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A l’ambre du jour qui se dépose sans bruit,
Se mêle encor insidieuse l’encre de nuit,
Sinueuse rivière d’or qui ondule sans fin,
Illumine l’horizon qui se pâlit de ses roses.
Dans le blanc laiteux qui s’étire paresseusement,
Les arbres secouent leurs bras engourdis,
et les oisillons se blotissent dans leurs nids.
Ecoute, passant, la chouette au long du chemin,
Elle montre la route du jardin des jasmins.
Ses grilles sont vertes et ses haies fleuries,
Enivrant est le parfum de ses branches garnies,
Généreuses au crépuscule comme à l’aurore,
Effluves d’orient qui murmurent et sarabandent,
Grisant œil, oreille et palais.
Les chants y sont nombreux, piaillements de mille feux,
Les ramages se disputent la beauté des pétales,
Ressac incessant de bruissements et de notes,
Rappelant au jardinet l’immensité des extérieurs.
Dans un coin, sous la chapelle de branches,
Tranquillement à l’abri des regards indiscrets,
Attend le métal défraichi d’une table vieillie,
Un simple pied et deux chaises assorties.
La rosée roule sur la rugosité de ses rouilles,
Bombant la délicatesse de ses fleurs sculptées,
Et l’araignée a fait de ses ornements son fief,
Qu’elle orne de diamants,arachnéenne parure.
Le jasmin compatissant lui a donné pour la nuit,
Une myriade de baisers pour couverture,
Fleurs encore parfumées qui paressent
Au seuil de leur ultime demeure.
Sur son plateau la théière fumante, de la menthe,
Rien d’autre que quelques verres,
Le vent chaud en seul compagnon de fortune
Invitant le passant sous le chant des oiseaux,
À profiter sous le jasmin d’un moment de repos.
Modifié il y a 6 ans, le vendredi 26 mai 2017 à 16:06
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Le jasmin est bien connu pour ses fleurs blanches très odorantes 
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Il.est une poésie à lui seul
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[quote login="morganna"]A l’ambre du jour qui se dépose sans bruit,
Se mêle encor insidieuse l’encre de nuit,
Sinueuse rivière d’or qui ondule sans fin,
Illumine l’horizon qui se pâlit de ses roses.
Dans le blanc laiteux qui s’étire paresseusement,
Les arbres secouent leurs bras engourdis,
et les oisillons se blotissent dans leurs nids.
Ecoute, passant, la chouette au long du chemin,
Elle montre la route du jardin des jasmins.
Ses grilles sont vertes et ses haies fleuries,
Enivrant est le parfum de ses branches garnies,
Généreuses au crépuscule comme à l’aurore,
Effluves d’orient qui murmurent et sarabandent,
Grisant œil, oreille et palais.
Les chants y sont nombreux, piaillements de mille feux,
Les ramages se disputent la beauté des pétales,
Ressac incessant de bruissements et de notes,
Rappelant au jardinet l’immensité des extérieurs.
Dans un coin, sous la chapelle de branches,
Tranquillement à l’abri des regards indiscrets,
Attend le métal défraichi d’une table vieillie,
Un simple pied et deux chaises assorties.
La rosée roule sur la rugosité de ses rouilles,
Bombant la délicatesse de ses fleurs sculptées,
Et l’araignée a fait de ses ornements son fief,
Qu’elle orne de diamants,arachnéenne parure.
Le jasmin compatissant lui a donné pour la nuit,
Une myriade de baisers pour couverture,
Fleurs encore parfumées qui paressent
Au seuil de leur ultime demeure.
Sur son plateau la théière fumante, de la menthe,
Rien d’autre que quelques verres,
Le vent chaud en seul compagnon de fortune
Invitant le passant sous le chant des oiseaux,
À profiter sous le jasmin d’un moment de repos.
C'est vraiment bien ...
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Merci beaucoup, c'est vraiment magique.
Cela me rappelle les oeuvres de Paul Verlaine.. je ne sais pas par quoi exactement, mais je sens quelque ambience insaisissable et émotionnelle
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Citation de "comptefermer"[quote login="morganna"]
C'est vraiment bien ...
Merci beaucoup tit soleil 
Ça fait longtemps qu on a plus discuté....
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Citation de "greatchuck"Merci beaucoup, c'est vraiment magique.
Cela me rappelle les oeuvres de Paul Verlaine.. je ne sais pas par quoi exactement, mais je sens quelque ambience insaisissable et émotionnelle
Merci d avoir pris le temps de le lire... ( f)
J espérais bien y faire passer un peu d ambiance oui, je ne fais pas souvent dans les descriptions.
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Allons enfant sous la lumière de la lanterne
Avancer dans le jardin aux mille sentiers
Nos ombres sur le sol danseront sans pudeur
Au rythme des libellules qui s’amourachent.
Dans l’herbe humide se perdront nos pas
Et aux branches s’écorcheront nos bras,
Vois comme le jasmin nous invite à languir
Paré de ses fleurs lourdes de senteur
Je n’ai point de désir autre que de goûter la nuit
Baignée de ses odeurs de miel et de chèvrefeuille
Avance sans crainte, belle audacieuse
Les branches feront de leurs bras notre toit
Et ta jupe aux reflets d’orange brillera sous la lune.
Asseyons nous pour contempler la céleste voute
Et ses étoiles qui s’annoncent comme des soldats en déroute
Sous le noir bien pâle de cette nuit comparé à tes yeux
À tes cheveux je glisserai une corolle de nacre
Et à tes lèvres volerai un chaste baiser.
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morganna
vous avez vraiment un grand talent, ne pensez jamais de stoper votre poésie.
j'aime beaucoup les vers et ainsi je vais suivre votre art, car cela me plait
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Merci Madou... dsl de n avoir pas vu ton message avant. Toujours un plaisir de te croiser 
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Bien le bonjour et merci greatchuck, cela me va droit au coeur
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fredvienne (clôturé)
il y a 6 ans
cro bien !!
merci fée !
un chaste baiser ??
alors je te le fais..
comme dans ton poème !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Ciel....chaste, toi ?
Te serais tu assagi ou caches tu ton jeu ? 
Mouaaaahhh tt doux
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fredvienne (clôturé)
il y a 6 ans
morganna
mdrrrrrrrrrrrrrr
heuuu
chuttttttttttttttttttttt
alors un baiser langoureux.............
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