Un sentiment de coïncidences troublantes.
Je ne crie pas au complot, non. Mais je ne peux m'empêcher de relever certaines coïncidences troublantes. Lorsque le président Macron est au plus bas dans les sondages, des événements marquants surgissent, presque comme des coups de théâtre.
En 2019, alors qu’il faisait face à une contestation sociale forte et à une popularité en chute libre, l’un des symboles les plus emblématiques de la France, Notre-Dame de Paris, part en flammes. Le pays est sous le choc. Pourtant, cinq ans plus tard, jour pour jour, la cathédrale est reconstruite, et saluée comme un exploit national. Évidemment, cet événement a rassemblé, ému, et peut-être détourné l’attention d’autres sujets plus critiques.
Et voilà qu’en 2025, alors que les sondages donnent Emmanuel Macron à seulement 14 % d'opinions favorables, un autre symbole de notre patrimoine est touché : un vol spectaculaire de bijoux au Louvre. Pas une bijouterie de quartier, non, mais le musée le plus emblématique de France — un haut-lieu de la culture mondiale. En quelques heures, le président intervient publiquement et promet que les bijoux seront retrouvés. Ce qui semble s’accomplir dans un délai record.
Ce qui interroge, ce n’est pas seulement la rapidité de la réaction présidentielle, mais aussi le contexte : des manques de moyens chroniques, des coupes budgétaires qui touchent la sécurité et la culture, et deux responsables en ligne de mire – la conservatrice du musée et la ministre de la Culture, Rachida Dati.
Je ne fais ici que poser des faits côte à côte. Je ne prétends pas qu’il y ait une main invisible qui orchestre ces événements. Mais il faut reconnaître que, lorsque le pouvoir est fragilisé, ce genre d’affaires soulève des questions. Au minimum, cela révèle une gestion de la communication redoutablement bien rodée . Et un usage du symbolique qui tombe juste à point.
Alexandre Legrand 22 octobre 2025 (Copié/collé)
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