mr.robert

Quelques éclaircissements sur le Remdevisir

il y a 3 ans
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mr.robert il y a 3 ans

Chères amies lectrices -
Chers amis lecteurs -

Vous sachant soucieux d'informations, voilà une vidéo très intéressante.

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valentin14vanves il y a 3 ans

Encore dans ce schéma habituel raoultien, comme le discrédit avec les éléments de langage comme les conflits d'intérêt, le Remdesivir, son prix et Bigpharma, le déni de la deuxième vague, l'inutilité du confinement et le chiffres de mortalité des pays africains ayant utilisé le traitement de Raoult ....



Pour le répéter une nouvelle fois, ni le gouvernement, encore moin le Conseil scientifique n'ont fait la promotion du Remdesivir. CQFD

La seule chose qui est reprochée à l'OMS, c'est de se positionner par précaution, comme avec les candidats vaccins, en passant des précommandes, comme l'ont fait tous les autres pays en particulier les pays o ccidentaux pour éviter une pénurie d'un éventuel traitement ou vaccin, quitte à mettre au rebut les stocks commandés ! La plupart des pays l'on fait pays pour protéger une partie de leurs populations ! CQFD

Pour le reste :

Ceux qui accusent sans savoir, le gouvernement et le conseil scientifique, d'avoir privilégié GILEAD le fabriquant de la molécule Remdesivir il leur suffit de lire ou relire tous les avis et notes rédigées par le Conseil scientifique pour s'en assurer ! CQFD


Dont l'Avis n°6 du 20 avril 2020 du Conseil scientifique COVID-19 et les suivants :



« Avis n°6 du Conseil scientifique COVID-19
20 avril 2020
SORTIE PROGRESSIVE DE CONFINEMENT
PREREQUIS ET MESURES PHARES »


_https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_20_avril_2020.pdf

page 21 :

« 2. Les médicaments. Il n’y a actuellement pas de médicament efficace contre le COVID-19. Une fois disponible, un médicament plus ou moins actif pourra jouer un rôle déterminant de la limitation de l’impact de l’épidémie (i) en évitant l’évolution des cas bénins vers des formes graves nécessitant une hospitalisation et (ii) en diminuant rapidement la charge virale, certains traitements anti-viraux permettant également de diminuer la contagiosité des cas. »


« Avis n°7 du Conseil scientifique COVID-19
2 juin 2020
- 4 SCENARIOS POUR LA PERIODE POST-CONFINEMENT
ANTICIPER POUR MIEUX PROTEGER

2 juin »


_https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_2_juin_2020.pdf

Page 23

« PARTIE III - LES 4 SCENARIOS POSSIBLES »

Ces scénarios sont envisagés en l’absence de traitements anti-COVID curatif ou préventif dument validés et en l’absence de vaccins anti-COVID pour les mois qui viennent. Un point est essentiel : l’information des citoyens pour qu’ils comprennent ces scénarios, qu’ils s’en emparent et qu’ils en deviennent les acteurs. Ces scénarios peuvent être source de tensions générationnelles, géographiques, ou encore populationnelles comme l’a souligné le Comité consultatif national d’éthique [20]. Un comité de liaison citoyenne permettrait d’intégrer une vision citoyenne dans la gestion ces différents enjeux. »[/b][/i]




« Avis du 9 juillet
VACCINS CONTRE LE SARS-CoV-2

9 JUILLET 2020
- UNE STRATEGIE DE VACCINATION
CARE – Comité scientifique COVID-19 – Comité Vaccin COVID-19 »


_https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_vaccins_9_juillet_2020_-_care_-_conseil_scientifique_-_comite_vaccin.pdf

Page 2 : 

« … Par ailleurs, à ce jour aucun traitement antiviral direct efficace n’a été identifié même si la recherche thérapeutique se poursuit... 
La recherche, à l’échelle mondiale pour la mise au point d’un vaccin anti COVID-19 est particulièrement active. Dès lors, il est crucial que la France réfléchisse à une stratégie vaccinale qui fixe la doctrine de la vaccination, et ce, en amont de la disponibilité d’un vaccin potentiellement efficace.
De nombreuses inconnues persistent sur le plan scientifique, mais il est indispensable d’avancer vers l’élaboration de cette stratégie vaccinale afin d’anticiper des questions aussi fondamentales que « qui vacciner et comment » dès qu’un vaccin sera disponible. Si une vaccination obligatoire n’est ni souhaitable ni envisageable, une stratégie de vaccination fondée sur des choix purement individuels peut manquer d’efficacité et se révéler injuste socialement. Il est préconisé de mettre en œuvre une stratégie de vaccination organisée, dont les principes généraux doivent associer l’ensemble des acteurs concernés, à commencer par nos concitoyens. »...



«Avis n°8 du Conseil scientifique COVID-19
27 juillet 2020
Se préparer maintenant pour anticiper un retour du virus à l’automne


_https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_27_juillet_2020.pdf

pages 35 à 37 :

V. Points sur les thérapeutiques1

« … Six mois après le début de la pandémie COVID-19, et malgré une intense recherche clinique, nous n’avons pas de médicament avec une activité virale directe ayant fait la preuve scientifique de son efficacité.

Ceci n’est pas étonnant puisque toutes les molécules utilisées existaient déjà avant la pandémie et n’avaient pas été spécifiquement conçues contre le SARS- CoV-2 (évaluation des médicaments repositionnés). Par contre la prise en charge des formes sévères et graves s’est nettement améliorée avec deux types de médicaments qui régulent positivement l’état inflammatoire majeur associé à ces formes. Ce dernier point est particulièrement important dans l’hypothèse d’une deuxième vague pour organiser au mieux la prise en charge des populations ayant une forme sévère et réduire ainsi la durée d’o ccupation des lits en réanimation et la mortalité globale. »...



« En ce qui concerne le traitement antiviral :
-
- Remdesivir : il semble accélérer le temps de récupération mais il n’a à ce jour pas montré d’impact sur mortalité chez les patients traités par rapport aux patients non traités par remdesivir (essai randomisé contrôlé avec 1063 patients). Ce traitement est toujours en évaluation dans des essais cliniques malgré une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) conditionnelle de l’European Medicines Agency (EMA) (essai Solidarity/Discovery).


«- Hydroxychloroquine

Après les observations initiales de cohortes non randomisées suggérant une efficacité de l’hydroxychloroquine, seule ou en association, l’immense majorité des essais randomisés réalisés en France, eu Europe, aux Etats-Unis, au Brésil ou dans l’essai OMS, n’a pas retrouvé cet effet. Aucun essai n’a été observé dans les modèles animaux.
En prophylaxie (après exposition à risque au SARS-CoV-2), un essai randomisé contrôlé réalisé au Canada et aux États-Unis chez 821 patients n’a trouvé aucun effet de l’hydroxychloroquine. Par ailleurs, les auteurs ont noté des effets indésirables plus importants chez les patients ayant reçu avec l’hydroxychloroquine que chez ceux recevant un placebo (40% chez les patients recevant ce traitement contre 17% pour les patients recevant le placebo).

Un autre essai randomisé contrôlé réalisé à Barcelone semble aller dans le même sens : il n’a trouvé aucun effet de l’hydroxychloroquine en prévention sur un total de plus de 2,300 patients (résultats communiqués par voie de presse, en attente de publication).

Chez des patients hospitalisés, avec des formes modérées, un essai randomisé réalisé au Brésil et récemment publié dans le NEJM n’a montré aucun effet de l’hydoxuchloroquine ou de l’hydroxychloroquine + Azithromycine.

Chez des patients hospitalisés, avec des formes sévères ou critiques de la maladie, 3 essais randomisés contrôlés de grande taille ont communiqué des résultats ne montrant aucune efficacité de l’hydroxychloroquine : ce sont les essais DisCoVeRy en France, Solidarity (essai international de l’OMS) et Recovery au Royaume-Uni. Ces trois essais sont en attente de publication. »[/u]


«- Lopinavir/ritonavir

Chez des patients hospitalisés avec une forme sévère ou critique de la maladie, 4 essais randomisés contrôlés n’ont pas retrouvé d’efficacité de l’administration lopinavir/ritonavir : l’essai DisCoVeRy en France qui a arrêté ce bras thérapeutique, l’essai Solidarity de l’OMS, l’essai Recovery du Royaume-Uni et un essai conduit en Chine. L’essai DisCoVeRy en France a par ailleurs permis de montrer un signal de toxicité avec des insuffisances rénales aiguës qui seraient plus fréquentes chez les patients traités par lopinavir/ritonavir que dans le groupe standard de soins.»[/u]



«- Sarilumab
Cette molécule anti-inflammatoire qui bloque l’action des récepteurs de l’interleukine 6 a été évaluée dans un essai clinique industriel (Sanofi/Regeneron) aux États-Unis.
Dans un communiqué de presse, les firmes ont annoncé l’arrêt de l’essai du fait de l’absence d’efficacité du médicament retrouvée et d’effets indésirables sévères plus fréquents chez
les patients traités par sarilumab.»[/u]




:-)

Modifié il y a 3 ans, le jeudi 26 novembre 2020 à 00:15

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valentin14vanves il y a 3 ans

Citation de mr.robert Chères amies lectrices -
Chers amis lecteurs -

Vous sachant soucieux d'informations, voilà une vidéo très intéressante.



Encore dans ce schéma habituel raoultien, comme le discrédit avec les éléments de langage comme les conflits d'intérêt, le Remdesivir, son prix et Bigpharma, le déni de la deuxième vague, l'inutilité du confinement et le chiffres de mortalité des pays africains ayant utilisé le traitement de Raoult ....



- 3mn53 Propos de l'intervenant Pr. P. Brouqui : « le Remdesivir ralentit le temps de guérison de 15 à 11 jours, donc on gagne 4 jours en guérison pour le remdesivir, mais ça ne réduit pas du tout la mortalité hormis dans un certain groupe,

d’un petit groupe qui sont les patients qui sont hospitalisés sous oxygène, là apparemment ça réduit un tout petit peu la mortalité et signale qu’il n’y a pas d’événements indésirables plus en tout cas que dans le pacebo.»





Pourquoi cette démonstration sur le Remdesivir, et son prix est à prendre avec beaucoup de recul, car il n’est pas dénué d’un biais intellectuel pour tromper le public !



Comme je l’ai déjà expliqué dans d’autres postes à propos du Remdesivir, tout manager sait ça, même les ménages ont été confrontés à un moment donné à ce problème, ce n’est pas de cette façon que l’on doit compter  !

Il ne faut surtout pas raisonner sur le coût d’acquisition et se focaliser dessus, ici dans le cas du Remdesivir, il est vendu a un prix bien supérieur à d’autres molécules, certes, mais est-ce le seul argument à prendre en compte ?

En l’o ccurrence, en mettant les effets secondaires de côté, s’il permet de réduire de 4 jours comme le dit ce médecin, 4 jours de soins intensifs ou de réa à 3 000 euros la journée d’hospitalisation (je ne sais si c’est le prix forfaitaire de la prestation ou le coût réel), cela ferait 12 000 euros de frais d’hospitalisation de moins à la charge de l’hôpital, de la sécu, des mutuelles et du patient.

Le coût du traitement Remdesivir pour les pays développés avait été fixé par GILEAD à 2 340 $ soit 2 083 euros pour un traitement de 5 jours soit 6 flacons.


https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/coronavirus-pourquoi-gilead-fixe-le-prix-du-remdesivir-a-2340-dollars-1219934


Donc 2 083 euros pour un traitement de 5 jours, soit moins que l’ coût d’une journée en soins intensifs / réanimation !

Si l’on fait une simple addition 12 000 – 2 083, cela ferait 9 917 euros d’économie sur le traitement d’un patient, et cela permettrait de libérer 4 jours plus tôt une place pour pouvoir traiter un autre patient.

Et en l’absence d’autre traitement, ça permettrait de réduire le temps d’hospitalisation en soins intensifs ou en réa.

Cela démontre qu’il ne faut pas réfléchir en terme de coût d’achat, mais de coût global, certains l’appelle autrement comme coût de cycle de vie…, c’est- à - dire coût global = coût d’acquisition + coût d’utilisation + coût d’entretien / maintenance pendant toute la durée de vie du produit.


Un exemple que tout le monde va comprendre c’est celui des imprimantes jet d’encre :
On en trouve à moins de 80 euros, c’est pas cher vous allez me dire, est-ce aussi peu cher pour imprimer vos pages que certaines imprimantes au double du prix voire plus ?

Si votre conseiller est compétent, il va vous demander votre type de consommation d’impressions, pour vous proposer une imprimante en fonction du coût à la page en n&b et/ou en couleur et du nombre de pages que vous imprimez mensuellement .

Souvent avec les imprimantes premiers prix , si vous imprimez beaucoup, vous allez rapidement vous rendre compte que le prix des cartouches est exorbitant et que ce que vous consommez en cartouches d’encre, va vous coûter bien plus que le prix de l’imprimante elle-même. Le consommable, n’est plus la cartouche, mais l’imprimante elle-même.

Avec ces imprimantes, si vous imprimez beaucoup, vous allez rapidement vous rendre compte ce que vous consommez en cartouches d’encre, va vous coûter bien plus que l’imprimante elle-même.

Dans ce cas c’est le calcul du coût à la page qui détermine ce que cela va vous coûter et pas le prix de l’imprimante !




Pour conclure, le prix d’un traitement à l’achat est à considérer en fonction des avantages et des inconvénients qu’il procure sur la totalité de la prestation hospitalière.

En d’autres termes, s’il permet de réduire la durée de l’hospitalisation de façon significative versus les autres traitements … ou de l’absence de traitement, malgré le coût plus élevé, il peut néanmoins être plus économique au final. CQFD

Pour un professionnel de santé, écarter un traitement uniquement par son prix d’achat, sans calculer le coût global du traitement et de soins hospitaliers, c’est une tromperie manifeste ! CQFD


Une belle démonstration pour démontrer que le gouvernement ni le Conseil scientifique ne sont responsables de l'évolution boursière des labos !

Mais quid de l'Hydroxychloroquine ? Elle était aussi efficace dans les essais in vitro que le Remdesivir, les éudes concernant l'efficacité de l'Hydroxychloroquine sorties de l'IHU de Marseille ont été au moins aussi controversées que celles du Lancet pour l'Hydroxychloroquine et des études dont parle l'intervenant pour le Remdesivir !

Et c'est bien ce qui ressort des avis du Conseil scientifique, aucun traitement n'est efficace à ce jour pour le traitement du Sars Cov2, seul un corticoïde, la dexaméthasone et l'oxygénation réduisent les risques de mortalité comme cela a été précisé par le Conseil Scientifique et le gouvernement ! CQFD


Donc cette vidéo c'est de la poudre au yeux !

A ce jour aucune étude sérieuse à groupe de contrôle et validée par la communauté scientifique n'a démontré l'efficacité de l'hydorxychloroquine !


:-)

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valentin14vanves il y a 3 ans

un nouveau prix honorifique international, « so British » , vient d’être décerné à ton gourou préféré Didier Raoult, mais l’histoire ne dit pas quels ont été les critères décisifs pour que notre impétrant empêtré dans ses affaires se voit décerner cette glorieuse couronne de lauriers  ! :-)

« Un prix de la pseudoscience décerné à Didier Raoult : quelle valeur accorder à cette "distinction" ? »


« CRITIQUES - Le Pr Raoult s'est récemment vu décerner un "Prix du rasoir rouillé", peu flatteur puisqu'il met en avant des personnalités accusées de promouvoir les pseudosciences. Une "distinction" qui n'est pas remise par des pairs médecins, mais par les rédacteurs d'un site britannique. »

20 nov. 2020 15:47 - Thomas Deszpot






« Personnage clivant, le Pr Didier Raoult est un fervent défenseur de l'hydroxychloroquine, dont il défend l'usage pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Des prises de position qui lui ont valu des nombreuses critiques et plus récemment un "Prix du rasoir rouillé", ou Rusty Razor Award. Ce dernier est décerné à des personnalités qui font la promotion des pseudosciences. Raillé sur les réseaux sociaux, le médecin n'a pas réagi. Il faut préciser que ce "prix" est mis en place par un site britannique, sans lien avec des médecins ou avec la communauté scientifique. »


https://www.lci.fr/sciences/un-prix-de-la-pseudoscience-decerne-a-didier-raoult-quelle-valeur-accorder-a-cette-distinction-2170669.html

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mr.robert il y a 3 ans

Le Professeur Didier Raoult s'exprime sur le dépistage.

Lui qui n'est probablement le Gourou de personne, s'exprime ici clairement...

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valentin14vanves il y a 3 ans

Citation de mr.robert Le Professeur Didier Raoult s'exprime sur le dépistage.

Lui qui n'est probablement le Gourou de personne, s'exprime ici clairement...



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Plutôt pathétique cette interview ! Sous pression, sur la défensive, il tente chaque seconde de se justifier et de monter qui c'est Raoult !

Il suffit simplement de faire son Fact Checking pour trouver les limites de ses intervetions, dont celle-ci ! CQFD







- à 2 secondes - La question posée par le journaliste : « De quels outils peut-on se servir sur la plan épidémiologique pour enquêter sur la circulation du virus ? »



La réponse de D. Raoult : « Bien déjà nous, depuis le début, bien sûr on a pris une stratégie, dont on continue à penser qu’elle est correcte et que tout le monde a fini par prendre finalement, qui est de tester les gens qui demandaient à être tester ... »

:-)


Ben voyons déjà ça commence bien , pour que ce soit clair et pour bien préciser qui c’est Raoult on insiste un peu plus ! :-) :

« Bien déjà nous, depuis le début/u], bien sûr on a pris une stratégie,
dont on continue à penser qu’elle est correcte et que tout le monde a fini par prendre finalement »



Et puis ça continue 1mn15 – Didier Raoult : « … je veux pas avoir toujours raison,
mais je ne me trompe pas tout le temps non plus, le nombre qui a culminé dans les réanimations n’a pas atteint le nombre de la première épidémie qui avait atteint 126 cas et ici on n’a pas dépassé 103 cas ! Vous voyez que je ne fais pas partie des gens les plus nerveux du monde, mais aussi parce que je regarde les choses calmement...
»




Pour terminer, Raoult va nous faire croireà partir de 8mn52, que c’est grâce à Marseille et à ses marins pompiers (pour lesquels j'ai le plus grand respect) que cette méthode d’analyse des eaux usées des égouts a été initiée ! :-)



Erreur, je suis parisien sans aucun esprit de compétition footballistique ni de parti pris pour le PSG ou l'OM, mais faut tout de même pas abuser hein !

Ce type de détection a été initié aux Pays-Bas, à la suite d'une étude en début d'année :


« »
Presence of SARS-Coronavirus-2 in sewage

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.29.20045880v2


Puis une autre dans le Massachussets


« SARS-CoV-2 titers in wastewater are higher than expected from clinically confirmed cases »

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.05.20051540v1


puis pour confirmer ces hypothèses en Ile de France le 5 mars sur 3 sites de prélèvement d’eaux usées :


« Coronavirus found in Paris sewage points to early warning system »

https://www.sciencemag.org/news/2020/04/coronavirus-found-paris-sewage-points-early-warning-system


« Cela pourrait même permettre de “suivre l’évolution du virus”, assure à l’AFP Vincent Maréchal, virologue à Sorbonne université,

qui a participé à une étude menée par le laboratoire de la régie municipale Eau de Paris. Sur la base d’échantillons recueillis régulièrement entre le 5 mars et le 7 avril, leurs résultats publiés la semaine dernière (non validés par d’autres scientifiques) montrent que l'”augmentation des unités de génome” dans les eaux usées “suit avec précision l’augmentation du nombre de morts”. »



https://www.reseau-obepine.fr/2020/04/24/les-eaux-usees-potentiel-outil-de-surveillance-du-covid-19/


Donc c'est le réseau OBEPINE qui est à l'origine de ce projet :


« OBEPINE : vers la création d’un réseau national de surveillance des eaux usées
Le réseau OBEPINE (OBservatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées)


soutenu par le Comité Analyse Recherche et Expertise (CARE) mis en place par le Président Macron – a été fondé par des chercheurs et enseignants chercheurs d’Eau de Paris, de Sorbonne Université et de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA). Il a été rejoint par des partenaires de l’Université de Lorraine, de l’Université de Clermont-Auvergne et de l’IFREMER. »




https://sciences.sorbonne-universite.fr/actualites/obepine-un-observatoire-unique-pour-surveiller-la-circulation-du-sars-cov2-dans-les-eaux


Et c’est à la demande de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal qu’ont été sélectionnées 158 stations d'épuration


A la demande de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, ce sont 158 stations d'épuration qui ont été sélectionnées sur près de 30 critères différents afin d'obtenir un maillage territorial significatif. À l'heure actuelle, Obépine a reçu les accords de nombreuses collectivités pour mettre ces stations d'épuration, dont elles ont la charge, sous surveillance.

Le projet Obépine vise à valider l'approche innovante que constitue un réseau national de surveillance des eaux usées et à qualifier la valeur prédictive de la détection du virus dans les eaux usées pour éclairer les mesures sanitaires.


https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid155363/www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid155363/www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid155363/surveillance-des-traces-du-virus-sars-cov-2-agent-de-la-covid-19-dans-les-eaux-usees-etat-d-avancement-du-deploiement-du-reseau-sentinelle-a-l-echelle-nationale.html






l'article du 3 août, paru dans le journal du CNRS qui en parle :

« Covid-19 : pister le virus dans les eaux usées »


03.08.2020, par Sebastián Escalón

Mis à jour le 28.09.2020


« Au 5 mars 2020, il n’y avait qu’une petite dizaine de patients Covid-19 identifiés à Paris. Pourtant, le nouveau coronavirus était déjà détectable dans les égouts de la ville. Si, ce jour-là, quelqu’un avait pu analyser les eaux usées, il aurait su que ce petit nombre de tests positifs était un leurre : Paris était déjà gravement atteint et la vague d’hospitalisations allait très vite déferler.

Au cours du mois, avec les services de santé sous haute tension, la concentration du virus dans les eaux usées parisiennes s’est multipliée par plus de cent. Puis, début avril, cette courbe ascendante s’est essoufflée pour retomber en quelques semaines à un niveau à peu près mille fois inférieur que lors du pic. Le traitement de choc décidé par les autorités, le confinement, avait bel et bien stoppé la propagation du pathogène.

Le virus était déjà détectable dans les égouts de Paris avant la vague d'hospitalisations.
Ces observations, soumises pour publication dès avril (à paraître dans Eurosurveillance1) par un consortium réunissant le laboratoire Eau de Paris, trois équipes de Sorbonne Université, l'Institut de recherche biomédicale des armées et le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP), ont démontré que les eaux usées sont un excellent indicateur de la circulation du SARS-CoV-2.

Mieux encore : elles pourraient être à la base d’un système d’alerte précoce. Et c’est là, justement, l’objectif du projet Obépine (OBservatoire ÉPIdémiologique daNs les Eaux usées), soutenu par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (Mesri) et qui regroupe aujourd'hui huit laboratoires2. »



https://lejournal.cnrs.fr/articles/covid-19-pister-le-virus-dans-les-eaux-usees




Il faut donc arrêter de nous faire croire que le gouvernement ne fait rien et ne connait pas le sujet, puisque la misnistre de la recherche en personne était pleinement impliquée dans la participation au projet de cet observatoire épidémique dans les eaux usées, contrairement à Raoult !

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mr.robert il y a 3 ans

Comment le laboratoire GILEAD a vendu son Rémdevisir à l'Europe.

Cliquons sur le lien ci-dessous pour découvrir l'enquête du journal "Le Monde"

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/27/covid-19-comment-gilead-a-vendu-son-remdesivir-a-l-europe_6061300_3244.html?fbclid=IwAR0pT-bkHXKF4bJvwAgzZds8xhiWetjpHIR7apvomnpZMa79AapYPlXKwEs

Loin des défenseurs de la propagande médico-politique et de ses mensonges permanents,
gardons présent à l'esprit une de ces nombreuses monstruosités devenues la "norme"...

Modifié il y a 3 ans, le vendredi 27 novembre 2020 à 11:55

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valentin14vanves il y a 3 ans

Citation de mr.robert Comment le laboratoire GILEAD a vendu son Rémdevisir à l'Europe.

Cliquons sur le lien ci-dessous pour découvrir l'enquête du journal "Le Monde"

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/27/covid-19-comment-gilead-a-vendu-son-remdesivir-a-l-europe_6061300_3244.html?fbclid=IwAR0pT-bkHXKF4bJvwAgzZds8xhiWetjpHIR7apvomnpZMa79AapYPlXKwEs

Loin des défenseurs de la propagande médico-politique et de ses mensonges permanents,
gardons présent à l'esprit une de ces nombreuses monstruosités devenues la "norme"...



Je profite d’une petite pose pour faire un passage rapide ici :

« Loin des défenseurs de la propagande médico-politique et de ses mensonges permanents,
gardons présent à l'esprit une de ces nombreuses monstruosités devenues la "norme"...
»



Vous dites :

« Loin des défenseurs de la propagande médico-politique et de ses mensonges permanents »


Vous en êtes l’un des promoteurs ici avec votre gourou et les copiés/collés de vos sites de propagande complotistes d'extrême droite ! CQFD


Et de plus vous êtes un vrai crétin qui, soit ne comprend rien au contenu de l’article, soit pire ne l’a pas lu, bien que tout soit déjà dans le titre  :


« Covid-19 : comment Gilead a vendu son remdésivir à l’Europe


Un contrat de 900 millions de dollars a été passé avec la Commission, alors même que le laboratoire Gilead connaissait les résultats négatifs d’un essai clinique de l’OMS. La France est le seul pays à ne pas avoir passé commande. »


Par Lise Barnéoud Publié aujourd’hui à 06h30, mis à jour à 13h22




Je lis : « La France est le seul pays à ne pas avoir passé commande... »


Comprenez-vous le français ?


Je poursuis :



« Dans cette frénésie, un pays fait exception : la France.

Contrairement aux accusations de Didier Raoult, qui parle de « fanatisme pro-Gilead », l’Hexagone est l’un des seuls pays à ne pas avoir passé commande dans le cadre du contrat du 7 o ctobre (avec le Liechtenstein, qui ne possède pas d’unité de soins intensifs sur son sol, et le Luxembourg, qui a signé mais n’a pas encore passé commande).

Néanmoins, plusieurs milliers de doses de remdésivir, allouées précédemment à la France par Gilead et par la Commission européenne dans le cadre de son premier contrat de juillet, seraient encore disponibles pour les hôpitaux qui en feraient la demande auprès de la direction générale de la santé (DGS). Cette dernière n’a jamais répondu à nos sollicitations. »





« L’avis de la Haute Autorité de santé a sans doute joué dans l’abstention française. Par ailleurs, « l’essai Discovery, qui testait aussi le remdésivir et est rattaché à Solidarity, a d’abord été un essai français avant son extension à l’Europe, rappelle Marie-Paule Kieny. Donc il y a sûrement eu plus d’attention à la prise en compte des résultats scientifiques qu’ailleurs ». »


https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/27/covid-19-comment-gilead-a-vendu-son-remdesivir-a-l-europe_6061300_3244.html?fbclid=IwAR0pT-bkHXKF4bJvwAgzZds8xhiWetjpHIR7apvomnpZMa79AapYPlXKwEs



L’ auteure de l’article le dit clairement les accusations de Raoult depuis des mois sont fallacieuses comme les prétendus conflits d’intérêts des membres du Conseil scientifique et de certains Pr. et médecins ayant eu une opinion divergente de la sienne dans les médias ! CQFD

Cela met l’accent sur le travail du gouvernement et des autorités de santé et balaye un peu plus les accusations de collusion avec BigPharma, l’une des principales ritournelles des complotistes et de Raoult  ! CQFD

Encore merci Bobby Bubble pour cet éclairage qui plombe encore un peu plus les allégations raoultiennes ! :-)

What Else ? :-)

Modifié il y a 3 ans, le vendredi 27 novembre 2020 à 15:21


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