zapataaa

Besoin d'un nouveau mouvement pour changer de système

il y a 12 ans
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zapataaa il y a 12 ans

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, nous vivons en crise. La crise financière s'est très vite transformée en crise économique, et elle commence à se transformer en crise politique, dans certains États du monde, comme la Grèce (où un parti néonazi a fait son entrée au Parlement, il y a une montée des deux extrêmes), en Hollande, l'extrême-droite fait pression sur le gouvernement, et en France, il y a aussi une montée de la gauche radicale avec le Front de gauche, et aussi de l'extrême-droite avec la vague Marine Le Pen. L'Europe se radicalise, vers la gauche et vers la droite, des tensions vont monter... Nous recréons le schéma des années 30.

Afin de contrer ça, il nous faut un mouvement qui sache voir le bon côté de cette crise, et qui essaie de proposer un autre système, cette fois réellement basé sur le peuple, sur l'autogestion, nous ne sommes pas dupes, une démocratie représentative n'est pas une réelle démocratie. Ce mouvement devra radicalement rompre avec ce système pseudo-démocratique, et donc oui, il devra être révolutionnaire. Ce mouvement devra prôner l'autogestion, l'entraide (qui est possible, les individualistes veulent conserver ce système et donc disent leur vérité).

Bref voilà, je voulais simplement dire ça, et débattre avec des gens susceptibles de vouloir changer les choses.

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aitman (clôturé) il y a 12 ans

Pas mal comme prise de conscience.C'est sur des idées neuf qu'on construit l'avenir.Pas sur des fantômes.

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azalee.zoa (clôturé) il y a 12 ans

qu'attendez vous pour vous présenter?????????????

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dahlaine il y a 12 ans

Vaste programme. Des programmes idéaux, ça n'existe pas. Pour sortir de la crise, nous avons besoins de modifier tant de choses. Le plus dur étant la mentalité française. Cette exception qui veut que le voisin travaille plus pour gagner moins afin qu'on puisse profiter de sa sueur.
Dans les grandes lignes, il faut déjà sortir de l'hypocrisie. Au niveau des fonctions d'état, plus d'indemnités, uniquement des revenus imposables et cohérents. Il est normal que le président touche plus comme la plupart des patrons de grandes sociétés. Mais il est anormal que tous ses collaborateurs satellitaires touchent autant, voire plus par le jeu des indemnités non imposables.
La mise à niveau des durées de cotisations. Pourquoi 15 ans pour un fonctionnaire d'état et 40 pour un fonctionnaire territorial ? Ce n'est plus de la fonction publique, mais du parasitage.
Donc, financièrement, la réorganisation du système. Suivre la productivité des services. Le privé doit être productif pour gagner plus pour un même coût. Le service public doit savoir séparer ses domaines d'expertise. L'assitance sociale est là pour écouter les problèmes des usagers et essayer d'y répondre. Quand un usager va à la Sécurité Sociale, on ne doit traiter que l'aspect Sécurité Sociale. Consacrer un maximum de 10 minutes par usager et prévoir une journée complète pour traiter tous les cas particuliers détectés, sur rendez-vous. C'est un exemple.
En rationnalisant la productivité et les salaires, on atteint une réduction de coût de fonctionnement. Economie qu'on peut réinvestir dans l'amélioration sociale. Et je ne parle pas là d'augmenter le RMI, mais plutôt à une consolidation de l'enseignement national, renforcement de la sécurité (honnêtement, augmenter le nombre de policier sur le territoire, c'est inutile. Il faut les placer là où on en a besoin.) Revoir les conditions de construction de logements sociaux. C'est un point de solidarité. Mais toutes les communes n'en ont ni le besoin, ni les moyens. Donc, créer une caisse spécifique gérée par la région qui redistribuera aux communes qui ont besoin de ces constructions. On renforce la cohésion et on allège les budgets communaux. Bien entendu, la région n'a aucun droit de grever ses prestations sur ce budget à vocation sociale.
Dernier gros point que la plupart des français oublient. Le président est le représentant de la France. Ce qui signifie que le premier ministre gère la politique nationale en accord avec le programme et les directives du président pendant que ce dernier doit affirmer sa présence sur le terrain international et faire pencher la balance commerciale en notre faveur.
Bon, tout cela n'est qu'utopie. SMIC à 1700€ = blé 1/3 plus cher à produire, intermédiaire 1/3 plus cher, boulanger 1/3 plus cher, prix final de la baguette : 2 fois plus cher. Conclusion de la gauche : augmentation du pouvoir d'achat. Conclusion d'un enfant de CM1 : augmentation du coût de la vie. CQFD

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klode (clôturé) il y a 12 ans

je suis tout a fait d'accord sur le fait qu'augmenter le smic augmenterai systématiquement les coûts de production, en 68 les salaires ont augmentés de 10% et pas les coûts de production et les patrons n'ont pas mis la clé sous la porte pour autant, alors une politique volontariste pourquoi pas mais avec une vrai redistribution des richesses et des décisions de grandes lignes politique approuvés par le peuple, évidemment on va se retrouver à voter souvent mais il y a des contraintes partout
voilà mon avis

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zapataaa il y a 12 ans

Dans ce système, on ne pourra rien faire, aucune avancée ne pourra avoir lieu, puisque cela ne profite pas aux grands de ce monde. Dans tout système basé sur l'argent c'est totalement impossible, car une élite se formera toujours, ceux qui n'auront aucune compassion pour les pauvres et qui voudront simplement s'enrichir.

Notre système est totalement absurde, il est entièrement basé sur la dette, explication pour ceux qui ne connaissent pas la politique fractionnaire inflationniste des banques centrales mondiales, celles qui produisent l'argent, et qui donc sont les maîtres de ce monde (l'argent est roi, tout le monde le sait).

Les banques centrales créent l'argent et la prête aux États, banques etc. Or il y a un intérêt sur cet masse d'argent. Donc les États (si on envisage que seuls les États empruntent, c'est pour simplifier le raisonnement, mais c'est vrai aussi pour les banques, à quelques différences près) doivent la masse d'argent initiale + un intérêt dans cet argent. Mais comment rembourser cet intérêt ? Bah en empruntant aux banques centrales. Absurde, non ? Tout ceci a été créé de toute pièce par ces banques pour pouvoir s'accaparer des biens du monde entier, c'est de l'esclavagisme moderne, bien plus économique que l'ancien esclavagisme physique, où il fallait nourrir et soigner les esclaves.

Donc je parle de vrai changement, impossible, même avec des politiques volontaires, de changer les choses, voyez comment les États-Unis s'organisent pour détruire toute forme de libération des peuples face à l'impérialisme américain.

Enfin merci de proposer des solutions, de critiquer, de participer, c'est simplement comme ça qu'on avancera.

@azalee: se présenter ne sert à rien, le système est corrompu, parce que personne ne voudra jouer la règle du jeu, la fin justifie les moyens aujourd'hui. Ça ne servirait vraiment à rien de créer un nouveau parti qui entrerait dans ce système, le pouvoir corrompt, et de plus, les politiques qui veulent un vrai changement ne peuvent rien faire. Ce qu'il faut, c'est éveiller la masse abrutie par la télé, par TF1, lui redonner conscience que la vie n'est pas de travailler pour survivre, il faut créer un mouvement autogestionnaire qui oserait le changement radical de système.

Modifié il y a 12 ans, le samedi 12 mai 2012 à 16:52

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dahlaine il y a 12 ans

Citation de "zapataaa"Ça ne servirait vraiment à rien de créer un nouveau parti qui entrerait dans ce système, le pouvoir corrompt, et de plus, les politiques qui veulent un vrai changement ne peuvent rien faire. Ce qu'il faut, c'est éveiller la masse abrutie par la télé, par TF1, lui redonner conscience que la vie n'est pas de travailler pour survivre, il faut créer un mouvement autogestionnaire qui oserait le changement radical de système.

C'est vrai que le pouvoir corrompt, mais il est aussi vrai que ceux qui ont le courage du changement sont haïs. On veut un monde utopique en reniant la réalité. Les maison de retraite n'existent plus pour un besoin social, mais pour se débarasser de ses parents ou grand parents trop vieux et dont on ne veut pas s'occuper. Je ne parle pas que pour l'occident, même en Asie où un membre au moins de la famille hébergeait et s'occupait des parents tend à se rapprocher des idéologies occidentales modernes. A ceci près que les structures sociales en Asie sont quasi inexistante. Alors demander un partage des richesses alors que chaque individu est égoïste à son échelle, c'est de l'utopie. Le "partage juste" de la richesse n'existait que dans le système communiste russe et ne concernait cependant que 90% de la population. Celle qui supportait cette "justice sociale". Chacun devait travailler jusqu'à tomber pour que tout le monde ait de quoi à peine se nourrir. C'est ça l'égalité. Si on ne force pas les gens à travailler, il y en a trop qui attendent que le voisin travaille pour eux.

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peinardo (clôturé) il y a 12 ans

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Moi , personnellement , je n'aime que les pipes et lêcher des minous ...

Le reste m'emmerde profondément ...

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zapataaa il y a 12 ans

@dahlaine: Certes, aujourd'hui, l'égoïsme est promu. C'est un véritable travail sur la conscience, sur la libre-pensée qu'il faut penser.

C'est pour cela que j'envisage que ce mouvement, au départ, soit construit comme un endroit d'éducation populaire: le peuple s'informe tout seul. Je ne dis pas qu'il faut éloigner les intellectuels, qui peuvent parfois être une élite, bien au contraire. Mais il faut revisiter l'Histoire, bien trop souvent, certains passages ont été ignorés volontairement par les historiens officiels des États, du capitalisme. Entend-on parler de la guerre civile espagnole en cours d'Histoire ? Parle-t-on vraiment de la Commune ? Il faut aussi permettre un soutien scolaire aux jeunes en difficulté, aux jeunes des banlieues, ceux lâchement abandonnés par l'État, laissé pour compte par le privé, en province !

Mais bien sûr, la jeunesse n'est pas la seule couche démographique qui a besoin d'avoir une bonne éducation, même si nous sommes l'avenir de l'Humanité: il faudra avoir des cours de libre-pensée, où seront détruits les préjugés, sur tout, la xénophobie, le racisme, le sexisme, le travail, la religion (en parlant bien sûr des institutions religieuses, libres seront les gens de croire), l'État, la soit-disante nature humaine et surtout, l'argent; c'est à dire toute autorité sur nous, il faut nous en émanciper.

Nous ne sommes pas naturellement mauvais, ni bons, nous sommes intelligents, nous sommes capables d'interpréter les choses. Toute société est artificielle, donc pourquoi pas la construire selon un modèle de solidarité ? Ils ont bien créé un monde artificiel les grands de ce monde ! Adam Smith a créé le capitalisme, ce n'est pas quelque chose de naturel, c'est par des mouvements de rébellion, par la révolution que ce modèle s'est imposé. Il faut en faire de même pour l'autogestion.

Pour ce qui est de la motivation, dans un autre système, le travail sera autre chose, ce ne sera plus un labeur qui volera notre vie, mais bien une aide à la société. On recevra beaucoup plus que ce qu'on recevra. On aura la motivation de travailler, ce sera par solidarité ! Savoir que nous participons à une société magnifique, savoir que nous donnerons certains produits pour toute la société, ce sera une récompense assez grande il me semble pour être heureux. Et si quelqu'un ne veut pas y participer, très bien, simplement, il n'aura pas le droit à tous les produits que la société offrira. De plus, on répartira énormément le travail, pour que tout le monde travaille, donc on travaillera beaucoup moins, on aura du tout pour s'ouvrir à la culture, à l'Art etc. ! On se développera chacun de nous, différents tels que l'on est, tout en participant à la société. Chacun de nous sera grandi, plus ouvert sur les connaissances, à l'intelligence, et la société ne pourra aller qu'en s'améliorant.

Modifié il y a 12 ans, le dimanche 13 mai 2012 à 01:54

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dahlaine il y a 12 ans

Le capitalisme, est naturel. Dans le sens où dès les premiers échanges connus, chacun essayait d'en tirer un bénéfice propre. La monétarisation des échanges a accentué la convoitise.
Ce que vous concevez comme juste, ne l'est pas forcément aux yeux de tous. Avoir la même pensée va à l'encontre de tout individualisme. Sans individualisme, nous ne parlons plus de personnes, mais de reproductions d'une seule et même personne. Alors, où est la libre pensée ? Les appréciations qualitatives et quantitatives diffèrent aussi. Le peu et le beaucoup selon la personne. Travailler pour le bien de tous est valorisant ?
Oui, en effet, mais ce n'est qu'un concept. C'est du communisme idéalisé, théorique. Dans l'absolu, on travaille pour son épanouissement personnel et par nécessité. Si notre travail profite à la société, tant mieux. Mais quand la société me dit qu'elle va me contraindre à tout lui céder, je demanderai à quoi sert de vivre ? Si on ne vit pas un peu pour soi, la vie elle-même est futile.
Si on pousse encore dans l'absolu de l'égalitarisme, et tirer les plus riches vers le bas au lieu de tirer les pauvres vers le haut, on aboutira à une société qui demandera à sa population de devenir des sans abris par solidarité aux SDF, le temps que suffisamment de logements soient construits. De vider leurs comptes et affamer leurs familles afin que tous aient la même chose à se mettre sous la dent. Ceux qui ne se pleront pas seront délaissé ? En pratique puisqu'ils ne peuvent profiter du système, ils devront quitter le pays. Par leur propres moyens. Donc à pied, puisque tout sera régi par le système. Pas de nourriture non plus. Au final, on appelle cela une non assistance à personne en danger. De surcroît que le système met en danger lui-même. Et par assimilation, une société qui tue quiconque ne pense pas comme elle. Qui accorde la libre pensée uniquement si cette pensée est identique à elle.
Sinon, c'est une belle utopie. Mais comme toute utopie de ce genre, elle met en avant la libre pensée en avançant des arguments d'endoctrinement et de manipulation et de suppression de l'esprit critique, bref la suppression de l'identité propre à chacun.

Modifié il y a 12 ans, le dimanche 13 mai 2012 à 03:22

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zapataaa il y a 12 ans

Je n'ai pas dit qu'on allait tout donner à la société, y a une différence entre ce que je dis et le communisme ! L'autorité était toujours là, elle opprimait les paysans, les ouvriers, ils s'obligeaient à devenir meilleurs que les capitalistes, à la place de penser à leur propre bien. Je m'inspire de l'anarchisme, qui est entièrement basée sur la liberté. La liberté, elle existerait via la démocratie directe, via un dialogue permanent entre les travailleurs, entre tous au final !

Cette société-là favoriserait l'échange, et pas le débat sur des partis politiques, des institutions, puisque ce qui importerait, ce serait l'Humanité entière, chaque individu devra être vraiment pris en compte, chaque vie, chaque homme, femme, enfant aura une valeur immense, contrairement à aujourd'hui, où notre vie ne compte pas, et que ces grands nous nourrissent parce qu'ils veulent du profit.

Ce n'est pas un argument de dire que c'est une utopie, certainement pas, c'est une réalité en puissance. C'était une utopie à l'époque le capitalisme pour Adam Smith.

Pour ce qui est de l'exemple de tirer tout le monde vers le bas, ai-je dis une seule fois qu'on devrait se passer de pleins de choses, telle que la propriété individuelle ? Bien sûr que non, simplement, ce ne sera pas une société matérialiste: si quelqu'un veut une télévision, il le dit, il l'aura, parce qu'il en a le droit, qu'il travaille pour la société, donc qu'il remplit quelque chose de bien, de valorisant pour la société, et pour lui bien sûr. Ce ne sera pas une emprise des biens par une autorité, puisqu'il n'y aura plus d'autorité, le peuple se gouvernant seul ! Ce ne sera pas le pays des bisounours comme adorent souvent sortir les mecs de droite, puisque ce sera organisé tout de même, mais chaque individu sera vraiment d'égal à égal, il n'y aura pas de réprésentants, mais des délégués rapportés à une unique mission, et qui aurait un mandat impératif (s'ils n'accomplissent pas pourquoi ils sont délégués, ils sont virés).

Aujourd'hui, la graaaaaaaaaaande majorité des gens travaillent par nécessité, pas par épanouissement personnel, il ne faut pas se mentir. Et bien sûr qu'on n'interdira à personne de travailler plus s'il le souhaite, par amour de son métier. La société que je prône n'est pas faite de lois, mais simplement de conseils que le peuple se dirait. Et sachant que le peuple serait bienveillant envers lui-même, je ne vois pas pourquoi ils refuseraient d'écouter les autres. Vous savez en Espagne, durant la guerre civile, il y a eu des révolutions libertaires. Et bien sans patron, sans chef, sans maître, la production a été multipliée par 5. Par 5 ! Simplement les ingénieurs, si enthousiasmés, qui ont voulu aider la révolution en y réfléchissant sans la contrainte de l'argent (c'en est une énorme).

Mais pour les réticents à une telle société, rien ne les obligeraient à rester, simplement, ils ne participeront pas à la société, ils feront ce qu'il veulent de leur côté, s'ils veulent se créer une petite ferme, ils le feront. Et je ne veux pas dire, aujourd'hui, ceux qui ne se plaisent pas dans le capitalisme sont au mieux délaissés, au pire matraqués, emprisonnés ! Donc leur laisser une chance de toujours pouvoir revenir s'ils le souhaitent sera la seule chose que pourra faire la société.

Chaque individu est différent. L'école sera différente, elle deviendra personnelle au bout de quelques années d'études, pour justement réellement s'épanouir. Tout le monde a bien rêvé de quelque chose qui est impossible pour les études, qui ne permet pas d'avoir de boulot etc. et par nécessité, a dû abandonner son rêve. Là, ce ne sera pas le cas, ce sera très généraliste au départ, admettons jusqu'au lycée, et ensuite, ça se fera plus personnellement. Et ce ne seront pas que des connaissances comme aujourd'hui, mais il faudra avoir des cours où il y ait des débats, d'égal à égal entre les élèves et les profs (mais aussi les élèves entre eux).

On ne peut dire que le capitalisme est naturel. C'est faux, sinon, pourquoi des gens lutteraient contre un système intrinsèquement lié à une "nature humaine", qui veut qu'on tende vers une société où les riches dominent les pauvres ? Ce seraient des anormaux dans ce cas, or je ne crois pas être fou, ni tous les indignés, les communistes, les trotskystes etc. Vous savez pourquoi ils étaient obligés de faire du "commerce" au départ ? A cause de la rareté des biens, des matières premières. Rareté qu'aujourd'hui entretiennent les riches pour gagner beaucoup (cf. loi de l'offre et de la demande, enfin vous comprendrez facilement). Aujourd'hui, on peut produire pour tout le monde. Prenons l'exemple du racisme: avant, être raciste était la norme. Aujourd'hui non. Était-ce lié à une nature humaine ? Non, simplement à un manque de connaissances. Aujourd'hui la norme est d'être égoïste, mais n'est-ce pas la société qui nous apprend ça ?

En France par exemple, on a bien plus de logements que nécessaire, si les appartements vidés étaient réquisitionnés par l'État, et ensuite distribués pour les SDF, il n'y en aurait plus, donc là, c'est de la mauvaise foi, on sait bien qu'il y a largement assez de richesses, pas uniquement sur les logements, pour nourrir le monde entier, vous prenez un argument des capitalistes (je ne dis pas que vous en êtes un), qui disent que y a pas assez pour tout le monde donc sauve qui peut.

Cette vision d'une société ne devrait pas être nationale, car on considérerait l'Humanité comme un peuple, le monde comme un unique pays. Après bien sûr, faudra fédérer ça en de petits territoires, régions, puis l'élément "administratif" le plus petit étant une ville, qui serait totalement autonome, où régirait ses propres débats, ses propres politiques, où les besoins de cette ville seront écoutés et où une réponse appropriée à ce territoire serait fournie. Mais l'entraide sera mondiale, puisque le groupe humain ne fait qu'un.

Modifié il y a 12 ans, le dimanche 13 mai 2012 à 05:08

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dahlaine il y a 12 ans

On n'a pas commencé le troc à cause de la rareté. On a commencé le troc par ce que les spécialisations sont apparues. Produits, de la chasse, la pêche au début. Et rapidement multiplié. Avec l'apparition des premiers entrepôts collectifs, c'est le capitalisme et le socialisme qui sont apparu. Capitalisme parce que le responsable de l'entrepôt contrôle les ressources et évoluera jusqu'à devenir propriétaire qui accordera l'usage des lieux de stockage en échange d'une partie des marchandises. Jusqu'à l'apparition de la monnaie. Le socialisme "à grande échelle" parce que c'est la première mise en commun des efforts pour le bien de la collectivité. Avant, la loi du plus fort imposait que ceux qui amenaient à manger, soient prioritaires. Viennent ensuite les mâmles en bonne santé, les enfants, les femmes, les vieillards et enfin les malades et les blessés. Alors oui, le capitalisme est humain et naturel. L'homme a toujours été plus créatif par ambition personnelle. Il existe, certes, quelques rares exceptions.

Vous dites que vous admettez les besoins personnels et qu'il n'existe pas d'autorité. Mais vous contredisez cette affirmation en citant l'exemple d'un individu voudrait une télé. "Qu'il le dise, la société lui donnera, parce qu'il mérite, etc...". En définitive, c'est la société qui décide s'il mérite ou non ; elle fait donc office d'autorité. Concernant la liberté, dans le système actuel ou en système arnachique, si quelqu'un a les moyens, il achète la télé qu'il veut. Il n'attend pas le bon vouloir et le jugement d'une entité obscure, existante mais dont tout le monde nierait l'existence pour coller à l'image d'un système sans autorité.

Par ailleurs, un système qui est fonctionnel sur le modèle théorique et/ou micro sociétal ne signifie pas, et de loin, que c'est applicable à grande échelle.
Je rappelle que l'homme n'est un animal social que si ça lui rapporte. L'image la plus proche du caractère humain serait le comportement des lions. Les femelles chassent, les mâles se nourrissent, les femelles et les nourrissons ensuite et à la fin de la chaîne, les jeunes adultes. Pour la métaphore, la sacro-sainte supériorité de l'homme est profondément ancrée dans tous les moeurs. Même si les mentalités évoluent, il y a un déni certain de l'effort fourni par les femmes dans la vie d'un couple, et donc de la société. Comme les lions, l'homme se contente de son devoir de mâle alpha, d'entité dominante. Plus prompt à commander qu'à servir. Concrètement, dans votre société qui écoute tout le monde pour répondre aux attentes de tous, quand des femmes diront qu'elles ne veulent plus porter d'enfant et que c'est le tour de leurs maris ; quand un psychopathe voit le jour et qu'il éprouve un besoin de violence, comment faites-vous ? Vous ne pouvez pas refusez sous prétexte de morale ou de moyens techniques ou de barrière physiologique, cees individus ont participé à la société alors ils ont droit d'avoir leur contrepartie.

J'avais vu une fiction, il y a longtemps qui montrait ce type de société anarchique. Les individus sous l'influence de pulsions étaient régulés. Ils avaient droit à un quota de meutre, de viol, etc... Une anarchie ordonnée. Un paradoxe en soi. Qui dit anarchie, dit incontrôlé. Mais un système d'ordre suppose une autorité. Qu'elle soit collective ou centralisée.

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zapataaa il y a 12 ans

Le commerce a bien commencé parce qu'il n'y avait pas matière première exploitable en abondance, il était difficile d'avoir facilement du poisson etc. Ainsi, c'est devenu quelque chose de précieux, ils ont donc mis des valeurs sur leur produits, en les échangeant par le troc... Le capitalisme n'est justement pas humain, ce n'est pas humain d'écraser les autres, c'est ça le capitalisme, ne pas l'admettre, c'est se bander les yeux. Ou au contraire, tout est humain, le pire, et le meilleur: l'impérialisme est humain, le capitalisme, le communisme, le socialisme, mais aussi l'anarchisme. Toute autorité est créée non pas pour sauver les gouvernés, mais pour profiter aux gouvernants. Les banquiers ont réussi à imposer leur dictature sur le monde par le biais de corruption, coups d'États, guerres, assassinats...

Vous interprétez mal mes propos, quand je dis qu'ils décident, l'Homme en question décide aussi. Et aucun Homme en question ne sera pas jugé part toute une communauté, automatiquement, il aura droit à tout ce qu'il veut, tant que ça ne fait pas de mal à autrui, cela sera donné par la société. Ce n'est pas du mérite dans le sens "il fait son mieux pour la commaunuté, on peut bien lui offrir ça", non ce sera par solidarité humaine, si un homme blessé, ne pouvant plus travailler, on ne l'abandonnera, bien au contraire, un réseau de solidarité, contrairement à aujourd'hui (on a la sécu, ok, mais les gens en ont un peu rien à faire du gars blessé). C'est le peuple tout entier qui décide, donc n'allez pas dire que je parle d'une sorte de gouvernement obscure, je vous ai parlé d'anarchisme, pas d'oligarchie, voyez la différence quand même. Je parle d'une organisation du peuple, je m'inspire de l'anarcho-syndicalisme.

Ce système a été mis en place sur la moitié Nord de l'Espagne, je ne crois pas que ce soit un micro-territoire. Vérifiez, ces révolutions fonctionnaient, elles se sont fait écrasés parce que les staliniens ont retourné leur veste (et que bien sûr il y avait les franquistes en face). La plupart des psychopathes sont sociopathes: c'est la société qui les rend ainsi, avec une mauvaise éducation, avec des parents qui violent l'enfant, etc. Une société où la violence de l'argent fait des dégâts. Et comment ça d'une contrepartie ? Quand on est psychopathe, on considère que les autres humains sont nos jouets, ce n'est plus être humain.

De plus, dire que l'Homme est un animal humain que si ça lui rapporte est certes vrai, mais pas dans le sens dans lequel vous le voyez: l'Homme ne serait pas profondément matérialiste s'il n'y avait pas autant de pubs, autant de propagande capitaliste partout. Mais oui nous voulons un échange, de la solidarité, nous ne sommes pas altruistes, ou plus clairement, égoïstes dans notre altruisme (ça fait du bien d'aider, ça fait notre plaisir, c'est beaucoup plus gratifiant que l'égoïsme). Nous n'avons pas de nature humaine, encore une fois je le répète, donc nous n'avons pas de préférence, nous sommes libres de devenir ce que nous voulons. Admettre une nature humaine serait admettre que nous ne sommes pas libres, que nous sommes enchaînés par nos caractères humaines, or nous n'aurions pas tenté des expériences différentes, des expériences de solidarité et d'égalité, si nous étions profondément égoïstes et prêts à commander.

Vous croyez que les militaires de base sont prompts à commander ? Vous croyez qu'ils attendent juste de monter des grades ? Ils sont juste soumis à une autorité, qui exalte leur envie de massacrer. L'Homme est malléable, dans le bon comme dans le plus mauvais. Si on était vraiment tous prompts à commander, croyez-vous qu'il y aurait eu des gouvernements, des autorités sur les autres ? Et bien non, personne l'aurait accepté: il n'y aurait pas eu de gouvernants, et de gouvernés, lâches dans leur ignorance (cf. début de Qu'est ce que les Lumières de Kant). Ceci reste un mal, mais une organisation de la société montre qu'on est beaucoup plus malléable qu'on ne le pense, donc tenter la solidarité permet de nous unir, et comme chacun sait, unir fait la force (les grands de ce monde aimant bien diviser pour régner, d'où l'existence de cette pseudo-démocratie pour que leur gouvernement invisible ne soit pas détectable). Sans prétention, je vous incite à lire l'Entraide de Pierre Kropotkine, qui était un scientifique russe qui est devenu suite à ces travaux anarchiste.

Modifié il y a 12 ans, le dimanche 13 mai 2012 à 13:36

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aitman (clôturé) il y a 12 ans

Dés qu'on parle changement ou reussite;c'est tout de suite finance/argent.
C'est une culture de capitaliste et on voit le resultat.
Le positif dans le capitalisme c'est le merite dans le travail,apres on s'exploite jusqu'à soi-même.
Pourquoi l'Allemagne se tire bien?la Turquie,la Chine,le Bresil,c'est une bonne piste à mediter aussi.

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dahlaine il y a 12 ans

Les pays qui ont une relation saine à l'argent s'en tirent toujours bien. Ils ne cherchent pas à opposer pauvres et riches. Ils donnent l'opportunité aux gens de sortir de leur condition en travaillant plus. Je ne parle pas des salariés, qui, quel que soit le pays ou le système sera toujours surexploité, en-dessous d'une certaine catégorie socio-professionnelle.
Je parle des gens qui ont des rêves, des ambitions d'indépendance. Qui créent leur propre emploi. Ils ne sont pas écrasés par les gouvernements. Ils taxent les artisans, les commerçants sur ce qu'ils ont gagné, sur leurs bénéfices, voire, les exempte de fiscalité directe dans certaines conditions. Dans la vieille Europe, en général et plus particulièrement en France, on incite à la création d'entreprise sans vraiment dire que vous serez taxé et imposés sur une estimation de ce que vos futurs bénéfices.
Imposer systématiquement une entreprise nouvelle, c'est prendre sciemment le risque de la faire pérécliter. La culture de la réussite ne passe pas par des aides financières, elle passe par comprendre qu'il faut du temps et du travail. Subventionner une entreprise bien établie, c'est du grand n'importe quoi.


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