Singularity : l’app de rencontres où vous n’avez pas le choix : il n’y a qu’un seul mec

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1. Bienvenue dans le futur… du narcissisme

Imaginez un bar où toutes les conversations se terminent avec… le même type. Pas un sosie. Non non. Le même type. Toujours lui. Sous tous les angles. Barbe taillée, hoodie différent, sourire gauche ou air mystérieux (selon les jours). Ce bar existe. Il s’appelle Singularity, et c’est une application de rencontres où il n’y a qu’un seul profil masculin. Celui d’Aaron Smith. Trente et un ans. Américain. Las du dating. Évidemment.

2. Tinder, Bumble, puis… ras-le-bol

Aaron n’est pas un mytho. Juste un gars un poil blasé par les apps de rencontres classiques. Vous savez, celles où votre photo se bat contre des algorithmes flous et des filtres de licornes ? Selon ses dires, son visage ne ressortait jamais assez. Pas assez boosté. Pas assez liké. Bref, pas bankable. Alors il a eu une idée : créer une application dans laquelle il serait le seul homme possible. Littéralement. C’est lui ou personne.

Et c’est là que le concept devient brillant. Et absurde. Comme un sketch de Monty Python qui aurait maté trop de stories Instagram.

3. Singularity : une app sans concurrence (ni suspense)

Le nom de l’app, Singularity, est aussi prétentieux que bien trouvé. Une “singularité”, c’est ce point de non-retour où l’intelligence artificielle dépasse l’humain. Ici, c’est plutôt l’égo qui dépasse les bornes.

Sur l’app, les femmes scrollent… et tombent systématiquement sur des déclinaisons d’Aaron. Aaron version brunch. Aaron version jogging. Aaron en mode Zoom, Aaron à vélo, Aaron qui lit L’Étranger (peut-être). Et ça recommence. Encore. Encore. Encore. Comme un épisode de Black Mirror réalisé par un stagiaire sous caféine.

Mais ne vous y trompez pas. Le but n’est pas tant de séduire que de faire marrer. Enfin, on espère.

4. Entre satire, solitude et storytelling marketing

Il y a deux manières de lire cette histoire. La première : un coup de génie marketing. Parce que ce garçon a réussi à buzzer dans un monde où il faut souvent vendre son âme (ou ses abdos) pour sortir du lot. L’autre lecture ? Une forme de solitude contemporaine, sublimée en blague XXL.

Aaron pousse à l’extrême le narcissisme algorithmique déjà présent sur toutes les plateformes de rencontres. Et il le fait en le caricaturant. Avec un second degré rare, qui pique un peu. C’est drôle. Mais c’est aussi tristement révélateur.

5. Rencontre, buzz et badinage : que nous dit Aaron Smith ?

Interrogé par plusieurs médias (qui ont vu dans son geste soit du génie soit une forme douce de désespoir), Aaron explique que c’est “une blague”. Une manière de “reprendre le contrôle”. Et, soyons honnêtes, ça fonctionne.

Des internautes l’encensent, d’autres le clashent. Il y a les “c’est trop drôle” et les “c’est flippant”. Certains y voient une critique de l’hyper-compétition masculine sur les apps. D’autres une tentative désespérée pour forcer une rencontre. Au final ? Tout le monde en parle. Donc il a gagné.

6. Ce que ça dit (vraiment) sur nos applis de dating

Les applis ont changé la donne. Oui. Mais elles ont aussi instauré un petit jeu sadique. Trop de choix. Trop d’attentes. Trop de désillusions. Et surtout : trop de profils vides qui se ressemblent. La singularité, au fond, elle est rare. Alors Aaron, lui, a décidé de devenir l’unique option.

C’est une parodie. Un miroir grotesque de nos propres usages. Une moquerie de la fameuse “séduction gamifiée” où l’on swipe plus qu’on ne s’attache. Et même si son idée est délirante, elle révèle un vrai malaise.

Spoiler : on en a marre de se vendre comme sur Vinted.

7. Et si, au fond, c’était nous le problème ?

La réussite de Singularity (même si temporaire) souligne une chose : on est tous complices de cette mascarade amoureuse digitale. On like des profils qu’on ne lira jamais. On ghoste par flemme. On se met en vitrine sans jamais vraiment vouloir de visiteurs.

Alors qu’au fond, on cherche juste à parler. À vibrer. À rire. À tomber sur un “salut” qui ne sent pas le copier-coller.

Et c’est pour ça que Smail existe. Parce que là-bas, pas d’algorithmes abscons. Pas de Aaron en série. Juste un bon vieux tchat. Gratuit. Sincère. Un peu comme dans les années 2000, avec les pseudos chelous en prime.

8. Pour les vrais (les tendres, les drôles, les originaux)

L’histoire d’Aaron Smith est à la fois absurde et touchante. Il a osé ce que beaucoup rêvent tout bas : être enfin le premier choix, ne serait-ce que pour une fois.

Mais si vous cherchez quelque chose de moins conceptuel et de plus authentique, essayez le tchat gratuit de Smail.fr. Pas besoin de buzzer ou d’être le seul sur l’appli. Ici, c’est juste vous. Et peut-être quelqu’un qui vous répond. Ce qui, aujourd’hui, est déjà pas mal.