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                                                Dans les campagnes abusées de l'été 
 Résonne le tocsin d'une chapelle
 Aux murs mosaïque échevelés
 D'une grisonnante peinture craquelée. 
 Fini chasseur, rentre donc t'aliter, 
 La soupe brûle dans la chaumière allumée.
 Dans peu, fiers, monteront de garde
 Les astres que l'oeil du soleil darde. 
 
 Ils s'amoncellent les fiers nuages 
 Sur les champs repus de leurs labours, 
 Le ventre gonflé de bonhommie
 Affiche leurs pédants jolis atours. 
 Outres gavées jusqu'à la glotte
 Qu'une épingle de pin ferait exploser, 
 Ils s'avancent dans un mépris calculé 
 Sur les terres de sang et d'ocre doré. 
 
 La vierge ronronne, pure et immortelle, 
 Se couche sous la caresse lavande et miel. 
 Elle se pâme dans ses ultimes poussières, 
 Son parfum inonde le feu et le ciel. 
 Sucre indolent enivre qui lit et se perd, 
 Amende des amants les regrets éternels,
 A la fois mère et enfante en plein éveil 
 Elle est souveraine de la voûte de ciel. 
 
 Roucoule tourterelle au creux des bois, 
 Les ombres s'unissent aux foins glanés. 
 Souffles sur les brins de blé tranchés 
 En quête d'un ultime fougueux baiser, 
 Séducteurs impétueux de cent et mille lieues, 
 Tels de larges pantomimes endimanchés, 
 Ils largueront si dieu ou le diable le veut
 Le butin de leur ultime repas délecté.
                     
                                     
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                                                    stephanesan1973 (clôturé)
                        
                        
                             il y a 5 ans
                        
                                             
                    
                                                Il est joli, ton texte.
 
 Je valide.
                     
                                     
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                            Citation de stephanesan1973
                                
                                                                            Il est joli, ton texte.
 
 Je valide.
                                                                    
                            
                            
  
                                                Merci beaucoup  d'avoir apprécié 
 
  
                     
                                     
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                            Citation de morganna
                                
                                                                            Dans les campagnes abusées de l'été 
 Résonne le tocsin d'une chapelle
 Aux murs mosaïque échevelés
 D'une grisonnante peinture craquelée. 
 Fini chasseur, rentre donc t'aliter, 
 La soupe brûle dans la chaumière allumée.
 Dans peu, fiers, monteront de garde
 Les astres que l'oeil du soleil darde. 
 
 Ils s'amoncellent les fiers nuages 
 Sur les champs repus de leurs labours, 
 Le ventre gonflé de bonhommie
 Affiche leurs pédants jolis atours. 
 Outres gavées jusqu'à la glotte
 Qu'une épingle de pin ferait exploser, 
 Ils s'avancent dans un mépris calculé 
 Sur les terres de sang et d'ocre doré. 
 
 La vierge ronronne, pure et immortelle, 
 Se couche sous la caresse lavande et miel. 
 Elle se pâme dans ses ultimes poussières, 
 Son parfum inonde le feu et le ciel. 
 Sucre indolent enivre qui lit et se perd, 
 Amende des amants les regrets éternels,
 A la fois mère et enfante en plein éveil 
 Elle est souveraine de la voûte de ciel. 
 
 Roucoule tourterelle au creux des bois, 
 Les ombres s'unissent aux foins glanés. 
 Souffles sur les brins de blé tranchés 
 En quête d'un ultime fougueux baiser, 
 Séducteurs impétueux de cent et mille lieues, 
 Tels de larges pantomimes endimanchés, 
 Ils largueront si dieu ou le diable le veut
 Le butin de leur ultime repas délecté.
                                                                    
                            
                            
  
                                                Merci beaucoup pour ce texte somptueux (sincèrement, un grand bonheur à lire en apesanteur).     
                     
                                        Modifié il y a 5 ans, le mardi 16 juin 2020 à 19:55 
                                     
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                            Citation de morganna
                                
                                                                            Dans les campagnes abusées de l'été 
 Résonne le tocsin d'une chapelle
 Aux murs mosaïque échevelés
 D'une grisonnante peinture craquelée. 
 Fini chasseur, rentre donc t'aliter, 
 La soupe brûle dans la chaumière allumée.
 Dans peu, fiers, monteront de garde
 Les astres que l'oeil du soleil darde. 
 
 Ils s'amoncellent les fiers nuages 
 Sur les champs repus de leurs labours, 
 Le ventre gonflé de bonhommie
 Affiche leurs pédants jolis atours. 
 Outres gavées jusqu'à la glotte
 Qu'une épingle de pin ferait exploser, 
 Ils s'avancent dans un mépris calculé 
 Sur les terres de sang et d'ocre doré. 
 
 La vierge ronronne, pure et immortelle, 
 Se couche sous la caresse lavande et miel. 
 Elle se pâme dans ses ultimes poussières, 
 Son parfum inonde le feu et le ciel. 
 Sucre indolent enivre qui lit et se perd, 
 Amende des amants les regrets éternels,
 A la fois mère et enfante en plein éveil 
 Elle est souveraine de la voûte de ciel. 
 
 Roucoule tourterelle au creux des bois, 
 Les ombres s'unissent aux foins glanés. 
 Souffles sur les brins de blé tranchés 
 En quête d'un ultime fougueux baiser, 
 Séducteurs impétueux de cent et mille lieues, 
 Tels de larges pantomimes endimanchés, 
 Ils largueront si dieu ou le diable le veut
 Le butin de leur ultime repas délecté.
                                                                    
                            
                            
  
                                                Bonsoir ma belle Muse, content de te retrouver ici bas au royaume des terriens, auréolée de tes sublimes vers luisants, éclairant le forum de tes subtiles allégories  !  
 
            
                     
                                     
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                                                L'éveil des terres saurait-il faire endormir les cieux ? Des pleurs du ciel que la terre se dorerait le sourire.
 Je ne suis pas de près mais c'est beau à lire.Me faisant rappeller le petit tocsin au cou du mignon agneau.
 A dire,à ma moitié de chagrin :<< Au recul des temps le sombre avance.>>
                     
                                        Modifié il y a 5 ans, le mercredi 17 juin 2020 à 18:46 
                                     
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                            Citation de ihi
                                
                                                                            L'éveil des terres saurait-il faire endormir les cieux ? Des pleurs du ciel que la terre se dorerait le sourire.
 Je ne suis pas de près mais c'est beau à lire.Me faisant rappeller le petit tocsin au cou du mignon agneau.
 A dire,à ma moitié de chagrin :<< Au recul des temps le sombre avance.>>
                                                                    
                            
                            
  
                                                Félicitations, tu as une "belle plume" dont tu devrais nous faire profiter plus souvent  !   
                     
                                     
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                            Citation de ihi
                                
                                                                            L'éveil des terres saurait-il faire endormir les cieux ? Des pleurs du ciel que la terre se dorerait le sourire.
 Je ne suis pas de près mais c'est beau à lire.Me faisant rappeller le petit tocsin au cou du mignon agneau.
 A dire,à ma moitié de chagrin :<< Au recul des temps le sombre avance.>>
                                                                    
                            
                            
  
                                                Terre amère
 Emplie des sueurs de mes pairs
 Aux labeurs des étés 
 Aux tendres soirées 
 Emplit les sens éveillés
 Se repait des corps échauffés
                     
                                     
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                                                La pierre serait renversée,
  la place qu'autant  due.
 Se fait mourir au soir,
 l'éveil du matin espoir.
 Du rêve l'onde retentit loin,
 en mosaïque long chemin.
                     
                                        Modifié il y a 5 ans, le jeudi 18 juin 2020 à 15:55 
                                     
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                            Citation de valentin14vanves
                                
                                                                            Félicitations, tu as une "belle plume" dont tu devrais nous faire profiter plus souvent  !   
                                                                    
                            
                            
  
                                                Merci de m'avoir bien noté .
 Ça va se faire dès que possible.
 Au devoir d'agire ou,t'inervenir.
                     
                                     
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