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Description

----Marquise---- (image 1)

C'étaient de douces et calmes soirées qu'organisait la Marquise dans sa demeure: on causait des milles riens de la journée, des souvenirs de la veille et des espoirs du lendemain. On eût dit une réunion de vieilles connaissances qui se connaissaient jusqu'au coeur et qui s'endormaient sur la foi de leur amitié.
Camilla immobile, paisible comme les autres, regardait ces joies bourgeoises et au fond d'elle, il y avait des rires. Elle se disait que quelques heures auparavant elle goutait à quelques folies.
Elle se rappellait chaque détail de cet après-midi de passion folle. Elle opposait cette scène brûlante à la scène morte qu'elle avait sous les yeux. Ah! comme elle trompait ces bonnes personnes, et comme elle était heureuse de les tromper avec une impudence si triomphante !
Cette comédie, ces duperies de la vie, cette comparaison entre les baisers ardents du jour et l'indifférence jouée du soir donnaient des ardeurs nouvelles au sang de la jeune femme.

Ne faites pas attention au silence de Camilla qui parfois la mène jusqu'à l'indifférence car son coeur est chaud de toutes les tendresses et de tous les dévouements.

"Merci à Madelaine. Madelaine et son rire gras, Madelaine la bien portante. Madelaine grande confidente. Merci de m'avoir rendue belle, femme, courtisane."

----Hysteria---- (image 3 )

"Sans aucune ombre Elle marche à côté de toi Surveille tous tes gestes Te précède Elle est feu ou lumière Renaissance ou néant Eternelle Tu sais qu'elle existe Tu la crains plus que tout Tu crois n'importe quoi Pour sauver ton âme Son baiser brûlera tes lèvres Tu finiras le destin t'aidera Par aimer la belle inconue Elle finira par aimer chacun de nous Eternelle "

----Maïlis---- (image 2 )

Elles sont peut-être les folles de Nevers ou de Séville
Des bracelets qui farandolent, des boucles d’oreille qui scintillent
A une robe de gitane, une gitane que l’on rencontre.
Sur une scène à macadam, une histoire que l’on raconte
La musique, c’est elle et la fête fait son entrée

Almarita danse, chante pour les gitans
Et que ton cœur vole au vent, ton âme en caravane

Elles chantent pour tous les printemps
Tant de vie et ces gros temps
Mais elles ne peuvent y rester
L’âme gitane ne fait que passer
Elles chantent cent fois par jour
Pour dire : « on n’brade pas l’amour
Ces choses-là ne repoussent pas. »

Elles portent des marques du voyage
Et savent très bien nous y faire croire
Rien qu’à les regarder danser
Cherche pas à comprendre, t’as qu’à y aller
Ni femme de marin ni putain
Je sais qu’elles repartiront
Des joies de gens dans une main
Et une valise pleine de chansons
Où la musique, c’est elle et la fête fait son entrée

Il y en a qui travaillent comme des fous
Pour se payer des clous
A clouer sur leurs feuilles de vie
Mais la mort est sans bagage
Moi de tout cela je ne veux rien
Les poches vides et le cœur plein d’amour
Qu’une gitane m’a laissé


-------- (photo )
(Remerciant Ceinween pour la photo :D )

Elle habitait la ville depuis au moins dix ans, côtoyant les putains et les itinérants. Mais quand on entendait son accent on se doutait bien qu'elle venait pas d'ici.

Chaque soir elle prenait sous son aile des personnes de fond de ruelles. Avec le peu d'argent qu'elle gagnait elle faisait sa tournée pour distribuer un peu de vin chaud et donner un petit brin de chaleur à ceux qui rêvent encore.

Les écorchés vifs respiraient la paix, sa seule présence était comme un baume sur leurs plaies. Son regard était une lanterne pour les naufragés des sombres tavernes.

La seule chose qu'on sait d'elle c'est qu'elle aurait fuit la guerre pour émigrer ici. Tout ce qu'elle avait pour s'accrocher à la vie c'était de s'occuper des pauvres comme elle et des plus démunis . Au lieu de vivre triste éternellement elle avait maintenant des dizaines « d'enfants ».

On n’aura jamais su de quel pays qu'elle venait ni comment qu'elle s'appelait mais tout le monde la surnommait la Reine.

(Le premier joueur que je vois avec ma photo ><)