Un jour, on demandera à nos enfants s’ils savent ce qu’était Skype. Et ils nous répondront probablement : « Hein ? C’est une appli de jardinage ? » C’est officiel, mesdames et messieurs : le 5 mai 2025, Skype raccrochera pour de bon. Fin du service. Rideau. Silence radio. On éteint la lumière.
Le fantôme bleu de nos conversations
Ah Skype… Ce nom résonnait autrefois comme une promesse de liberté numérique. Tu pouvais appeler Mamie en Corrèze tout en buvant un mojito à Bangkok. Tu pouvais briefer ton équipe sur le lancement d’un parfum pendant que ton chat marchait sur ton clavier. Ce logiciel a sauvé des amours à distance et des réunions impossibles. Il a même survécu à MSN, ce dinosaure clignotant de l’ère préhistorique.
Mais voilà, les années passent. Les modes changent. Les géants trébuchent.
Microsoft coupe le cordon
Microsoft, qui avait racheté Skype en 2011 pour la coquette somme de 8,5 milliards de dollars (oui, ça pique encore), a décidé de ranger ce jouet au placard. Pourquoi ? Parce que tout l’amour et les investissements vont désormais dans Microsoft Teams, la plateforme collaborative aux multiples casquettes : messagerie, visioconférence, partage de fichiers, gestion de projets… et café (bientôt).
Teams, c’est l’enfant prodige. Skype, c’est l’oncle qui radote et que plus personne n’invite à Noël.
Les utilisateurs sont d’ailleurs invités à basculer vers Microsoft Teams (version gratuite). Cerise sur le clavier : ils pourront transférer leurs contacts, leurs historiques de conversations, peut-être même leur frustration. Pratique pour ceux qui n’ont pas envie de tout recommencer.
Pourquoi ça nous concerne (même si on s’en fout un peu) ?
Parce que cette fermeture symbolise quelque chose. Une époque où les plateformes étaient simples, humaines, imparfaites. Aujourd’hui, tout est intégré, tout est rationalisé, tout est Teamsé, Zoomé, Discordisé. On ne cause plus, on “s’organise”.
Et surtout, cette disparition arrive dans un contexte où les applis de rencontres et de discussions explosent, où l’humain cherche désespérément à recréer du lien authentique dans ce grand bazar digital. Un lien que Skype, avec ses sonneries ridicules et ses bugs vidéo, incarnait à sa façon bancale mais touchante.
Une alternative ? Un tchat qui sent bon le vrai
Alors si l’agonie de Skype vous rend nostalgiques, ne pleurez pas trop vite. Même si ce n’est pas tout à fait pareil, sur Smail, il existe encore des endroits où on cause, on séduit, on tchatche, on plaisante, gratuitement. Pas besoin de certification d’identité, de validation en 12 étapes, ni de 46 onglets ouverts pour trouver une discussion.
Smail, c’est pas que des tchats entres potes et tes contacts, c’est aussi de la rencontre en ligne à l’ancienne avec des gens bien vivants. Tu veux discuter ? C’est là. Tu veux flirter ? C’est maintenant.
En résumé ?
- Skype meurt le 5 mai 2025
- Teams prend le relais
- Le monde continue de tourner, mais un peu moins rock’n roll
- Smail reste debout, libre, impertinent et à votre disposition pour tchatter
1. Définir l’égoïsme du désir : pour qui, contre qui ? Déjà, plantons le décor. On traite le mot égoïste comme une insulte — alors que parfois, c’est juste du self-care libidineux. Aimer, dés...