morganna

Fatalité, éventualité, conséquences.... Vies

il y a 5 ans
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morganna il y a 5 ans

J ai engendré le jour et la nuit,
J ai bercé la douleur dans son lit,
J ai bordé les étoiles sans un bruit,
J ai brisé les embruns ennemis.

Aube après aube, dans le bain lacté,
Ses paupières roses j'ai baisées,
Caressant de mes mains blessées,
La douceur de ses courbes cendrées.

J ai vaincu les rêves et désirs enfouis,
J'ai pansé les blessures englouties,
J'ai bâti des citadelles assombries,
J'ai éventré les poitrines endormies.

Jour après jour sur sa vie j ai veillé,
Son corps d éphèbe j'ai façonné,
Accrochant aux nuages ses rires brisés,
La fougue de son être éveillé.

J'ai décimé des natures défraîchies,
J'ai heurté des murs et leurs hourdis,
J' ai dominé les coeurs décatis,
J'ai gonflé les voiles des soupirs asservis.

Soir après soir, sur les sols embrumés,
Ses maux enchaînés j'ai psalmodié,
Éteignant de mes larmes versées,
Le feu de son âme ensommeillée.

Mais je suis mort au matin,
Sur un lit de sable et de romarin,
Lorsque, repu, son être a lâché ma main,
Je ne fus plus qu'un simple pante humain.

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vyseee il y a 5 ans

Citation de morganna J ai engendré le jour et la nuit,
J ai bercé la douleur dans son lit,
J ai bordé les étoiles sans un bruit,
J ai brisé les embruns ennemis.

Aube après aube, dans le bain lacté,
Ses paupières roses j'ai baisées,
Caressant de mes mains blessées,
La douceur de ses courbes cendrées.

J ai vaincu les rêves et désirs enfouis,
J'ai pansé les blessures englouties,
J'ai bâti des citadelles assombries,
J'ai éventré les poitrines endormies.

Jour après jour sur sa vie j ai veillé,
Son corps d éphèbe j'ai façonné,
Accrochant aux nuages ses rires brisés,
La fougue de son être éveillé.

J'ai décimé des natures défraîchies,
J'ai heurté des murs et leurs hourdis,
J' ai dominé les coeurs décatis,
J'ai gonflé les voiles des soupirs asservis.

Soir après soir, sur les sols embrumés,
Ses maux enchaînés j'ai psalmodié,
Éteignant de mes larmes versées,
Le feu de son âme ensommeillée.

Mais je suis mort au matin,
Sur un lit de sable et de romarin,
Lorsque, repu, son être a lâché ma main,
Je ne fus plus qu'un simple pante humain.


Re-Bonjour !

Un fil conducteur, sorte de "trame-canevas", peut être ?
J'interprète une évolutivité dans ces poèmes...

Affaire à suivre (sourire + moue attentive)
Ou pas !


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