Bienvenue dans l’Amérique post-postmoderne, où le romantisme a été décapité, incinéré et dispersé aux quatre vents d’un parking de Runnemede, New Jersey. Ici, Jaclyn Diiorio, 26 ans, coiffeuse de son état, n’a pas simplement le cœur brisé. Elle a la haine dans le brushing et un sens de la justice tout droit sorti d’un épisode de Dexter sous acide.
L’histoire commence comme beaucoup de récits Tinder : une rencontre, une attirance (relative), une conversation bancale… et là, plot twist, une proposition pour assassiner son ex et sa fille. Rien que ça. Forget les « Netflix and chill », ici c’est plutôt « Supérette and kill ».
12 000 dollars. Deux vies. Une offre.
Jaclyn, visiblement dotée d’une conception très personnelle des ruptures amoureuses (et d’une méfiance prononcée envers les règlements à l’amiable), propose à son date Tinder de tuer son ex-petit ami, policier de 53 ans, et la fille de ce dernier âgée de 19 ans. Oui, tu as bien lu. On est passés de « swipe à droite » à « homicide sur devis » en trois messages.
Et pour rendre l’affaire encore plus croustillante : le tueur à gages improvisé… ben c’est juste un gars random rencontré sur l’appli. Elle aurait aussi bien pu tomber sur un trader de cryptomonnaie ou un coach en développement personnel. Ça aurait peut-être évité tout ce micmac judiciaire. Bref.
Les deux compères se retrouvent dans une supérette, le genre d’endroit où on achète des chips, pas des contrats mortels. Et là, entre deux rayons, Jaclyn balance le plan : double meurtre, paiement en cash, ambiance Breaking Bad sur fond de cheddar fondu. Le gars fait mine d’être partant, récupère les preuves, les messages, les intentions morbides… et file tout ça à la police. Coup de théâtre. Fin du rêve noir.
Cocktail Molotov et clip de rap amateur
Mais attendez, ce n’est pas tout. L’histoire prend des airs de clip de Booba époque « Panthéon » quand on apprend que le domicile du flic a été ciblé par un cocktail Molotov six mois plus tôt. Hasard ? Coïncidence ? Hommage pyromane ? L’enquête y verra peut-être une « première tentative ». On est loin de la lettre d’insulte post-rupture, hein.
Et comme si ce n’était pas déjà suffisamment tarabiscoté, Jaclyn avait à un moment tenté de déposer une ordonnance de protection contre ce même ex. Une semaine après leur rupture. Pour ensuite organiser son meurtre. Freud en aurait fait une thèse. Ou un best-seller.
L’amour à l’ère numérique : match, meurtre et malentendu
Ce drame grotesque et sinistre est un miroir déformant du dating en 2025. On croit swiper pour une conversation sympa, on finit en témoin dans une affaire de tentative d’assassinat. C’est plus de l’amour, c’est un thriller. On vit dans une époque où même les dates Tinder nécessitent une assurance-vie et un avocat.
Et c’est là qu’on se surprend à penser aux autres coins du web, à ces lieux où l’on papote sans chichis, où la plupart des personnes cherche juste une bonne vanne ou un échange lunaire à 2h du mat. Des endroits comme Smail, par exemple. Tchat gratuit, ambiance old-school, moins de swipe, plus de verbe. C’est pas le paradis, non, mais c’est un autre genre de jungle. Une où l’on cherche surtout à se faire entendre.
Et parfois, dans ce grand bazar numérique, c’est déjà pas mal.
PS : si votre date vous propose un plan à trois impliquant du cyanure ou une fausse identité, prévenez la modération, les autorités, et fuyez 😉

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