mr.robert

Best off - "LA PISCINE" - L'intégral - Saison 1 -

il y a 8 ans
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mr.robert il y a 8 ans

Chères amies lectrices
Chers amis lecteurs

Il était nécessaire de publier enfin l'intégral de la la saison 1 de "LA PISCINE".
Ainsi, les passionnés et les inconditionnels retrouveront leur feuilleton de l'été.
Bonnes découvertes à toutes et à tous...

Maître Robert

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Il défèque dans l'eau, à la piscine. - (Grand Bassin)

Il s'est entraîné durant toutes ses vacances Bretonnes, aux "Sables Blancs".
Il est près, affuté et il s'est entraîné tous les jours à déféquer avec soin.
Chaque jour a été pour lui un véritable succès qui l'a galvanisé et stimulé.

Il en a parlé à sa copine, Josiane Frouchiez, qui s'est beaucoup marrée.
Josiane, avec ce bons sens féminin, lui a dit : < Tu es très "Pipi-Caca" toi ! >
< Oui, tout me fait tellement chier ! > lui a t-il répondu. Ils ont éclaté de rire.

Comme tous les mardis matins et les jeudis matins, il a piscine. Il adore ça.
Le lundi soir, il prépare donc un repas consistant. Riz cuit à l'eau, sec et pain.
Pas de sauce. Peu de sel. Juste le riz et le pain. Il avale en grande quantité.

Le lendemain matin, il serre les fesses, il se concentre. Il faut tout garder.
A neuf heure, il arrive à la piscine. Il se déshabille dans la cabine. Ses pets puent.
Il prend sa douche. Il lâche d'ignobles caisses puantes, sonores et en chapelet.

Enfin, il descend dans le bassin. Il y quelques séniors qui nagent nonchalamment.
Il nage jusqu'au grand bassin. Là, au montant de l'échelle chromée, il se concentre.
Le gros caca arrive. Il peut le sentir qui vient rapidement. Il pousse un peu. Voilà...

Le caca coule presque immédiatement au fond, à trois mètres de profondeur.
C'est un caca tout d'une pièce qui doit faire quarante centimètres de long.
D'un poids d'au moins un kilo, il doit mesurer quatre centimètres de diamètre.

Il se frotte un peu la raie des fesses avant de s'éloigner doucement, anonyme.
Au bout de deux minutes, le caca remonte pour venir flotter à la surface de l'eau.
Il semble dur, dense et consistant. Une pure réussite. Le caca flotte sensuellement.

De là où il se trouve, nageant doucement, il regarde voguer son chef-d'œuvre.
Le caca vient naviguer sous le nez d'une dame qui prend un air écœuré en gueulant.
< C'est un étron ! C'est une crotte ! Fais attention ! > fait la dame à sa copine.

Le Maître-nageur, son attention attirée par les cris des deux femmes vient voir.
Lui aussi voit le cylindre brunâtre qui flotte au gré des vaguelettes. Un gros truc !
Il s'empare d'une grande épuisette et récupère le caca d'une main virtuose.

Notre ami, tout en nageant, passe près d'un vieux monsieur pour lui dire : < C'est dégueulasse ! >
< Il y a vraiment de vrais salopards ! > fait le vieux en continuant sa brasse.
Le Maître-nageur répand une poudre sur l'eau, à l'endroit où était le colombin brun.

Une forte odeur de chlore se dégage et envahie l'espace.
Notre héros est fier de lui. c'est une réussite.
Il prépare déjà sa prochaine création de jeudi matin...

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Il défèque dans l'eau, à la piscine. - (Petit Bassin)

Il a décidé de passer à la phase numéro deux. Une nouvelle expérience.
Nous savons de lui qu'il est une sorte d'aventurier des temps modernes.
Aussi, comme il a piscine jeudi matin, il se prépare déjà le mercredi soir.

Pour cette nouvelle expérience, il a acheté un Chili-con-carne en boîte.
Une de ces immondes préparations industrielles bourrées de merdes.
Additifs, colorants, édulcorants, graisses cachées, sucres et autres saloperies.

Il se prépare ce Chili-con-carne au bain-marie, dans un récipient en aluminium.
Dans un fond d'eau froide, il dépose la boîte de Chili-con-carne ouverte.
Il laisse réchauffer à feu doux en mangeant du pain blanc, bien dévitalisé.

Chacun sait que le pain blanc n'a aucune valeur nutritive, ce n'est que de l'amidon.
Aussi, il accumule ces sucres lents au plus grand mépris des risques de diabète.
Enfin, le Chili-con-carne est chaud. Il s'assoit pour bouffer cette vraie saloperie.

Il va se coucher en se sentant mal. Il a tellement bouffé qui est au bord du coma.
La nuit est mouvementée. Le matin, il serre les fesses. Ses viscères lui font mal.
Il a une envie folle d'aller déféquer la sous-merde accumulée dans ses intestins.

Il arrive à la piscine. Il se déshabille dans la cabine. Il a une méchante envie de chier.
Il se dépêche de prendre sa douche et file à grands pas dans l'eau du petit bassin.
Là, enfin, il peut se relâcher. Il lâche des pets dégoûtants, puants et pestilentiels.

Il nage un peu en laissant quantité de bulles derrière lui. Un échappement polluant.
Il descend son maillot de bain "Petit Bateau" à mi-cuisses. Pas besoin de se concentrer.
Il libère ses viscères, soulage ses intestins dans une chiure qui semble sans fin.

Il sent bouillir ses organes internes au fond de son ventre. C'est un vrombrissement.
Enfin c'est fini, tout à coulé dans l'eau, il s'est totalement vidé. Il y a un peu de jus.
Il s'éloigne subrepticement. Il se nettoie un peu du tranchant de la main dans la raie.

Là, accroché au montant chromé de l'échelle, il observe son magnifique chef-d'œuvre.
Une auréole brunâtre, dans laquelle flottent quantité de petits morceaux de caca.
Tout cela est en train de se déliter à la surface de l'eau, au gré des vaguelettes.

Deux nageuses, discutant tout en brassant l'eau arrivent en plein dans la flaque.
Rapidement l'odeur trahie la nature profonde de ce qui flotte à la surface de l'eau.
Des cris fusent de toutes parts. Le Maître-nageur arrive en courant. Consterné.

Notre héros, fier de sa réalisation "Reality-Art" observe tout cette agitation.
Dans les hauts parleurs, une voix demande aux nageurs d'évacuer le bassin.
L'auréole brunâtre semble à présent gagner un bon quart de la surface de l'eau.

Mardi prochain, notre salopard va tenter les spaghettis à la Bolognaise ...

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Il défèque dans l'eau, à la piscine - (Sous le plongeoir)

Ses deux dernières tentatives ont été couronnées d'un indiscutable succès.
Le caca dur dans le grand bassin, le caca fondu dans le petit bassin. Fameux.
Aussi, c'est avec cet optimisme propre aux créateurs, qu'il tente à nouveau.

Cette fois-ci, notre héros jette son dévolu créatif dans le bassin du plongeoir.
Ce bassin, profond, fréquenté par des athlètes musculeux, plongeurs comme lui.
A cet effet, il prépare une diététique appropriée à la performance souhaitée.

Il a piscine mardi matin. C'est donc le lundi soir qu'il prépare sa performance.
Il s'est préparé des pâtes. Des pâtes à la farine blanche, dévitalisée. De l'amidon.
Avec ces pâtes sans aucune valeur nutritive, il se prépare une sauce "Bolognaise".

Il a acheté une boîte de sauce toute faite. Encore une sous-merde industrielle.
Une nourriture pour chien qui convient parfaitement à l'expérience programmée.
Il réchauffe la boîte de sauce ouverte dans un fond d'eau et dans une casserole.

Pendant que les pâtes cuisent dans l'eau bouillante, notre ami bouffe un yaourt.
Un de ces yaourts de grande marque, aseptisés, sans saveurs, aux additifs E 127.
Enfin son immonde repas est prêt. Il n'a plus qu'à ingérer toutes ces saloperies.

Le lendemain matin, il se réveille avec le ventre complètement congestionné, ballonné.
Il serre les fesses. Il a du mal à garder son pantalon boutonné. Il a une envie folle de WC !
Il se rend à la piscine. Il se déshabille dans sa cabine, met son maillot et prend sa douche.

Enfin, en se tenant le ventre, les viscères s'apprêtant à se lâcher, il va au bassin "Plongeoir".
Là, dans l'eau, à peine a t-il descendu son maillot, qu'il se lâche dans une cascade ignoble.
On peut percevoir les gargouillis, les bulles brunâtres, qui viennent flotter à la surface.

Rapidement, une auréole brunâtre s'étale à la surface de l'eau. Il a juste le temps de fuir.
Il nage avec le maillot encore à mi-cuisses, poursuivit par la trainée brunâtre et puante.
Il plonge afin de se dissimuler. Là, par deux mètres de profondeur, il achève de se vider.

Quel soulagement. Ses viscères enfin vidangées, il remonte un peu plus loin. Il y a des cris.
Depuis le plongeoir, un plongeur montre la nappe de caca. Il a remonté son maillot de bain.
La surface du bassin est maculé d'une grande tâche brunâtre ou flottent des miasmes.

L'odeur est épouvantable. C'est un peu comme sur le dessus d'une fosse septique agricole.
Dans les hauts parleurs une voix demande aux baigneurs de quitter le bassin infecté.
Lui, comme si de rien était, il se dépêche de filer se rhabiller. Il s'en est fallu de très peu.

Cette nouvelle expérience se révèle concluante. Les spaghettis à la Bolognaise sont efficaces.
Pas de doute, plus la bouffe est merdique, plus la chiure est immonde et pestilentielle.
Pour jeudi matin, il pense tenter le cassoulet, saucisses aux lentilles avec éclair au chocolat...

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Il tente le cassoulet avant sa piscine du mardi

Mardi matin, il a piscine. Tout comme le jeudi matin d'ailleurs. Il aime.
Aussi, toujours soucieux d'expérimenter, lundi soir ce sera un cassoulet.
A cet effet, il a acheté une boîte de cassoulet. Une boîte "Premier prix".

Il réchauffe la boîte de cassoulet ouverte au bain-marie dans une casserole.
Pendant que ça monte en cuisson, il mange un yaourt aux fruits "Promotion".
Un yaourt de grande marque, contenant ses additifs chimiques préférés.

Notre héros en mange deux. Il apprécie le goût des édulcorants E 132 et E 423.
Le cassoulet commence à sentir. Ses effluves pestilentielles envahissent la cuisine.
C'est le colorant E 213 et les conservateurs E 321 et E 142 qui sentent si fort.

Il se met à bouffer ce plat immonde, industriel, dévitalisé, plein de graisse.
Il bouffe jusqu'à l'écœurement. C'est l'adjuvant E 162 qui donne le goût "saucisse".
C'est plein de mauvaise graisse, plein de sucre et les fayots sont poudreux.

A la limite du coma, il se traîne jusqu'à son lit et s'endort avec le ventre douloureux.
Le lendemain matin, serrant les fesses, ballonné, il se dépêche d'aller à la piscine.
Dans la cabine, il risque de répandre sa diarrhée partout. Il va à la douche.

Enfin, il se retrouve dans l'eau du grand bassin. Il descend son maillot rapidement.
Il était temps. Dans d'invraisemblables gargouillis dévastateurs il se lâche.
C'est un long coulis qui semble ne plus devoir cesser qui lui vidange les viscères.

Soulagé, il se dépêche de s'éloigner du lieu de ses exactions fécales et odorantes.
Il se tient au montant chromé de l'échelle. Là, sur trois mètres carrés, c'est brun.
Une auréole brunâtre qui va en s'agrandissant dans une série de ronds artistiques.

Deux jeunes filles nagent en bavardant. Soudain, la première pénètre dans la zone.
Immédiatement, elle se met à gueuler comme une truie qu'on égorge. Adolescente.
L'autre s'écrie : < Put-hein, mais c'est du caca ! >. < De la merde ! > fait l'autre...

Le Maître-Nageur, qui commence à en avoir plein le cul, lui aussi, arrive en courant.
Une fois encore l'employé des bains constate la tâche brunâtre qui va en grandissant.
Une voix dans les hauts parleurs demande aux baigneurs de sortir du bassin.

Dans la tâche brunâtre il y a des petits morceaux de caca qui achèvent de se liquéfier.
On peut même y voir des petits bouts de haricots blancs mal digérés. Même un bout d'os.
Avec un filet, le Maître-Nageur récupère ce qu'il peut et répand une poudre de chlore.

Notre ami est en train de se rhabiller dans sa cabine. Il est très fier de son chef-d'œuvre.
Toutefois, en créateur prudent et avisé, il sait qu'il doit changer de piscine quelques jours.
Pour jeudi notre héros a en projet de tenter les raviolis...

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Il tente les raviolis avant sa piscine du jeudi

Tout comme le mardi matin, le jeudi matin notre héros a piscine. Il adore.
Nous le savons espiègle, blagueur et jamais avare de bonnes plaisanteries.
Aussi, pour marquer cette nouvelle matinée aquatique, il prépare sa séance.

A cet effet, il a acheté, mercredi soir, une boîte de raviolis "Premier Prix".
Il réchauffe cette boîte au bain-maie dans l'eau du fond d'une casserole.
Pendant la cuisson, il mange deux yaourts aux fruits. Des yaourts industriels.

Ce qu'il apprécie dans ces yaourts ce sont les édulcorants et les colorants.
Bien que les conservateurs et les exhausteurs de goût ont toute sa préférence.
E 123 donne cet agréable goût fraise. E 427 donne cette douce onctuosité.

Enfin, les raviolis sont chauds. Notre héros les mange directement de la boîte.
Des raviolis de fabrication industrielle qui marinent dans un jus de tomates.
Les colorants E 231, E 354 et E 213 donne cette belle couleur rouge à la sauce.

La viande des raviolis est composées d'abats, os, viscères, yeux réduits en poudre.
C'est de la graisse synthétique qui donne ce lien qui permet d'amalgamer le tout.
La farine blanche, dévitalisée, qui compose les raviolis est pleine de pesticides.

Certain de bouffer une superbe sous-merde pour chien il prépare sa séance piscine.
Après avoir ingurgité cette bouffe dont ne voudrait même pas un porc, il se couche.
Son ventre est douloureux. Il est ballonné. Il pète et il rote déjà. La fermentation...

Le lendemain matin, il se dépêche de se rendre à la piscine. Ses viscères lui font mal.
Il se déshabille dans sa cabine et se précipite aux douches en serrant les fesses.
Enfin il se retrouve dans l'eau. Il nage au milieu du grand bassin. Congestionné.

Il descend son maillot de bain. La coulure se fait dans des spasmes douloureux.
Il sent ses viscères se vider dans un véritable et violent torrent de détritus orduriers.
D'éprouvants gargouillis secouent ses intestins qui se vident avec soulagement.

Rapidement, en se nettoyant la raie de la tranche de la main, il s'éloigne plus loin.
De là, il observe cette tâche brunâtre qui s'étend inexorablement à la surface de l'eau.
Des petits bouts non identifiables flottent dans la flaque pestilentielle et putride.

Une belle baigneuse blonde, avec des lunettes de piscine en plastique, arrive en nageant.
Soudain, alertée par la couleur de l'eau et la puanteur, elle tente le demi-tour. Trop tard.
Elle se met à crier à plein poumon, à sa copine qui arrive : < Put-hein, il y a de la merde ! >

Sa copine arrive pour constater et lui dit : < Tu en as dans les cheveux ! C'est du caca ! >
Le Maître-Nageur arrive en courant. Il récupère la merde avec une grande épuisette fine.
Sur l'eau, il répand de la poudre de chlore et demande aux baigneurs de sortir du bassin.

Tout le monde est sur le bord de la piscine en train d'observer l'auréole brunâtre.
Une auréole qui achève de se dissoudre dans un nuage bulleux de chlore odorant.
Notre héros, fier de son nouveau chef-d'œuvre, retourne se rhabiller aux cabines.

Pour mardi prochain, notre ami a le projet de tenter le rôti de veau en sauce...

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Il tente le rôti de veau avant sa piscine du mardi

Mardi matin, il a piscine. Pour ne pas se faire repérer, il va changer de piscine.
Il va dans un autre établissement, à la sortie de la ville. Le "nouveau bassin".
Là, il n'est pas connu du tout. C'est donc l'endroit idéal pour une expérience.

Le lundi, pour préparer cette nouvelle expérience, il prépare un rôti de veau.
Il se cuisine le rôti de veau à la sauce avec des petites pommes de terre "bintje".
C'est surtout la sauce qui nécessite une grande attention culinaire et soignée.

A cet effet, notre héros émince de l'oignon et de l'ail. (Un ail. Des aulx. Au pluriel).
Dans une poêle, il fait blondir l'ail et l'oignon avec des petits champignons blancs.
Il y rajoute un peu de vin rouge. Environ un verre. Un peu de moutarde forte.

Dans un plat pouvant aller au four, il dépose le morceau de viande. C'est du veau.
Il y étale un peu de raifort, de moutarde, du sel de Guérande, et du poivre noir.
Il verse dessus la sauce qu'il vient de préparer à la poêle. Il préchauffe à 280°.

Pendant que la viande est en train de rôtir au four, il prépare les petites patates.
Notre ami les fait rissoler dans la poêle dont il a gardé la graisse, du beurre.
Pendant que tout cela cuit, il mange un yaourt aux fruits. Chimique et industriel.

Lorsque tout est prêt, il se met à bouffer sa barbaque en sauce, hyper calorique.
Avec les pommes de terre, c'est un régal. Surtout qu'il a piqué la viande d'ail. (Des aulx).
A la limite du coma, le ventre douloureux, il se traîne jusqu'à son lit pour s'y coucher.

Le lendemain matin, en serrant les fesses, le ventre douloureux, il file à la piscine.
Dans la cabine, il sent les coulures lui échapper. Il se dépêche de se mettre en maillot.
Il se précipite à la douche. Enfin, avec de la diarrhée au fond du maillot, il nage dans l'eau.

Là, dans le grand bassin, il y a une dizaine de nageurs. Principalement des séniors.
Il n'a pas le temps de descendre son maillot de bain à mi-cuisses, que la chiure jaillit.
Il sent qu'il s'en met partout. Il peut même sentir la matière fécale lui remonter le dos.

C'est dans une invraisemblable coulure, régulière et continue, qu'il libère ses viscères.
Il sent ce soulagement serein qui l'envahit. Des gargouillis douloureux le secouent.
C'est une prodigieuse cascade de bouillie gluante qui s'échappe de ses intestins.

Notre ami croit que cela ne s'arrêtera plus, tellement il s'écoule de matières fécales.
Notre héros en laisse derrière lui avec une persistance qui risque fort de le faire repérer.
Une nappe brunâtre le suit comme une nappe de fuel derrière un pétrolier qui dégaze !

Notre salopiot, lui aussi, procède ici à un dégazage sauvage, maculant la surface de l'eau.
Dans la nappe brunâtre, flottent des petits morceaux indéfinissables. Les champignons ?
La puanteur, réellement pestilentielle, envahit déjà l'atmosphère de la piscine inconnue.

Notre ami sait que son maillot de bain est encore plein de caca. Aussi il le frotte rapidement.
Il sort de l'eau pour aller sous les douches. De là, il admire son nouveau chef-d'œuvre.
La flaque brunâtre se répand rapidement. Un couple de nageurs est déjà en plein dedans.

C'est la femme qui se met à gueuler, alertant une autre nageuse : < Fais gaffe, il y a de la merde ! >
Une autre hurleuse se met à beugler : < C'est dégueulasse; il y a un salop qui a chié dans l'eau ! >.
Bien évidemment le maître-nageur rapplique à toute vitesse. Il s'empare d'une grande épuisette.

L'employé des bains arrive à récupérer tous les petits morceaux qui flottent au gré des vagues.
Sur la nappe brunâtre, il répand rapidement une poudre absorbante qui sent très fort le chlore.
La voix dans les hauts parleurs invite les baigneurs à quitter le bassin pour une demi-heure.

Notre ami sait à présent que le rôti de veau en sauce permet, lui aussi, d'être intensément créatif.
C'est donc en toute tranquillité qu'il retourne dans sa cabine pour s'habiller. En sifflotant...
Vu l'état de son maillot de bain, notre salopiot préfère l'abandonner au dessus du placard.

Pour jeudi prochain, il va tenter le gratin de cannellonis au parmesan...

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Il tente le gratin de cannellonis avant la piscine

Le jeudi matin, comme le mardi matin, il a piscine. Il est à se réjouir.
Aussi, le mercredi soir, il se prépare un "bon" gratin de cannellonis.
Un gratin de cannellonis au parmesan arrosé d'un bon Lambrusco.

A cet effet, il s'est acheté une boîte de cannellonis "Premier Prix".
De l'immonde bouffe industrielle élaborée avec les pires ingrédients.
La viande est constituée des pires abats et la pâte de farine blanche.

C'est un broyat fait d'os, de viscères, d'œils, d'oreilles qui fait la "farce".
Cette farce contenue dans des cylindres de farines aux pesticides.
La sauce n'a de tomate que le nom et est un composé chimique chinois.

C'est juste le parmesan qui est authentique, et la provenance indiquée.
La sauce est rouge grâce aux cochenilles élevées pour être broyées.
Il y des additifs, des colorants, des conservateurs et des adjuvants.

Notre héros réchauffe la boîte ouverte au bain-marie dans une casserole.
Pendant ce temps, il bouffe deux de ces ignobles yaourts de grande marque.
Le délicieux goût "pêche" est un composé chimique en provenance de Chine.

Il met les cannellonis réchauffés dans un plat pouvant aller au four.
Il saupoudre de parmesan râpé et verse un peu de pinard dessus. 280°.
L'odeur envahit sa cuisine. Il se picole un verre de Lambrusco chambré.

Notre ami se met à bouffer cette sous-merde. Il fait des efforts compréhensibles.
Ce genre de bouffe ressort le lendemain avec le même aspect qu'elle est entrée.
Il a du E 127, du E 234 et du E 342 tout autour de la bouche. Le rouge tâche...

Il se traîne lamentablement jusqu'à son lit pour s'y coucher, le ventre congestionné.
Le lendemain matin, ses viscères ont envie de se vider. Il serre les fesses. C'est dur.
Il ne peut même par fermer le bouton de son pantalon tellement il est ballonné.

Il arrive à la piscine avec déjà des coulures au fond de son slip. Le trop plein.
Il se déshabille et se dépêche d'aller à la douche avant de filer dans le bassin.
Au milieu du grand bassin, à peine a t-il descendu son maillot qu'il se vide dessus !

Dans un immonde gargouillis qui lui laboure les intestins, il se vide dans l'eau.
Une cascade qui semble s'écouler sans fin secoue son corps de multiples spasmes.
Le soulagement est intense, libérateur, "Faustien" et le laisse totalement épuisé.

La nappe brunâtre n'a jamais été aussi opaque, comme s'il y avait du sang.
D'innombrables petits morceaux non identifiables flottent dans cette diarrhée.
L'odeur est épouvantable. C'est un véritable maelström de matières fécales.

Une belle nageuse, dont le copain arrive dans l'autre sens, nage sans faire attention.
Par inadvertance, la belle baigneuse se retrouve à fendre de son corps, la flaque.
Trop tard ! Elle vient de s'en rendre compte. Elle en a plein les cheveux et s'agite.

< Put-hein, c'est de la merde ! > s'écrie t-elle à l'attention de son mec qui ne voit pas.
Trop tard ! Lui aussi se retrouve dans la marée brune, des petits bouts collés au visage.
< Put-hein, c'est qui l'enfoiré qui a chié dans la flotte ? > fait-il en beuglant avec force.

Le maître-nageur arrive en courant. Il est armé de sa grande épuisette et "pêche".
Notre ami, le ventre encore douloureux, est assis sur le bord de la piscine.
Les pieds dans l'eau encore claire, il admire son tout nouveau chef-d'œuvre.

Il se dépêche de filer. Une voix amplifiée demande aux baigneurs de sortir de l'eau.
Il retourne s'habiller. Il abandonne son maillot de bain sous une armoire à bouée.
Pour mardi prochain, il va tenter le couscous tajine mais cuisiné à sa façon...

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