mr.robert

La fête des voisins

il y a 4 ans
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mr.robert il y a 4 ans

Un nouvel argument publicitaire et commercial imposé pour tenter de vendre.
Vendre des saucisses. Vendre de la bière. Vendre des chips et des cacahuètes.

Heureusement que mes plus proches voisins vivent à quelques 350 mètres.
Tout comme nous, ils vivent là, isolés, pour fuir la grosse connerie citadine.

La fête, ont la fait dans nos jardins, devant un jus de nos pommes. Et sans dates précises.
La seule condition, c'est qu'il fasse beau, que le climat soit agréable. Et qu'on en ait envie.

Pour échapper à la connerie citadine, la meilleure formule est de vivre à la campagne.
On choisi la fête qu'on veut, avec qui on veut et quand on veut. On fait Noël en juillet.

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loreen78 (clôturé) il y a 4 ans

faudra pas laisser la bûche sur la table trop longtemps, alors...

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damiel33 il y a 4 ans

Citation de mr.robert Un nouvel argument publicitaire et commercial imposé pour tenter de vendre.
Vendre des saucisses. Vendre de la bière. Vendre des chips et des cacahuètes.

Heureusement que mes plus proches voisins vivent à quelques 350 mètres.
Tout comme nous, ils vivent là, isolés, pour fuir la grosse connerie citadine.

La fête, ont la fait dans nos jardins, devant un jus de nos pommes. Et sans dates précises.
La seule condition, c'est qu'il fasse beau, que le climat soit agréable. Et qu'on en ait envie.

Pour échapper à la connerie citadine, la meilleure formule est de vivre à la campagne.
On choisi la fête qu'on veut, avec qui on veut et quand on veut. On fait Noël en juillet.


et le 14 juillet alors ? avant noél ou aprés ? lol

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lumierevive (clôturé) il y a 4 ans

Citation de mr.robert Un nouvel argument publicitaire et commercial imposé pour tenter de vendre.
Vendre des saucisses. Vendre de la bière. Vendre des chips et des cacahuètes.

Heureusement que mes plus proches voisins vivent à quelques 350 mètres.
Tout comme nous, ils vivent là, isolés, pour fuir la grosse connerie citadine.

La fête, ont la fait dans nos jardins, devant un jus de nos pommes. Et sans dates précises.
La seule condition, c'est qu'il fasse beau, que le climat soit agréable. Et qu'on en ait envie.

Pour échapper à la connerie citadine, la meilleure formule est de vivre à la campagne.
On choisi la fête qu'on veut, avec qui on veut et quand on veut. On fait Noël en juillet.


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kikoditca (clôturé) il y a 4 ans

Ici c'est toujours le jour du petit doigt ...


« A y bien réfléchir, on peut diviser l'humanité en quatre grandes catégories qu'on a plus ou moins le temps d'aimer. Les amis. Les copains. Les relations. Les gens qu'on ne connait pas.


Les amis se comptent sur les doigts de la main du baron Empain, voire de Django Reinhardt, pour les plus misanthropes. Ils sont extrêmement rares et précieux. On peut faire du vélo avec eux sans parler pendant que le soir tombe négligemment sur le champ de blé, et on a même pas mal dans les jambes dans les côtes.
La caractéristique principale d'un ami est sa capacité à vous décevoir. Certes, on peut être légèrement déçu par la gauche ou par les performances de l'AS Saint-Étienne, mais la déception profonde, la vraie, celle qui peut vous faire oublier le goût des grands Saint-Émilion, ne peut venir que d'un véritable ami. {...}

Les copains se comptent sur les doigts de la déesse Vishnou qui pouvait faire la vaisselle en applaudissant le crépuscule. Ils déçoivent peu car on en attend moins, mais c'est quand même important qu'ils pensent au saucisson quand le temps se remet au déjeuner sur l'herbe et qu'ils viennent se serrer un peu pour faire chaud quand le petit chat est mort, ou pour faire des révérences à l'enfant nouveau. Les bons copains se comprennent à demi-mot. Il règne entre eux une complicité de tireurs de sonnettes qu'entretient parfois l'expérience du frisson.

Les relations se comptent sur les doigts des chœurs de l'Armée Rouge. Alors on sera bien venu de n'entretenir que les bonnes, celles sur lesquelles on peut s'appuyer sans risquer de tomber par terre.
Quand on n'a pas de glaïeuls, certaines relations peuvent faire très jolies dans les soirées mondaines, à condition qu'elles soient célèbres ou stigmatisées de la Légion d'Honneur. Il suffit alors de les appeler coco et de les embrasser gaiement, comme si on les aimait, et comme cela se fait dans mon milieu. Le commun ne manquera pas de s'esbaudir. Il arrive que certaines relations soient susceptibles de se muer en amitiés, mais le temps n'à pas tout le temps le temps de prendre à temps le temps de nous laisser le temps de prendre le temps. { ...}

Les gens qu'on ne connaît pas, les doigts nous manquent pour les compter. D'ailleurs, ils ne comptent pas.
Il peut bien s'en massacrer, s'en engloutir, s'en génocider des mille et des cents chaque jour, il peut bien s'en tronçonner des wagons entiers, les gens qu’on ne connaît pas, on s'en fout.
Le jour du récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s'est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon.
Quand cet estimable commerçant évoque aujourd'hui cette date, que croyez-vous qu'il lui en reste ?
Était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ? Ou bien était-ce le jour du petit doigt ?

Quant au reste de l'hiver ... m'est avis qu'il ne passera pas le printemps ... »
Pierre Desproges

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lumierevive (clôturé) il y a 4 ans

Citation de kikoditca Ici c'est toujours le jour du petit doigt ...


« A y bien réfléchir, on peut diviser l'humanité en quatre grandes catégories qu'on a plus ou moins le temps d'aimer. Les amis. Les copains. Les relations. Les gens qu'on ne connait pas.


Les amis se comptent sur les doigts de la main du baron Empain, voire de Django Reinhardt, pour les plus misanthropes. Ils sont extrêmement rares et précieux. On peut faire du vélo avec eux sans parler pendant que le soir tombe négligemment sur le champ de blé, et on a même pas mal dans les jambes dans les côtes.
La caractéristique principale d'un ami est sa capacité à vous décevoir. Certes, on peut être légèrement déçu par la gauche ou par les performances de l'AS Saint-Étienne, mais la déception profonde, la vraie, celle qui peut vous faire oublier le goût des grands Saint-Émilion, ne peut venir que d'un véritable ami. {...}

Les copains se comptent sur les doigts de la déesse Vishnou qui pouvait faire la vaisselle en applaudissant le crépuscule. Ils déçoivent peu car on en attend moins, mais c'est quand même important qu'ils pensent au saucisson quand le temps se remet au déjeuner sur l'herbe et qu'ils viennent se serrer un peu pour faire chaud quand le petit chat est mort, ou pour faire des révérences à l'enfant nouveau. Les bons copains se comprennent à demi-mot. Il règne entre eux une complicité de tireurs de sonnettes qu'entretient parfois l'expérience du frisson.

Les relations se comptent sur les doigts des chœurs de l'Armée Rouge. Alors on sera bien venu de n'entretenir que les bonnes, celles sur lesquelles on peut s'appuyer sans risquer de tomber par terre.
Quand on n'a pas de glaïeuls, certaines relations peuvent faire très jolies dans les soirées mondaines, à condition qu'elles soient célèbres ou stigmatisées de la Légion d'Honneur. Il suffit alors de les appeler coco et de les embrasser gaiement, comme si on les aimait, et comme cela se fait dans mon milieu. Le commun ne manquera pas de s'esbaudir. Il arrive que certaines relations soient susceptibles de se muer en amitiés, mais le temps n'à pas tout le temps le temps de prendre à temps le temps de nous laisser le temps de prendre le temps. { ...}

Les gens qu'on ne connaît pas, les doigts nous manquent pour les compter. D'ailleurs, ils ne comptent pas.
Il peut bien s'en massacrer, s'en engloutir, s'en génocider des mille et des cents chaque jour, il peut bien s'en tronçonner des wagons entiers, les gens qu’on ne connaît pas, on s'en fout.
Le jour du récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s'est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon.
Quand cet estimable commerçant évoque aujourd'hui cette date, que croyez-vous qu'il lui en reste ?
Était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ? Ou bien était-ce le jour du petit doigt ?

Quant au reste de l'hiver ... m'est avis qu'il ne passera pas le printemps ... »
Pierre Desproges


Le temps est devant toi ..... à toi de le prendre ou non ....!

Les ami(es) c'est comme la vérité en ce bas monde ça n'existe pas ....!

N'oublie pas qu'une seule goutte d'eau impure suffit à polluer .... le nombre de litre d'eau que tu veux ....!

Alors qu'une seule goutte d'eau pure ne rend pas pure plusieurs litres d'eau ....!

Tu vois pas besoin de Desproges pour dire des évidences !

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kikoditca (clôturé) il y a 4 ans

Sauf qu'il y'a un petit moment que le style est plus important que le fond ...
Dire que le monde va mal est à la portée de n’importe quel crétin …
Le dire avec des mots judicieusement choisis qui fécondent le futur …

C’est déjà un peu plus compliqué …

Il y a beaucoup de travail pour trouver les mots justes … Aujourd’hui tous les pygmées se pensent très importants sous prétexte d’être monté sur les épaules des géants …

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lumierevive (clôturé) il y a 4 ans

Citation de kikoditca Sauf qu'il y'a un petit moment que le style est plus important que le fond ...
Dire que le monde va mal est à la portée de n’importe quel crétin …
Le dire avec des mots judicieusement choisis qui fécondent le futur …

C’est déjà un peu plus compliqué …

Il y a beaucoup de travail pour trouver les mots justes … Aujourd’hui tous les pygmées se pensent très importants sous prétexte d’être monté sur les épaules des géants …


Vaut mieux être un chien vivant qu'un lion mort ....!

Le poids des mots ? je connais est ceci sans prétention de ma part ....! chaque mot est une clé , à nous de savoir s'en
servir ....!

Photo de kikoditca
kikoditca (clôturé) il y a 4 ans

»

Photo de cecil28
cecil28 (clôturé) il y a 4 ans

Citation de kikoditca Ici c'est toujours le jour du petit doigt ...


« A y bien réfléchir, on peut diviser l'humanité en quatre grandes catégories qu'on a plus ou moins le temps d'aimer. Les amis. Les copains. Les relations. Les gens qu'on ne connait pas.


Les amis se comptent sur les doigts de la main du baron Empain, voire de Django Reinhardt, pour les plus misanthropes. Ils sont extrêmement rares et précieux. On peut faire du vélo avec eux sans parler pendant que le soir tombe négligemment sur le champ de blé, et on a même pas mal dans les jambes dans les côtes.
La caractéristique principale d'un ami est sa capacité à vous décevoir. Certes, on peut être légèrement déçu par la gauche ou par les performances de l'AS Saint-Étienne, mais la déception profonde, la vraie, celle qui peut vous faire oublier le goût des grands Saint-Émilion, ne peut venir que d'un véritable ami. {...}

Les copains se comptent sur les doigts de la déesse Vishnou qui pouvait faire la vaisselle en applaudissant le crépuscule. Ils déçoivent peu car on en attend moins, mais c'est quand même important qu'ils pensent au saucisson quand le temps se remet au déjeuner sur l'herbe et qu'ils viennent se serrer un peu pour faire chaud quand le petit chat est mort, ou pour faire des révérences à l'enfant nouveau. Les bons copains se comprennent à demi-mot. Il règne entre eux une complicité de tireurs de sonnettes qu'entretient parfois l'expérience du frisson.

Les relations se comptent sur les doigts des chœurs de l'Armée Rouge. Alors on sera bien venu de n'entretenir que les bonnes, celles sur lesquelles on peut s'appuyer sans risquer de tomber par terre.
Quand on n'a pas de glaïeuls, certaines relations peuvent faire très jolies dans les soirées mondaines, à condition qu'elles soient célèbres ou stigmatisées de la Légion d'Honneur. Il suffit alors de les appeler coco et de les embrasser gaiement, comme si on les aimait, et comme cela se fait dans mon milieu. Le commun ne manquera pas de s'esbaudir. Il arrive que certaines relations soient susceptibles de se muer en amitiés, mais le temps n'à pas tout le temps le temps de prendre à temps le temps de nous laisser le temps de prendre le temps. { ...}

Les gens qu'on ne connaît pas, les doigts nous manquent pour les compter. D'ailleurs, ils ne comptent pas.
Il peut bien s'en massacrer, s'en engloutir, s'en génocider des mille et des cents chaque jour, il peut bien s'en tronçonner des wagons entiers, les gens qu’on ne connaît pas, on s'en fout.
Le jour du récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s'est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon.
Quand cet estimable commerçant évoque aujourd'hui cette date, que croyez-vous qu'il lui en reste ?
Était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ? Ou bien était-ce le jour du petit doigt ?

Quant au reste de l'hiver ... m'est avis qu'il ne passera pas le printemps ... »
Pierre Desproges


Bonjour Kiko , le post !

On ne se connaît déjà pas parfaitement soi même et donc pour les quatre catégories , que ce soit les amis , copains , relations et les inconnus , c'est du pareil au même . On ne peut prétendre connaître qui que ce soit . Je rajouterai , et tant mieux .


Participants

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