Le gaslighting, ce n’est pas du gaz hilarant
À première vue, “gaslighting” pourrait sonner comme une expérience olfactive au butane ou un jeu de bougies parfumées. Erreur monumentale. C’est tout sauf relaxant. Si t’as déjà eu la sensation qu’on te retournait le cerveau façon crêpe bretonne un soir de pluie à Saint-Malo, tu sais de quoi je parle.
Le gaslighting, c’est une technique de manipulation psychologique. Subtile, toxique et souvent invisible à l’œil nu. Le terme vient d’un vieux film de 1944, Gaslight, où un mari bien lunatique fait croire à sa femme qu’elle perd la tête en modifiant des éléments de son environnement. Exemple ? Il baisse les lumières au gaz (d’où le nom) puis nie l’avoir fait. Classe.
Depuis, cette stratégie s’est popularisée façon pandémie dans les relations amoureuses, les amitiés toxiques, au travail, voire en politique (coucou les conférences de presse où l’on te dit que tout va bien alors que t’as l’impression d’être dans un épisode de Black Mirror).
Le gaslighting en amour : l’art de faire passer la folie pour la réalité
Imagine : tu poses une question légitime. Genre “Tu étais où hier soir ?”. Et là, au lieu d’une réponse honnête, tu te prends un “Tu te fais encore des films, comme d’habitude”. Ah, ce grand classique. Doublé parfois d’un regard condescendant et d’un soupir dramatique. Bienvenue dans le manège enchanté du doute permanent.
Le but du gaslighter ? Te faire douter de ta mémoire, de ta perception, de ta propre santé mentale. Tu deviens ta pire ennemie. Tu t’excuses pour des trucs dont tu n’es même pas sûre d’être coupable. Et petit à petit, tu perds pied. Comme si on te tirait le tapis sous les pieds chaque fois que tu posais le moindre orteil.
En résumé ? Tu passes de Beyoncé à Bridget Jones en moins de trois disputes.
Reconnaître un gaslighter : mode d’emploi (sans garantie)
Soyons honnêtes, le gaslighter ne porte pas de t-shirt “Je manipule donc je suis”. Non. C’est bien plus fourbe que ça. C’est un manipulateur en costard de normalité. Voici quelques signes qui ne trompent pas (enfin sauf toi) :
- Il nie l’évidence. Même quand t’as les preuves sous les yeux. Genre tu trouves des messages, il te dit “C’est pas ce que tu crois”. Bien sûr, c’était un message groupé pour le club de tricot.
- Il retourne tout contre toi. Tu l’accuses ? Il t’accuse de l’accuser. Un vrai joueur d’échecs. Mais t’es le pion.
- Il isole doucement. Les amis, la famille ? Trop influençables. Mieux vaut rester “juste vous deux”, dans ce petit cocon où tu te demandes si t’as pas mérité cette dévalorisation quotidienne.
- Il alterne chaud et froid. Un jour il t’aime, le lendemain il te critique sur ta manière de mâcher du pain complet. Bipolaire ? Non. Stratège.
Pourquoi ça marche ? Parce que tu veux y croire
Le gaslighting fonctionne parce qu’on a tous une faille. Et parfois, on veut tellement être aimé qu’on accepte d’être maltraité. Oui, ça pique. Mais c’est vrai.
On se dit qu’on exagère. Qu’on est trop sensible. Qu’il ou elle a sûrement raison. Et là, on tombe dans la spirale infernale du “peut-être que c’est moi le problème”. Spoiler alert : non, c’est pas toi.
Dans une société où le couple est sacralisé façon vitrail de cathédrale, il est difficile de voir que ce qu’on vit ressemble plus à un thriller psychologique qu’à une comédie romantique Netflix.
Comment en sortir ? Spoiler : c’est pas en attendant qu’il change
Première étape : reconnaître la manipulation. Oui, c’est plus dur que de monter un meuble IKEA sans notice. Mais c’est possible. Parle. Écris. Rappelle-toi qui tu étais avant que cette personne ne transforme ton cerveau en pâte à modeler.
Deuxième étape : reprendre le contrôle de ta réalité. Entoure-toi de personnes saines. Lis. Respire. Réapprends à faire confiance à ton instinct. Parce qu’il a toujours été là, il était juste enseveli sous les phrases assassines du quotidien.
Troisième étape : fuis. Et si t’as besoin d’en parler, d’échanger ou juste de ne pas te sentir seul(e), passe par Smail : un tchat gratuit, humain, où tu peux reprendre goût à des échanges sincères. Pas des dialogues où tu te demandes si t’es pas folle à chaque mot prononcé.
Le gaslighting au boulot : oui, même ton boss peut être un sociopathe
Petit bonus. Si ton chef t’envoie des mails à minuit puis prétend ne jamais les avoir envoyés, ou s’il te reproche de ne pas avoir fait une tâche qu’il ne t’a jamais assignée, félicitations. Tu as trouvé un gaslighter corporate. Ceux-là sont redoutables. Parce qu’en plus de t’abîmer l’ego, ils peuvent flinguer ta carrière.
L’antidote reste le même : documente tout, pose tes limites, trouve du soutien (interne ou externe). Ou pars. Le monde est trop vaste pour supporter un tyran en chemise repassée.
En conclusion : Tu n’es pas fou/folle, tu es juste manipulé(e)
Le gaslighting est une prison sans barreaux mais avec beaucoup de murs invisibles. C’est une guerre silencieuse où l’arme principale est le doute.
Si tu te retrouves dans ce texte, prends une grande inspiration. Non tu ne deviens pas fou. Oui tu mérites mieux.
Et surtout, n’oublie pas : il existe des lieux où on t’écoute sans te faire passer pour une illuminée. Que ce soit pour discuter, rire ou flirter sans se faire manipuler, il y a des alternatives. Sur Smail, tu peux tchater librement, rencontrer des personnes qui ne te gaslightent pas toutes les deux phrases et surtout retrouver le plaisir d’être cru, écouté et respecté.
👉 À retenir :
- Le gaslighting est une forme de manipulation psychologique insidieuse
- Il te fait douter de ta perception, de ta mémoire, de ta réalité
- Il peut venir d’un partenaire, d’un ami, d’un patron ou même d’un politicien
- Tu peux en sortir avec de l’aide, du courage et une bonne dose d’amour-propre
- Et parfois… un bon tchat sur Smail ça aide aussi.
Si t’as lu jusqu’ici, c’est que t’as soif de vérité. Alors n’oublie pas : ton intuition n’a jamais tort. Par contre, le gaslighter lui, toujours.
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