normal-man

Vrai Mohamed et faux coran.

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Autrefois au temps d'Isaïe, c'est à dire au VIIIe siècle avant Jésus Christ, les commerçants qui exportaient leur marchandises de la Perse ou des Indes parvenaient à la méditerranée en suivant les pistes du désert Syrien. C'est par cette voie nordique que les princes de Dedan, de l'Arabie et de Cédar, que les marchands de Séba et de Rahma recevaient de l'Est des couvertures de chevaux, des agneaux, des béliers, des boucs, des pierres précieuses, de l'or et des aromates.
Longtemps après, la guerre et les querelles politiques entre les Romains et ces peuplades de l'Est du Moyen-Orient, en introduisant l'insécurité dans les régions qu'avaient traversées autrefois Abraham quittant le pays d'Hiran, obligèrent les marchands à changer d'itinéraire. Le commerçant n'a pas de pays ; plus exactement, il n'a pas d'âme. Il ne tient aucun compte des plus nobles et des plus profonds sentiments humains. Il n'a pas de nation, donc pas d'ennemi. Il n'a qu'un objectif : la richesse, la richesse pour en jouir dans un total et farouche égoïsme.
Un commerçant veut vendre, il vendra à n'importe qui. Il vendra même des marchandises qui, un jour ou l'autre, pourront être utilisées contre son pays et les propres membres de sa famille. Les pistes du désert syrien étant devenues incertaines, les marchands du VIe siècle de notre ère, qui ne veulent pas renoncer à exporter leurs produits, se tourneront vers le sud, créeront des dépôts sur les rives de la Mer Rouge, dans la presqu'île sinaïtique. C'est ainsi qu'un jour la Mecque devint une nécessité commerciale, née d'une bousculade politique au nord, et de la volonté de survivre chez les trafiquant orientaux. De la Mecque, les marchands, évitant, désormais les territoires sassanides, remontent vers le sud pour y trouver leur débouché traditionnel. La Syrie leur offre alors, comme par le passé, toute sécurité pour atteindre la Méditerranée.
Deux fois l'an l'été et l'Hiver, les riches Mecquois organisent des caravanes qui porteront vers le nord toutes les richesses orientales, les raisins de Taïf, les encens et les parfums de l'Arabie Méridionale , les ivoires et les poudres d'or de l'Afrique. Ces deux caravanes sont pour ainsi dire passées dans les mœurs Mecquoises. Les Actes de l'Islam, dans la sourate CVI, v. 1-2, recommandent de « prier » pour l'union des Koraïschites, afin qu'ils « s'unissent pour les caravanes de l'hiver et de l'été » .
La Mecque est maintenant l'un des plus grands centre du commerce oriental, avec ce que comporte tout point de jonction de peuplades primitives. Alors, comme aujourd'hui, on y vend des esclaves. Les prostituées y pullulent. Dans ses instincts les plus profonds, l'Arabe de cette époque et un primitif. Laissé à lui même, à ses débordements, personnels , l'Arabe de cette époque n'a pas le sens de la construction. Il est destructeur par nature. Quelques pays qu'il habite, ce pays est voué tôt ou tard à l'extinction et à la mort. Mais ce sauvage est religieux. Il est inintelligemment religieux. A La Mecque existe un centre nommé « la Ka' ba » . Déjà signalée au IIe siècle, c'est une espèce de caisse de 12 m. de longueur, 10m. de largeur et 15m. de hauteur, posée sur un socle de marbre de 25 cm., recouverte d'un tapis noir changé chaque année, et fournis par les Egyptiens qui considèrent ce don comme un insigne de privilège.
Dans cette Ka'ba, on avait placé depuis longtemps une pierre de couleur noire comme on en trouvait dans plusieurs sanctuaires syriens. On montre encore aujourd'hui dans la Ka' ba mecquoise une pierre de même couleur dont on ignore la date et la mise en place. C'est un ensemble de 3 éclats , ayant en tout 50 cm. de diamètre environ, serti dans un gros châton d'argent à 1 m. du sol, dans l'angle Est, près de la porte d'or incrustée d'argent qui donne accès à l'intérieur du temple.
Ce sont les musulmans, inventeurs de tant de légendes insensées, qui racontent que cette pierre fut apportée du ciel par l'archange Gabriel, dont Abraham et même Adam auraient autrefois posé les fondements !

Au VIe siècle, la Ka'ba était devenu un bric-à-brac de cailloux, pour la plupart non sculptés, ramassés sur les routes désertiques de l'Arabie. Il y avait très peu de statues dans ce sanctuaire. Les cailloux étaient censés représenter des divinités. On comptait autant de dieux ou de déesse que je jours dans l'année. Il y en avait pour tous les gouts, pour toutes situations, pour toutes les tribus, pour les semi-sédentaires et les bédouins. On leur faisait des dons, on leur offrait des sacrifices, on les conjurait par des baguettes, on dansait aussi et on trépignait autour de la Ka'ba. Les Actes de l'Islam nous en conservé le nom de trois déesses qui semblent avoir fait l'objet d'un culte particulier : Allât, al-'Ouzza, et Manât, auxquelles on peut adjoindre le dieu Wadd, ou dieu Amour. Voilà à peu près tout ce que l'on sait du vieux fond sémitique du panthéon mecquois. Les Actes de l'Islam parlent aussi d'un rapport récent de divinités : Souwâ, Yagoût, Ia'ouk, et Nasr ; mais on ignore la date de naissance et le lieu d'origine de ces nouvelles divinités de la Ka'ba.
Dans la Mecque de la fin du VIe siècle , la grande masse de la population est formée d'arabes polythéistes qui vénèrent des cailloux ramassés dans la Ka'ba à coté de la pierre noire. Un des parents de Mohammed aurait été un des derniers gardiens connus de ce sanctuaire, un genre de bedeau.
Il existe aussi une communauté juive conduite par un rabbin de haute classe, homme remarquable, extraordinairement cultivé, fin connaisseur de la bible hébraïque, des Midraschim, du Talmud, possédant l'hébreu, l'araméen, probablement le Syriaque. Ce Rabbin pieux, zélé, constatant la pénurie intellectuelle et religieuse des Arabes, va concevoir l'immense projet de convertir ces êtres primitifs à la religion de Moïse. Pour atteindre ce but, il jettera le grappin sur un Arabe déluré, Mohammed, marié à une juive, Khadîdja. C'est là toute l'histoire des origines de l'Islam, qui n'est autre que la conversion des polythéistes arabes au Dieu unique d'Israël.
Il existe enfin à la Mecque un troisième groupe religieux. Les chrétiens forment, en effet, une communauté, mais une communauté peu reluisante. Ils habitent les bas fonds de l'agglomération Mecquoise ; petits artisans sans avenir, ils vivotent à la journée. Leur curé ou leur évêque a bien entendu parler des entreprises du rabbin, mais sans y prêter grande attention. Il est pieux, classiquement pieux. Il connait les évangiles, mais comme il est arrivé à plusieurs reprises dans l'histoire de l'Eglise catholique, son zèle reste somnolent devant le danger qu'il n'a pas su apprécier à sa juste valeur. Quand il interviendra pour stopper la conversion des Arabes au judaïsme, il sera trop tard.


Aucun document ne nous renseigne sur la date exacte de la naissance de Mohammed. Nous ne voulons pas répéter une fois de plus toutes les folles hypothèses qui circulent dans tous les livres musulmans et des savants orientaux sur ce point. Tout rapprochement entre la naissance de Mohammed, l'année de l'éléphant et la sourate CV, n'est que pure ineptie. Cette sourate CV contient cinq versets :
1. N'as tu pas vu comment ton seigneur à traité les hommes de l'éléphant ?
2. N'a-t-il point fait tourner leur stratagème en confusion ?
3. N'a t-il point lancé contre eux des oiseaux, par vol,
4. qui leur jetaient des pierres d'argiles,
5. en sorte que ton seigneur en fit comme un feuillage dévoré?
En quoi, les hommes de l'éléphant, les petits oiseaux, les pierres d'argiles, peuvent-ils nous renseigner sur la date de naissance d'un enfant ? Il faut avoir une imagination vraiment fertile et désorientée , pour créer de pareilles élucubrations.
D'après les conjectures plus sérieuse du professeur Lammens, admettons que Mohammed soit né aux environs de 580, et, si nous ne voulons pas pêcher par présomption, avouons tout simplement que nous n'en savons rien. On peut admettre toutefois, que, dans le dernier quart du VIe siècle de notre ère, et né à la Mecque un petit Arabe qui épousera plus tard une juive, laquelle lui fera quitter ses idoles de la Ka'ba pour adopter la religion d'Israël.
Ce petit garçon s'appela-t-il Mohammed, c'est possible. Ce qui est certain, c'est que tôt ou tard on l'appela de ce nom.
Sa propre famille était pauvre, aux dire du juif auteurs des actes de l'Islam, sou. XVIII, 8 : « Il t'a trouvé pauvre, et il t'a enrichi ». Devenu orphelin dès son jeune âge Mohammed aurait été recueilli par un de ses oncles, Aboû Talib, qui essayait de gagner sa vie en cumulant les fonctions de bedeau de la Ka'ba et de caravanier. C'est dans ce milieu de fétiches et de chamelier que vivotait Mohammed. Naturellement, on ne lui apprit aucun métier. A huit ans il est pratiquement sur le Pavé. Il a bien des parents riches, mais ils ne veulent s'occuper d'un galopin de cet âge, qui commence à trainasser dans les ruelles de la Mecque. L'enfant paraît cependant intelligent et déluré. Aboû Talib conçoit alors l'idée de l'emmener avec lui dans les caravanes qu'il conduit vers Gaza : Bonne occasion de lui faire gagner quelques sous. Ce petit malin de Mohammed doit se trémousser de joie à la pensée d'aller si loin et de voir du pays. Il va pouvoir se jucher sur un chameau, se fourrer entre les marchandises, et piailler comme un grand. Très vite, il se fait une réputation de débrouillard. On pressent déjà qu'il ira loin. En fait, on est content de ses services. On en parle dans les gourbis. C'est un garçon très avisé. Les années passent... Pourquoi donc ne se marie-t-il pas ? Il a vingt ans et pas encore de femmes. D'ou vient cet anomalie chez ce grand jeune Arabe ? Au fait, y a-t-il une anomalie ?
Plus tard, on verra que Mohammed avait un tempérament si sensuel, que ses compatriotes eux même en seront scandalisés. Nous ne sauront jamais comment Mohammed passa sans femmes sa jeunesse, qui ne dût cependant pas être exempt d'aventures. Le contraire serait inconcevable.
Aujourd'hui, la Mecque est en fête. Mohammed se marie à l'âge de vingt-cinq ans. Nous sommes au début du VIIe siècle, disons en 605, si Mohammed est né en 580 comme le veut Lammens. Il épouse sans doute une femme de bonne famille, d'une riche famille de commerçants, comme c'est la coutume chez ce peuples primitifs ou les sens sont toujours en avance sur l'esprit. C'est l'habitude aussi qu'un jeune homme qui se marie pour la première fois épouse une vierge dont, le premier, il prendra possession. Il y a beaucoup de monde à ce mariage. La famille du fiancé est tellement nombreuse ! Dans la cohue il y a son tuteur Aboû Talib qui n'aimant pas les juifs, est inécontent du mariage de son neveu. Il y a aussi l'oncle Hamza ; l'oncle Aboû Lahâb, graisseux et suffisant, lui aussi anti-juif ; l'oncle Abbas et des tantes en pagaille, et des cousines de tout acabit. Dans cette cohue étourdissante, on se figure aisément le couple parcourant les rues de la Mecque, au son des tams-tams et des youyou.
Essayons d'approcher et de d'apercevoir la fiancée, cette jolie fille qui va faire le bonheur de son mari. Où est-elle ? Affublées de vêtements aux couleurs vives, jaunes, rouges et verts, la voici qui s'avance. Aux sourires de la foule, nous devinons qu'elle est la victorieuse du jour. C'est la femme de Mohammed. Mais... Mais... C'est une vieille femme ! Elle a 40 ans. Elle marche pompeuse et triomphatrice. Il n'est pas donné à toutes les vieilles de décrocher un si beau jeune homme. Elle, Khadidja, a réussi ce coup extraordinaire. Le cortège est comique. Peut être n'avait-on jamais vu à la Mecque un couple aussi dépareillé. On imagine facilement les quolibets lancés par cette foule sensuelle à l'adresse du jeune mari. Les uns devait dire : « Ne t'en fais pas, la vieille est riche, tu n'auras pas de soucis ». Les autres lui chuchotaient à l'oreille : « Les jeunes filles ne manquent pas autour de la Ka'ba ni parmi les nomades, pour remplacer ta vieille à l'occasion ». Mais tous comptaient sans le caractère de Khadidja. Elle était vieille, certes, pour un tel jouvenceau ; mais elle avait du tempérament et connaissait les hommes. C'était une femme de tête, réputée comme une des meilleurs commerçantes de La Mecque. Elle réussissait dans toutes ses entreprises et elle était riche. Mais avec elle, il fallait marcher droit. Elle était taillée pour commander. On lui impute même l'initiative de son mariage avec Mohammed. En tout cas, elle le tient solidement. Elle le tiendra toujours en bride. Elle forcera sa fidélité. Mariée une première fois à un agioteur, elle balancera sans doute son second mari, par ce qu'il ne faisait pas son affaire. Elle n'aimait pas les hommes inutiles et encombrants. C'est alors qu'elle jeta son dévolu sur Mohammed.
Quelle femme étrange que cette Khadidja ! Elle avait sans doute besoin d'un homme d'affaire, mais d'un homme qui fût un homme ; et elle s'empara d'un jeune homme sans fortune. Elle savait qu'ainsi son autorité de fer s'exercerait plus facilement sur lui. Cependant il était jeune, d'un tempérament fougueux. Pour le conserver bien à elle, avait elle encore les charmes nécessaires ? Elle voulut des enfants à elle; elle en eut peut être. Au fond, Khadidja devint pour Mohammed une chaine permanente. Seule, sa mort rendra la liberté à son « fidèle époux ».Nous n'en sommes pas encore là. Mme Mohammed n'est pas morte. Elle règne sur un mari qui a toujours peur de perdre sa situation. Cette Khadidja était une femme ambitieuse. Elle l'avait montré le jour de son mariage; elle avait bravé les moqueries des Mecquois en épousant un jeune garçon tout fringant. Pendant ses années de mariage, elle sut le maintenir malgré lui dans la fidélité conjugale apparente. Au fond, quelle était cette femme ? Une Juive, une commerçante. Mohammed avait épousé une Juive, (au XVIIe siècle certains historiens arabes prétendaient même que la mère de Mohammed était juive, elle aussi), ce qui nous explique toute son évolution religieuse à laquelle nous allons assister et qui va se dérouler d'une façon impeccable. Mme Mohammed exigera de son mari l'abandon des idoles de la Ka'ba et sa conversion au Dieu d'Israël.
Le ménage Khadidja-Mohammed n'alla pas toujours sans heurt. Nous pouvons du moins le soupçonner à la lecture de la sourate CXI, dans laquelle nous voyons Mohammed maudire son oncle Aboû Lahâb, anti-Juif comme nous l'avons dit :
1. Périssent les mains d'Aboû Lahâb. Qu'il périsse !
2. Ses richesses et sa fortune ne lui serviront de rien.
3. Il sera exposé à un feu ardent,
4. tandis que sa femme, portant du bois,
5. aura au cou une corde de fibres de palmier.

Que d'inepties les historiens n'ont ils pas débitées dans l'analyse de cette sourate ! Mohammed, disent-ils, aurait attaqué violemment son oncle par ce que ce dernier refusait de reconnaître la religion nouvelle annoncée par son neveu ! Aboû Lahâb nous est présenté à cette époque comme le pire ennemi de l'Islam, révélé par Allah ! Ne nous laissons surtout pas manœuvrer par ces érudits romanciers. Voyons ! de quoi s'agit-il ? Cette sourate CXI, date d'une époque où Mohammed n'est pas encore accaparé publiquement par les juifs. On n'y trouve, en effet aucune trace de judaïsme. Mohammed vous apparait ici tel qu'il est, rancunier et violent. S'il maudit son oncle, ce n'est certes pas par ce que ce dernier refuse d'admettre la nouvelle religion. En ce temps-là, il n'est pas encore question d'Islam, copie exacte du judaïsme, que le Rabbin de La Mecque n'enseignera que bien plus tard à Mohammed et aux Mecquois. La discussion, dans cette sourate CXI, ne porte pas sur le problème religieux. On aurait tort de parler ici de révolution sociale inaugurée par le « prophète » !
Pour quelle raison nos fameux coranisants veulent-ils absolument faire de Mohammed un précurseur du socialisme politique ! Mohammed n'est qu'un disputailleur. C'est la rancune que nous trouvons dans ces bribes de phrases. Les exégètes en chambre, parlent de prédication, de plan social, voir de révélation ! Il n'y a rien de tout cela dans les paroles de Mohammed. Ne prêtons pas à cette homme notre mentalité du XXe siècle. Pour nous, Mohammed est, à cette époque, un homme aigri hargneux. C'est ainsi d'ailleurs qu'il nous apparait dans les premiers textes des actes de l'Islam. D'ou lui vient ce caractère acide et violemment excité ?Ne serait-il pas le fait de sa femme ? Il nous faudrait alors imaginer bien des scènes de ménages ! Mohammed aurait il manifesté quelques velléités de quitter se chère épouse ? Lui aurait-elle reproché sa conduite, en lui rappelant sur un ton amer qu'il était pauvre quand elle l'a accueillit à son foyer ? Elle avait tout fait pour lui. Et ses parents à lui qu'avaient-ils fait ? Ils l'avaient laissé dans la misère. Ces reproches de la vieille étaient connus. Ils avaient franchi le seuil du gourbi conjugal. Plus tard dans la sourate XCIII, le rabbin, reprendra exactement le même argument : « Ton seigneur t'a trouvé pauvre et il t'a enrichi ». Le rabbin donnait ainsi pleinement raison à l'acariâtre épouse de Mohammed. - Ah oui, ils sont beaux tes parents. Toi Mohammed tu es mon mari. Ma fortune je la partage avec toi. Va crier à toute cette racaille incapable d'un geste de bienfaisance, va lui crier tout notre mépris ! Va dire à tes parents tout ce que nous pensons d'eu : « Qu'il crève ton oncle Aboû Lahâb ! et que sa femme soit maudite ! » C'est le seule texte dans les actes de l'Islam ou il est question d'une femme en particulier, pour la maudire et l'insulter. Ce n'est pas l'habitude qu'un Arabe maudisse et insulte en public, une femme connue. Il n'est pas douteux que dans ces invectives, nous retrouvions l'influence d'une autre femme : Khadidja. En maudissant sa tante, c'est sa propre femme que défend Mohammed. Dans ces querelles de ménages, nous sommes loin d'un plan social conçu par Mohammed, loin aussi des révélations divines, plus loin encore d'un Mohamed contemplatif. retiré sur le Mont Hira, tout pantelant sous le choc des révélations d'Allah, et revenant se faire ravigoter par son épouse, à la foi tremblante d'émotion et de suffisance.
Comment peut on croire aujourd'hui encore (1929) à de pareilles balivernes, qui ne reposent que sur un prurit d'imagination, alors que nous possédons des textes, dans les Actes, qui nous laissent apercevoir quelques traits de la réalité, réalité beaucoup plus prosaïque, il est vrai, que toutes les chimères inventées par quelques bluffeurs arabes et répétées avec admiration par les grands savants occidentaux ? Dans tout cela, ou est l'Islam ? Mohammed ne pouvait y penser à cette époque. L'Islam n'est pas sa création, et le rabbin de La Mecque n'est pas encore intervenu officiellement dans sa vie. Seule, l'ombre de Khadidja se projette sur les faits et gestes de son mari.
Conversion de Mohammed au judaïsme
Le culte des idoles bat son plein à la Mecque. Sédentaires et nomades se rassemblent autour de la Ka'ba au départ et au retour de chaque caravane. On y danse; on conjure le sort; on offre des sacrifices; il y a là de gros trafiquants arabes et juifs, ceux des Indes et ceux d'Afrique; des miséreux qui grouillent et tendent leurs mains accrochées au bout de bras longs et décharnés; des aveugles aux yeux suintant de crasse. Or, voici qu'une voix s'élève au milieu de ce troupeau hétéroclite. Jamais on avait entendu pareil langage. Les pauvres bougres, graisseux et scrofuleux, groupés autour de la Ka'ba, entendent bien, mais ne comprennent rien. Ils se détournent, haussant les épaules. L'orateur, lui, a puisé les termes de son discours dans les méditations séculaires de ses ancêtres. « Je le jure par Yawhé qui a crée le mâle et la femelle. Celui qui fait l'aumône et qui craint Dieu sera récompensé. Quant à celui qui est avare, emplit de suffisance, il sera précipité dans l'abîme. A quoi lui servira sa fortune ? Je vous avertis dès maintenant d'un feu qui flamboie, réservé pour celui qui ne craint pas ! » (Sour. XCII). Ne croirait-on pas entendre l'auteur des Proverbes, XV, 16 : « Mieux vaut peu avec la crainte de Yawhé qu'un trésor avec l'inquiétude » ; et David n'a-t-il pas chanté dans le Ps. XXXVII, 16 : « Mieux vaut peu du juste, que la fortune abondante du méchant » ?
Comme il connaît bien la Bible, cet orateur de La Mecque, qui dés le début de sa prédication divise l'humanité en deux catégories : Les Craignants-Dieu qui croient en la Résurrection, au Jugement dernier, au Paradis, et à l'Enfer; et les Infidèles, les avares et les orgueilleux. On ne trouve dans ces récites que récits de l'Ancien Testament, théologie biblique, réminiscence talmudiques ! Tout est juif dans le sermon de ce prédicateur public :
Je le jure par le figuier et l'olivier
Je le jure par le Mont Sinaï
.....
Ceux qui croient et font le bien
recevront une rétribution (Sour. XCV).

Personne n'échappera au Jugement. Comme l'a proclamé l'auteur de l'Ecclésiastique, chaque individu sera pesé sur sa propre balance. Tout est inscrit dans un Livre de vie, comme le chante à plusieurs reprise le Psalmiste.
Quel est donc ce prédicateur qui ridiculise les idoles de la Ka'ba; qui annonce l'existence d'un Dieu Unique, la résurrection des corps, la récompense et le châtiment eternel; qui jure par le Mont Sinaï, par l'olivier et le figuier, les deux arbres du bonheur terrestre dans l'Ancien Testament ? Ce prédicateur ne connaît que la religion d'Israël. En honnête critique, nous sommes bien obligé de conclure que ce prédicateur est juif.
Cette conclusion, c'est lui même qui nous l'offre. Tout ce que je vous annonce dit-il, est contenu dans les feuilles vénérées (sour. LXXX, 13-16), les feuilles de Moïse et d'Aaron (sour. XXXVII, 114-120). Mecquois idolâtres, qui adorez des cailloux inertes et impuissants, vous ne savez donc pas que le Dieu créateur à parlé ? Oui, il à parlé ici, sur la montagne de l'Ouest toute proche, sur le Mont Sinaï, à Moïse au milieu des éclairs ! Il lui a révélé les principes de la voie droite, dans la nuit qui a appris au monde la Destinée de l'Homme. C'est Yawhé qui, dans cette nuit célèbre, à révélée à Moïse le Coran hébreu, le seul Coran qui ait jamais existé, le Coran glorieux du Mont Sinaï (sour. LXXXV, 21-22) Mecquois qui m'écoutez, le connaissez vous, ce Coran de Moïse que vous pouvez voir dans notre synagogue ?
C'est ce livre de Moïse qu'annonce à La Mecque un prédicateur juif. Par quelle folie, par quelle aberration, par quel bluff est-on arrivé à parler d'une révélation d'Allah à Mohammed sur le Mont Hira ? d'une révélation de 6.226 versets que Mohammed aurait oubliés, et qu'Allah compatissant lui aurait récités à nouveau, bribe par bribe ? d'une enquête religieuse de Mohammed dans les tavernes juives et chrétiennes ? d'une armée de dactylos qui auraient transcrit, sans doute après le déjeuner de midi, les paroles de Mohammed en transe, sur des côtes de moutons ou de vaisselle cassée ? Nous sommes en plein ridicule. Jamais histoire religieuse n'a été racontée avec autant d'abêtissement !
Tout est cependant si simple. Les discours contenus dans les Actes de l'Islam ne contiennent absolument rien qui ne soit pas spécifiquement juif. En d'autres termes, tout les discours contenus dans les actes, sont exclusivement et essentiellement biblique. Ils ne peuvent par conséquent avoir pour auteur qu'un juif, un juif qui connaît la bible, le Talmud et toute la littérature juive. Ce juif instruit ne peut être que le rabbin de La Mecque, le chef de la synagogue. Tout cela est d'une clarté irréfutable.
Les riches Mecquois qui ne pensent qu'à leur trafic sont agacés par la prédication de ce rabbin. Ils ne veulent pas se mettre à la remorque des juifs.
Malheur au calomniateur acerbe
qui a amassé une fortune et l'a comptée et recomptée !
Il pense que sa fortune l'a rendu immortel ! (sour. CIV, 1-3)
Périssent les mains d'Aboû Lahâb. Qu'il périsse !
Ses richesses et sa fortune ne lui serviront de rien. (sour. CXI, 1-2).

Pour l'instant, l'auditoire du rabbin est toujours composé de riches marchands de La Mecque, qui ne veulent pas renoncer à leurs idoles ancestrales, pour se rallier au Dieu d'Israël. Renoncer à leurs idoles équivaudrait à abandonner leurs plaisirs et à freiner leur besoins de jouissance. Le riche, par ce qu'il est riche, ne pense qu'à s'enrichir toujours d'avantage, et il est sourd aux paroles de bonté et d'aumône.

Mais parmi les riches de La Mecque, il en est un cependant qui écoute cette singulière prédication. C'est Mohammed, le mari de la commerçante juive Khadidja. Et le soir, clandestinement, il se faufile à la faveur des ténèbres , la tête cachée dans son burnous, dans le gourbi du rabbin, pour y apprendre laborieusement l'objet de la prédication. La nuit, on apprend mieux, on retient mieux, on a pas l'esprit accaparé par les vastes soucis des affaires :

O (toi) enveloppé d'un manteau !
lève-toi la nuit quelques temps,
la moitié ou moins de la moitié de la nuit
Ou un peu plus, - et psalmodie avec soin la Prédication
Nous allons te communiquer une parole grave; en vérité, la (psalmodie) nocturne (marque) une empreinte profonde...
Dans le jour, tu as de vastes occupations (sour. LXXIII, 1-7).

Mohammed apprend ainsi qu'il n'existe qu'un seul Dieu, que ce Dieu Unique a parlé aux hommes, que ses paroles adressées à Moïse sur le Mont Sinaï ont été consignées dans un livre, un Coran. - Tu ne peux lire le Coran hébreu, mais je vais t'en raconter les belles histoires, les histoires d'Abraham, d'Isaac, de Joseph, de Moïse. Tu vas les répéter avec moi, jusqu'à ce que tu les saches par cœur. « Nous t'enseignerons à réciter et tu n'oublieras pas » (sour. LXXXVII, 6).
Mohammed est un bon élève. Il est même enthousiaste. Il voudrait avancer plus vite encore, sa langue s'embrouille et le rabbin est obligé de modérer son élève pour l'obliger à répéter correctement les paroles du maître, que celui ci lui expliquera ensuite clairement :
Ne remue point ta langue, en le disant, pour en hâter l'expression !
.....
Quand Nous le prêchons, suis-en la prédication, ensuite, à Nous son expositions ! (sour. LXXV, 16-19).

Quand il rentre à la maison, il ne reçoit de sa femme que des compliments, le cher Mohammed ! Khadidja, la juive, est toute heureuse, quand, un beau jour, son petit mari lui récite fièrement sa nouvelle profession de foi dictée par le rabbin :
1. Dis : Il est unique, Yawhé
2. Yawhé il est seul.
3. Il n'a pas engendré et n'a pas été engendré.
4. Personne n'est égal à Lui (sour. CXII).

Quelle jolie profession de foi juive ! Yawhé est unique. Il n'a pas eu de commencement et n'aura pas de fin. Personne ne peut lui être assimilé. Personne n'est Dieu, excepté Lui.
Mohammed vient d'abandonner les fétiches de ses ancêtres, de ses parents, de son oncle Aboû Lahâb, de son oncle Aboû Talib, le bedeau de la Ka'ba. Il n'a plus en tête que la religion de sa femme ! Par sa profession de foi, Mohammed cesse d'être un membre de tribu arabe. Il entre désormais dans la communauté juive.

Mohammed ne s'est pas converti pour lui seul. Il rend public sa conversion. Solennellement il brise tout lien religieux avec les idolâtres de La Mecque. Dans la ville arabe, cette conversion fait scandale, suscite des remous. Ce fou, marié à une juive, n'allait il pas, en adoptant le Dieu de sa femme, risquer de ruiner le vieux panthéon de La Mecque, orgueil des sédentaires et des nomades ? Il n'y en avait point de pareil dans toute l'Arabie !C'étaient auprès de la Ka'ba que les caravaniers se donnaient rendez vous. Depuis longtemps, elle était le point de ralliement des nomades, le centre ou l'on échangeait les serments, ou se scellaient les contrats d'affaires. - Mohammed, tu es fou de vouloir ruiner un sanctuaire qui a fait la richesse de nos pères et constitue maintenant la gloire de notre pays ! Tu nous ruines, et tu nous ruines au profit des juifs ! Mais le rabbin, veille sur son disciple :

1. Dis (-leur Mohammed) : O Infidèles !
2. Je n'adorerai pas ce que vous adorez.
3. Et vous, vous n'adorerez pas ce que j'adore.
4. Et moi, je n'adorerai pas ce que vous adorez.
5. Et vous, vous n'adorerez pas ce que j'adore.
6. A vous, votre religion. Moi, j'ai la mienne. (sour. CIX).

Comme le rabbin, Mohammed parle maintenant du Dieu Unique, créateur du ciel et de la terre; d'Adam, du Démon, de Noé, d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, de Joseph, de David et de Salomon. Il sait que Yawhé est apparu à Moïse pour lui dicter sa Loi.

Auprès de Mohammed, il n'y a jamais eu d'Allah révélateur, mais tout simplement un Juif. Et c'est ce Juif qui lui raconte et lu enseigne les grandes histoires de la Bible hébraïque.
Sans scrupule, nous devons balayer de nos livres et de nos esprits les insanes élucubrations sur le tempérament contemplatif de Mohammed, sur le caractère auditif de ses révélations, sur les suées et les transes du « Prophète » après chaque susurrement d'Allah. Toute cette érudition séculaire constitue une véritable Somme de toutes les inepties que peuvent inventer la sottise et la malice humaines. Un seul fait est certain, qui ressort en toute clarté de l'étude des Actes de l'Islam : un Arabe, Mohammed, mari de Khadidja, après avoir suivit les leçons d'un rabbin, s'est converti au judaïsme parmi les Arabes. Il ne pouvait faire que cela. A La Mecque nous ne le verrons jamais assumer la moindre initiative apostolique. Mohammed ne sera rien de plus que le porte parole d'un juif, l'élève d'un rabbin, pour une entreprise strictement et absolument juive.

Quant au rabbin, quel était son but en convertissant Mohammed au judaïsme ? Compter une recrue de plus pour la synagogue ? Certes, il y a cela. Mais il y a plus encore, en effet le rabbin prêchait déjà en public, avant de jeter son dévolu sur le mari de Khadidja. A cette époque il avait déjà défini son idéal. Il cherchait à judaïser, non pas un homme mais une race. C'est pour atteindre cet objectif que le rabbin s'adjoint un homme, un homme de race arabe. Mohammed, après sa conversion, se mettra totalement au service du Juif, pour la réalisation de cet audacieux projet.

En tout cela, Mohammed est-il sincère ? S'est-il converti de plein cœur à la religion juive ? Aucun textes des Actes, aucune tradition musulmane, ne fait la moindre allusion à Khadidja dans cette affaire. Mais pour comprendre l'attitude de Mohammed, replaçons nous quelques instants, d'une façon normale et réelle, dans son milieu familial. Voici un homme qui fréquente les milieux juifs, qui apprend et récite par cœur des passages importants de la Bible. Sa femme le savait bien. Les allées et venues, surtout le soir, de Mohammed chez le rabbin, ne pouvaient échapper à Khadidja. Et si Mohammed continuait ses relations avec les juifs, si il répétait en public les paroles que lui enseignait le chef de la synagogue, il ne pouvait le faire qu'avec le consentement de sa femme. Sans quoi Mohammed n'aurait jamais put esquisser le moindre geste de dissidence : le divorce le guettait, et avec le divorce la ruine. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la conversion de Mohammed à la religion d'Israël s'est faite avec le consentement de Khadidja. La vérité est sans doute plus catégorique. C'est poussé par sa femme elle même, « asticoté » par le rabbin, que Mohammed, - le petit garçon du ménage - abandonna les idoles nationales, pour adopter le dieu des juifs et le crier bien haut.

Supposons un seul instant, que Khadidja ait été idolâtre et arabe. Comment aurait elle supporté un mari renégat, qui aurait repoussé ouvertement les traditions ancestrales, pour se mettre à prier à la mode juive, pour se prosterner avec les juifs en entendant le nom de Yawhé pour consacrer maintenant ses loisirs à apprendre par cœur les histoires bibliques de la création, de Noé, d'Abraham, de Moïse, à les raconter à ses compatriotes ahuris et gouailleurs, se moquant de ce grand nigaud, incapable de parler sans l'aide d'un juif qui ne le lâchait pas d'un pouce et qui lui dictait les réponses aux railleurs qui l'accablaient de leurs sarcasmes ? Sans le consentement de sa femme, Mohammed n'aurait jamais pu déserter le Panthéon arabe, risquer son honneur en devenant l'apôtre d'une religion étrangère et maudite, et s'offrir, en connaissance de cause, à la risée et au mépris de tout ceux qui le connaissaient. Pour braver toute les haines, Mohammed devait se sentir fortement soutenu par son épouse; non seulement soutenu, mais sans doute poussé par elle. Il est possible, probable même qu'elle lui ait mis en main ce marché : ou la conversion au judaïsme, ou le divorce. Mohammed qui fut toujours timoré devant sa femme, était pris au piège. D'un coté, les Mecquois, les membres de sa famille fidèles à leurs dieux, ne comprenaient pas qu'un Arabe, leur neveu, leur cousin, puisse adopter une religion étrangère. (Ces parents ne comprendront qu'après avoir reçu quelques petits cadeau du chanceux Mohammed ! Les riches resteront idolâtres; mais les pauvres gratifiés de quelques dirha, se convertiront au judaïsme. L'Islam à ses début, n'est qu'une petite affaire de famille, bien organisée par Mme Mohammed). De l'autre coté, Khadidja et le rabbin cherchant à faire du neveu d'Aboû Talib l'apôtre de la religion juive. Les attaques des Mecquois se déclenchèrent avec une telle violence que, à plusieurs reprises, le pauvre Mohammed fortement ébranlé, pensa revenir à sa religion native. Mais en fin de compte, entre Khadidja et les Mecquois, Mohammed choisit sa femme, qui fut sans doute une excellente auxiliaire pour le rabbin de La Mecque. On peut se demander pourquoi elle attendit si longtemps, - dix et quinze ans peut être -, pour décider son mari à se tourner vers le Dieu des Juifs. Mais rien ne nous indique qu'elle attendit aussi longtemps pour parler de Yawhé à Mohammed, idolâtre aussi stupide que tout ses parents, amis et connaissances. Cependant, pour faire le pas décisif, il fallait une circonstance extraordinaire. Nous avons que l'union n'était point parfaite entre Mohammed et certains membres de sa famille. Khadidja avait réussie à « monter » son mari contre eux. Jamais encore on avait vu un Arave maudire publiquement une femme, et c'est pourtant ce que fit Mohammed pour l'une de ses tantes. Vengeance de Khadidja sans doute ! Khadidja en poussant son mari dans le gourbi du rabbin, crut-elle jouer un mauvais tout à sa belle famille ? Ne vit-elle pas dans ce geste, un moyen de parfaire sa propre vengeance ?


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