi t’arrêter deux secondes. Ce qui pourrait vraiment faire pencher la balance, ce n’...