vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 8 ans
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sibelius il y a 8 ans

( Aucun rapport .. quoi que ... Super joli, le Raifort )

Et ne pas oublier la précieuse Moutarde ( condiment et engrais .. )

Modifié il y a 8 ans, le jeudi 27 août 2015 à 13:11

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sibelius il y a 8 ans



Le sable : Enquête sur une disparition

Réalisateur : Denis Delestrac
Producteur : ARTE France, Rappi Productions, La Compagnie des Taxi-Brousse, Informaction


De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère.

On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques…

Ce sable que nous aimons fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s’est glissé à notre insu dans tous les interstices de notre quotidien.

L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que, contrairement à l’or noir, cette matière première perçue comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite.

Alors que le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières...

.....

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sibelius il y a 8 ans

http://www.gtdesertification.org/article498.html

Lettre du ReSaD : numéro spécial Désertif’actions 2015

La dernière "Lettre du ReSaD" est disponible. Ce numéro revient sur la participation du Réseau Sahel Désertification au forum international de la société civile Désertif’actions 2015 qui s’est déroulé à Montpellier du 10 au 13 juin.

Télécharger la Lettre du ReSaD

Le ReSaD est une initiative Nord-Sud contre la dégradation des terres, pour la sauvegarde des patrimoines nourriciers et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Au Burkina-Faso, Mali, Niger et en France, quatre réseaux nationaux se mobilisent pour les populations des zones arides dont le GTD. Plus d’infos sur www.cariassociation.org/resad


etc etc

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sibelius il y a 8 ans

Citation de "vyseee"Citation de "sibelius"Citation de "vyseee"Merci Sibelius pour toutes ces contributions.
Le topic serait vite passé dans l'oublie sans toi :/

Mais, te voyant autant engagée (et informée sur le sujet, j'aimerais
savoir ta position concernant le rapport écologie/élevage ?

Et oui, tu sais que c'est un sujet qui me tient à coeur !


Sans problème, cher Vyseee, avec plaisir, même !

L'élevage a plusieurs composantes, dont, hélas, la filière alimentaire, nécessaire, certes, mais trop conditionnée par le rendement, la maltraitance à animaux, (et que dire du broyage odieux des poussins ? ) voire la cupidité etc..

Et celle d'enrichissement du sol (primordial ! )

1 - Les animaux ont largement autant droit que nous à la vie, à la possession de la Terre, etc (même si, je dois avouer que je me passerais fort bien des scorpions, etc .. ) et, de toute façon, ils nous sont nécessaire pour l'alimentation (du moins pour la plupart d'entre nous), et aussi pour la formation et le maintien du sol lui-même, de la terre arable.

2 - et, de toute façon, ils nous sont nécessaires pour l'alimentation (du moins pour la plupart d'entre nous), et aussi pour la formation et le maintien du sol lui-même, de la terre arable.

I - Donc, le sol ... (et les eaux)

Bien entendu, il n'est nul part de même nature.

Il faudra que nous parlions :

de l'humus, terre arable,

de la Régression et dégradation des sols

de la salinisation des sols

du Zai (technique agricole)

de l'influence des barrages

de l'irrigation

des différents type d'engrais (fumure), fournis par les animaux (domestiques ou non), engrais organiques

des engrais minéraux

des engrais obtenus autrement (coquilles .. )

des plantes halophytes (des plantes adaptées aux sols secs, à a chaleur intense, au sel, aux vents violents .. )

de la façon de limiter les avancées dunaires, sableuses

de l'adaptation des animaux, surtout bovins et caprins, aux différents milieux

du surpaturage

de l'épandage des lisiers

de Claude Bourguignon, pédologue

Bref .. toutes les interactions ...

Car sans sols .. point d'élevage (et l'inverse aussi, d'ailleurs .. )

des livres se rapportant à ces sujets

- - - - - - - - - - - -

L'élevage, ou, tout simplement, les animaux, sont donc là pour protéger, voire pour fabriquer, la terre arable, voire le tchernoziom, ou autres types de sols

(Une terre arable est une terre qui peut être labourée ou cultivée (latin arabilis : labourable). Les terres arables comprennent les terrains en jachère, les cultures maraîchères et céréalières et les prairies artificielles.

Quand ils sont intensivement cultivés et labourés, les sols arables peuvent perdre certaines de leurs qualités (richesse en humus, diversité génétique et richesse en champignons y diminuent généralement, de même parfois que leurs capacités de rétention et épuration de l'eau).) (wikipédia)

Ils l’enrichissent de matières organiques, non seulement par leurs bouses, mais aussi par leurs coquilles (escargots, notamment, et oeufs) (on ne prend pas assez souvent ce facteur-là en compte.)

Il serait bon de savoir ce deviennent les coquilles des oeufs utilisés dans l'industrie alimentaire (collectés ou non ? ) (coût de la logistique ? ), des coquilles d'escargots vendus hors coquilles, des coquilles d’huîtres, moules, bulots, etc) (toujours le problème de la collecte et du coût de celle-ci, de l'entreposage .. )

Les bouses (ou lisiers) : très utiles, donc, pour leurs matières organisques. Mais, dans certains cas, il faut faire de la séparation, ( http://www.agrireseau.qc.ca/porc/documents/Recherche_separation-lisier.pdf )
notamment pour éviter l'excès d'ammoniac, qui est irritant.

(Le lisier de porc contient des dérivés de l'azote, du phosphore, du potassium, mais aussi du calcium, du magnésium, du sodium, ainsi que des oligo-éléments : cuivre, zinc, manganèse, fer, soufre,etc )

Ne serait-il pas possible de déshydrater ce lisier, et de le répandre sur les terres manquant d'oligo-élements, voire dunaires ?

C'est certainement possible techniquement, mais après, il faut compter avec l'aspect financier, ainsi qu'avec les coutumes, religions, etc . .

Le tchernoziom ("terre noire") est un sol surtout caractéristique de certaines parties du biome des steppes et prairies tempérées sous climat continental.

Cette terre noire contient un fort pourcentage d'humus — 3 à 15 %, riche en potasse, phosphore et oligo-éléments. Elle est très épaisse, souvent plus de 1 m, et jusqu'à 6 m en Ukraine. Elle est très fertile et l'impasse d'engrais, de fond et azoté, est possible. Le fort taux d'humus et d'argile lui confère une réserve d'eau utile importante. Pour ces raisons, elle est souvent considérée comme le meilleur sol au monde pour l'agriculture. D'ailleurs, ce type de sol se prête très bien au semis direct ou aux techniques culturales simplifiées (TCS).

Bref, tout cela pour dire que les meilleures terres, les plus riches, les plus fertiles, sont les terres où se trouvaient des troupeaux

Les chevaux fournissent, bien sûr, le meilleur engrais (intrant), suivi donc par les bovins (mais pour ceux-là, ça peut, je suppose, varier selon la nourriture qu'ils reçoivent),

Pour les porcins, on vient d'en parler .. En revanche, pour les chèvres et moutons, j'ai toujours entendu parler que c'était peu nutritif (pour la terre, j'entends) (en plus du fait que ça peut véhiculer la tremblante du mouton .. )

Inconvénients du bétail d'élevage . ou sauvage : les maladies, parasites, germes divers (comme tous les animaux, en somme) .. Craindre et traiter pour la brucelose, par exemple. Chaque espèce a ses maladies ..



Voici une très bonne illustration de la lutte contre la désertification :

http://www.corbisimages.com/stock-photo/rights-managed/42-29049689/the-552-km-tarim-desert-highway-crosses


Bovins sur une ile du fleuve Niger : observer leur extrême maigreur :-(4 . Ce sont des zébus :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Surp%C3%A2turage#/media/File:ILRI,_Stevie_Mann_-_Livestock_graze_on_an_island_in_the_Niger.jpg

Merci de votre patience, et surtout, d'avoir créé ce sujet





Merci Mme Sibelius d'avoir pris le temps de répondre.

Si je puis me permettre, un peu de concision m'aiderait à lire plus de tes posts, fort instructifs au demeurant 0*)

Ainsi d'un point de vue écologique, tu penses que l'élevage serait bénéfique, et pourrait l'etre encore plus en faisant passer l'aspect financier au second plan ? (si je résume bien)

Qu'en est il :

- de la déforestation (l'élevage en est la 1ère cause) (étant donné que pour produire 1 kilo de viande il faut énormément plus de terre que pour 1 kilo de céréale (par exemple)) ?

- De la pollution inquiétante des nappes phréatiques due aux déjections et urines animales (urines qui étant corrosives en arrivent à attaquer le fer et autres matériaux) ?

- Des émissions de méthane (pets des animaux principalement) plus nocives pour la couche d'ozone que les émissions de gaz carbonique ?


pour répondre à ce post :-)

Modifié il y a 8 ans, le jeudi 3 septembre 2015 à 23:06

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sibelius il y a 8 ans

Je trouve ceci sur internet :

" Quel engrais peut-on donc bien tirer du Sel Gemme ?


Je n'y connais rien, et ça m'intrigue : pour moi, le Sel est une matière stérile, voire stérilisante, or, je lis ceci : " Le gisement de sel de Perm a permis la constitution d’une industrie chimique qui fournit des engrais à toute la Russie. Le soufre dont le gaz extrait à Orenbourg est particulièrement riche est également utilisé pour la chimie." Merci de m'éclairer.

réponse: Le sel gemme c’est essentiellement du chlorure de sodium (NaCl), le reste est constitué d’un grand nombre de sels en quantité non négligeable (magnésium, calcium, potassium, fer, cuivre, iode…).

Le chlorure de potassium (KCl) est utilisé comme engrais justement. Sa fabrication consiste à le séparer des autres sels.

NaCl n’est pas un engrais mais une matière première très importante en chimie industrielle. On s’en sert par exemple pour la production du carbonate de sodium (Na2CO3) lequel est utilisé pour produire du nitrate de sodium (à partir de l’acide nitrique), le nitrate de sodium est un fertilisant. Il sert aussi à la fabrication de la soude (NaOH), obtenue par électrolyse du sel fondu ou de la saumure (solution saturée).



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sibelius il y a 8 ans

Tenir compte de la fertilité naturelle des sols (organiques, comme le fameux tchernozium), ou naturels (comme certains sols volcaniques ...

De leur perméabilité, de leur salinité, ...

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sibelius il y a 8 ans

Transition hydraulique dévastatrice

Bruno Pellaud, Physicien
Article publié le 21.02.2015


La branche hydraulique suisse souffre fortement de la transition énergétique allemande qui déverse sur le centre de l’Europe des flots d’électricité souvent gratuite – même quelquefois à un prix négatif, donc accompagné de primes d’achat – une électricité subventionnée par le soutien massif à l’énergie solaire dont profitent Outre-Rhin les classes moyennes et leurs villas aux grands toits, aux agriculteurs et leurs champs couverts d’éoliennes, ainsi qu’aux industriels du charbon de Westphalie qui donnent du travail à des centaines de milliers d’ouvriers du Parti socialiste. Tout le monde en profite, sauf l’hydraulique de nos montagnes.

Paul Michellod, le directeur général des Forces motrices valaisannes, a mis le doigt sur la plaie en osant dire tout haut ce qui est vrai tout bas, que «l’électricité hydraulique est en fait cannibalisée par les autres renouvelables», ce qui lui a valu l’ire offusquée de la mouvance verte.

Comment se fait-il qu’une forme d’énergie aussi noble – indigène, propre, fiable et bien sûr éminemment renouvelable – en arrive là, sans que nos barons de l’électricité voient venir?

Il est de bon ton dans certains milieux de critiquer le «manque de vision» de notre branche électrique.

Comparaison: si une chaîne commerciale allemande décidait de distribuer gratuitement du lait allemand en Suisse en faisant payer les coûts de production afférents aux consommateurs allemands, on mettrait d’abord en doute la santé mentale du distributeur allemand, avant de critiquer les producteurs laitiers suisses pour n’avoir rien vu venir.

Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel semble l’avoir mieux compris, lorsqu’il avouait à Kassel devant les caméras de télévision le 14 avril 2014: «La vérité est que nous avons sous-estimé la complexité de la transition énergétique dans tous ses aspects … Pour la plupart des pays d’Europe, nous sommes des cinglés».

Que faire pour protéger notre hydroélectricité? L’Office fédéral de l’énergie (OFEN) ne semble guère vouloir proposer mieux que de coûteuses mesures d’accompagnement, des « subventions-antisubventions » qui consistent à combattre la « subventionnite » ambiante par d’autres subventions accordées à ceux qui en souffrent.

Ou alors peut-être envisage-t-il un autre remède proposé en d’Allemagne: payer les producteurs suisses non pas pour les kWh produits (qui ne le sont pas lorsque la météo allemande est bonne), mais pour les heures de disponibilité, comme un chauffeur de taxi à l’attente.

S’il est certes vrai que l’électricité hydraulique est en fait cannibalisée par les autres renouvelables, alors tout cela n’est qu’une boite de sparadrap assez grosse pour servir jusqu’à la mort du patient.

Il faut agir. Bien évidemment, ce ne sont pas les moins de 2% de renouvelables de la production électrique suisse qui fait problème.

C’est bien l’Allemagne qui est en cause. Ne faut-il pas rappeler un vieux concept économique quelque peu oublié - qui fait quelquefois surface dans les médias (notamment dans le cas des panneaux solaires chinois); celui du dumping commercial, selon la définition «Vendre à l’étranger en dessous du coût de fabrication, ce défaut temporaire de marge à l'export étant compensé, p. ex. par subventions accordées par le gouvernement du pays d'origine des marchandises ».

Quand donc le Conseil fédéral osera-t-il évoquer la dimension «dumping» illégale du courant allemand envahissant la Suisse avec ses coûts zéro, voire négatif?

En quête d’un accord bilatéral avec l’Union européenne sur l’électricité, Madame Doris Leuthard ne devrait-elle pas aussi se rendre à Berlin auprès de Madame Angela Merkel - et notre ministre des finances Madame Evelyn Widmer-Schlumpf à Genève à l’Organisation mondiale du commerce pour se renseigner sur les règles internationales concernant le dumping - avec l’espoir de faire cesser les pratiques commerciales allemandes abusives.

Avec le soutien de la mouvance rouge-verte, la Chine pratique un dumping effréné sur le marché européen des panneaux solaires, après avoir mis en faillite les prometteuses technologies allemandes du gabarit de QCells et d’autres encore.

Avec ces panneaux chinois bon marché, l’Allemagne a elle-même recours au dumping le plus élémentaire pour inonder l’Europe centrale d’électricité gratuite. Et personne n’objecte !

Même chose en Suisse. Les installeurs de panneaux – sous le houlette de leur lobbyiste en chef, le prolixe socialiste Roger Nordmann, installent à tour de bras des panneaux chinois subventionnés une seconde fois sur les villas des nantis de ce pays – après avoir laminé le solaire haute-technologie de nos laboratoires – et en faisant payer les subventions par les locataires des HLM (qui eux n’ont pas de toit).

C’est là la nouvelle politique sociale du PS qui ne le fait pas rougir, et un aspect dont la presse bien-pensante ne veut pas parler.

L’hebdomadaire de gauche Wochenzeitung a fait exception (12 septembre 2013) en résumant ainsi son propos: «La transition énergétique risque de n’être qu’une machine à redistribuer l’argent – du bas vers le haut ». Cannibalisme social, en d’autres termes ! (Pour plus de détails, voir le site www.energiesuisse.net)

Bruno Pellaud, physicien, 21 février 2015

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Pas convaincant du tout, cet article suisse)

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sibelius il y a 8 ans

Sites intéressants :

https://www.grain.org/

GRAIN est une petite organisation internationale à but non lucratif qui travaille à soutenir les petits agriculteurs et les mouvements sociaux dans leurs luttes pour les systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité le contrôle des communautés


http://www.semaille.com/

Pas mal non plus, même s'ils ne parlent pas de Kokopelli


http://pro-mais.org/histoire-et-selection-du-mais



Modifié il y a 8 ans, le lundi 14 septembre 2015 à 09:01

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sibelius il y a 8 ans

Très intéressant :

http://www.linternaute.com/savoir/dossier/eau-virtuelle/cereales.shtml

Les cultures qui consomment le plus d'eau

Un champ de riz a besoin d'être arrosé de 770 mm par hectare, et 575 mm pour le maïs. Pas de problème quand on est dans des régions pluvieuses, mais le choix des cultures frise parfois l'absurdité...

L'agriculture est la première utilisatrice d'eau : 70% de l'eau disponible sur terre sert à l'irrigation des champs. Une pratique qui se répand partout dans le monde, car les choix de culture ne répondent plus à des critères climatiques comme autrefois, mais à des critères purement économiques.

Dossier

Sommaire
C'est quoi ?
Les échanges
Agriculture
Empreinte

L'exemple du maïs
Savez-vous par exemple que le maïs, une des plantes les plus cultivées en France, est à l'origine une céréale exotique ? Du coup, il est très gourmand en eau, et en plus doit être arrosé en période de floraison, en plein été... Pourtant sa production ne cesse d'augmenter : en 1939, le maïs ne représentait dans le pays que 300 000 hectares de cultures… Aujourd'hui, il couvre plus de 3 millions d'hectares en France. Il faut dire qu'il est largement encouragé par la Politique Agricole Commune, qui subventionne aussi son irrigation, car certains agriculteurs se contentaient de semer pour toucher la prime !

Mais à quoi sert tout ce maïs ? 70% des cultures servent à nourrir les animaux. En effet, la production de viande recquiert entre six et vingt fois plus d'eau que les céréales. Un régime type occidental "consomme" ainsi 4000 litres d'eau virtuelle par jour contre 1000 litres pour un régime type chinois ou indien.


LES CULTURES QUI CONSOMMENT LE PLUS D'EAU
Cultures Besoins en eau en mm (10 m³/ hectare)

Canne à sucre 1250
Bananes 1200
Dattes 1100
Pamplemousses 825
Riz 770
Coton 750
Betterave à sucre 650
Soja 637
Arachide 600
Maïs 575
Blé 550
Patate douce 537
Pommes de terre 487
Sorgho 475
Oignons 475
Tomate 450
Tabac 400
Haricots 375
Source : FAO

Les solutions : bien choisir ses cultures...

Plusieurs choix se présentent à un pays pour épargner ses ressources en eau.

Il peut par exemple choisir de réduire son agriculture. Il va alors importer de l'eau virtuelle sous forme de biens alimentaires ou industriels. Mais il va du même coup priver les paysans et leurs familles de leurs moyens d'existence...

Le cas du Pendjab, en Inde, est ainsi significatif. Le gouvernement a offert aux paysans une prime de 12 500 roupies [220 euros] par hectare pour remplacer la culture du blé et du riz par d'autres plantes comme les légumes secs et les graines oléagineuses.

Cela devrait permettre d'économiser 14,7 milliards de mètres cubes d'eau chaque année.

Autre exemple, la Tunisie, qui grâce à l'huile d'olive, est aujourd'hui un exportateur d'eau virtuelle.

... et faire des énonomies d'eau

Enfin, les pratiques agricoles peuvent être améliorées pour réduire la consommation d'eau.

Pour cultiver une tonne de maïs en Algérie, on utilise ainsi 6860 m³ d'eau contre 3790 m³ en Grèce : moitié moins, alors que les climats sont comparables !

On peut par exemple supprimer le drainage des champs, limiter l'évaporation en plantant des arbres autour des cultures, ajouter des "mauvaises herbes" pour augmenter la rétention des sols, adopter un système d'irrigation par "goutte à goutte" (un tuyau percé qui apporte de l'eau à la racine des plantes)...

Ultime solution : les OGM. La Chine a déjà un programme de recherche sur des variétés de riz moins consommatrices d'eau ou capables de pousser dans des eaux salées.

Modifié il y a 8 ans, le lundi 14 septembre 2015 à 09:08

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sibelius il y a 8 ans

Ce qui me désole, en revanche, c'est qu'une partie du maïs mondial, (et pas seulement le maïs, d'ailleurs), partira pour faire, notamment, des sacs plastiques ...

Je sais bien qu'on n'aura pas toujours de pétrole, mais doit-on, à cause de cela, soit priver les gens de ressources alimentaires, soit épuiser la terre et gaspiller l'eau d’arrosage (d'irrigation) ?

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sibelius il y a 8 ans



Vidéo très intéressante à plus d'un titre.

Tournée en Sibérie, en juin 2015 :

Végétation luxuriante (ça ne m'étonne guère). Ca pousse dru, le sol n'est pas épuisé,

En revanche, quand ça monte, ça devient caillouteux. Anciennes moraines, etc .. Bref, moins de couche de sol arable, moins de végétation ..

Par contre, il y a de l'eau partout (voir les neiges quasi-éternelles sur les sommets : une bénédiction)

Bref, tout ceci pour en revenir .. à l'élevage.

Ici, ça conviendrait autant à l'élevage du porc que du boeuf. (et du mouton plus haut)

Une vache enrichira la terre .. mais ne produit qu'un petit par an

Un porc, lui, sera beaucoup plus fécond . mais polluera le sol et les eaux ...

(une chèvre : un ou deux petits par an)

Cruel dilemme ..

Préserver le sol, nourrir tous les humains .. pas facile ...

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sibelius il y a 8 ans

http://www.rustica.fr/articles-jardin/quels-fumiers-epandre-jardin,3337.html


Les différents types de fumiers

Utilisés en agriculture depuis la haute Antiquité, les fumiers sont des fertilisants relativement bien équilibrés et aussi des amendements. Ils améliorent la structure de la terre, tout en lui apportant l’indispensable humus.

- Le fumier de cheval, utilisé autrefois pour les couches chaudes, est surtout incorporé comme un fertilisant. C’est un engrais dit « chaud », qui convient fort bien aux terres argileuses.

- Les fumiers dits « froids », comme ceux de vache et de porc, sont surtout utilisés en terres calcaires ou siliceuses, auxquelles ils apportent du corps – mais leur action est relativement lente.
La paille contenue dans le fumier des ruminants herbivores joue un rôle non négligeable parce qu’elle apporte beaucoup d’humus au sol.

- Les fientes d’oiseaux sont très riches en azote ; il convient de les utiliser avec prudence dans la mesure où elles peuvent avoir une action négative sur la croissance des plantes.

- Les fumiers d’ovins sont secs et chauds. Le fumier de mouton, en particulier, se distingue par sa richesse en potasse. Toutefois, il est assez délicat à utiliser : il doit être parfaitement composté car il risque de brûler les racines.

Le fumier ne doit en aucun cas être utilisé frais.
En effet, il contient des germes pathogènes et des graines de mauvaises herbes qui ne demandent qu’à germer.

En outre, le fumier frais enfoui dans le sol ne se décompose que très lentement, et le processus risque d’appauvrir le sol en azote.

Le compostage se fait en tas, comme dans le cas du compost de jardin classique.

On peut certes composter le fumier seul s’il est très riche en paille, mais, d’une manière générale, mieux vaut le mélanger aux déchets du jardin et de la cuisine.

Préalablement, émiettez-le à la fourche pour éviter des amas compacts et mouillez-le s’il est trop sec.




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sibelius il y a 8 ans

http://www.environnement-magazine.fr/presse/environnement/actualites/5616/

La Bretagne lance le fonds Breizh Forêt Bois

11 septembre 2015

La région Bretagne a présenté le vendredi 11 septembre le programme d'aide à l'investissement Breizh Forêt Bois récemment lancé pour relancer l'exploitation durable de sa forêt. Et créer un effet de levier pour la filière bois dans les secteurs du bâtiment, de la biomasse énergie et de l'emballage.

La Bretagne veut relancer l’exploitation durable de sa forêt. La région a inauguré un programme original d’aide à l’investissement qui vise à créer et dynamiser économiquement 4 000 hectares de forêt.

De 1950 à 2000, le Fonds forestier national avait permis la constitution d’un massif productif.

Mais depuis l’arrêt de ces aides, l’effort de plantation s’est fortement amoindri entraînant dans les années à venir « une rupture dans la disponibilité en bois », regrette la Région.

Le programme Breizh Forêt Bois doit recréer un environnement forestier durable. Le dispositif prévoit sur la période 2015‐2020 de distribuer des aides financières aux propriétaires privés ou publics afin de les inciter à planter des essences productives sur des surfaces foncières ou forestières aujourd’hui sans intérêt économique.

Le programme, conçu avec les représentants des activités de la filière forêt ‐ bois bretonne et les partenaires publics, est financé à hauteur de 10 millions d’euros dans le cadre du plan de Développement rural de Bretagne 2014‐2020, par l’Europe, l’État, la Région et les Départements bretons.

Avec cette incitation financière, Breizh Forêt Bois doit permettre de créer un effet de levier pour le développement de la ressource forestière locale, mais également de l’ensemble de la filière en « pérennisant une ressource régionale de qualité permettant à terme d’approvisionner les autres maillons de la chaîne de valorisation du bois : la transformation puis les marchés, principalement la construction, l’énergie et l’emballage », explique les promoteurs de l’initiative.

Breizh Forêt Bois proposera ainsi aux propriétaires fonciers une aide à l’investissement pour leurs projets de transformation de peuplements forestiers pauvres en futaies productives, de boisement de terres agricoles délaissées ou en cours d’enfrichement, de production de bois commercialisables sur les marchés de la construction, de l’emballage et de l’énergie.

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sibelius il y a 8 ans

Restauration programmée pour le lit de la Loire

10 septembre 2015

Un premier contrat de six ans a été lancé en région nantaise afin de restaurer les annexes hydrauliques de la Loire et réaliser des premières études pour le rééquilibrage du lit mineur.

Il s'inscrit dans une stratégie de reconquête sur 15 ans qui prévoit près de 63 millions d'euros de travaux.

Entre Nantes et Montsoreau aux confins du Maine-et-Loire, le lit de la Loire n'a plus un fonctionnement optimal.

Au XXe siècle, l'aménagement d'un chenal de navigation à l'aide d'épis rocheux transversaux et l'extraction de matériaux dans le lit du fleuve ont fortement perturbé la ligne d'eau du fleuve.

« A l'étiage, le chenal favorise le transport de sable. En privant en plus la Loire de son matériau, on a généré un creusement du lit », explique Régis Le Quillec, chargé de mission politique « Littoral » et coordination régionale à l'agence de l'eau Loire-Bretagne.

L'écrêtement d'un seuil rocheux en amont de Nantes dans les années 70 a aggravé le phénomène entraînant une déconnexion du lit principal d'avec certains bras secondaires mais aussi détérioré la qualité de l'eau. Une stratégie a donc été élaborée entre 2011 et 2013 afin de tester des leviers d'intervention.

« Le remodelage des épis permettrait, par exemple, d'abaisser les vitesses de circulation et donc de limiter les transports sédimentaires », détaille Régis Le Quillec.

Sur la période 2014-2027, 62,6 millions d'euros de travaux sont prévus.
Un premier contrat de six ans

De cette stratégie est issu un premier contrat de six ans (2015-2020) en cours de signature. Il permettra la réalisation d'études approfondies sur le rééquilibrage du lit mineur pour orienter les futurs travaux.

Il s'agira aussi de débuter la restauration hydro-écologique des annexes hydrauliques avec 16 maîtres d'ouvrage distincts.

« L'enjeu est d'adapter les modes d'interventions à chaque typologie d'annexe hydraulique : bras secondaires, bras morts ou encore boires, ces zones humides connexes au fleuve », détaille Régis Le Quillec.

Les études préalables ainsi que la maîtrise d'ouvrage des travaux sur le lit mineur seront réalisées par VNF (Voies navigables de France).

Ce premier contrat, co-animé par le GIP Loire Estuaire et le CEN des Pays de la Loire, prévoit pour l'instant 7,34 millions d'euros de travaux sur la période 2015-2017 dont 3,15 financés par l'agence de l'eau Loire-Bretagne et 2 par la région Pays de la Loire.

La suite du programme s'inscrira dans le prochain Plan Loire qui débutera en 2021.

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sibelius il y a 8 ans

lathrates_energie_bombe" target="_blank">http://www.notre-planete.info/actualites/818-clathrates_energie_bombe

Les hydrates de méthane, énergie du futur ou bombe à retardement climatique ?

27 863 lectures / 5 commentaires12 janvier 2006 ; révision : 17 septembre 2015, 08 h 50

Clathrates
© by Leibniz-Institut für Meereswissenschaften
IFM-GEOMAR 2002
Les clathrates, également appelées hydrates de gaz ou de méthane renferment d'importantes quantité de méthane, une source d'énergie qui pourrait être exploitée mais qui présente également une sérieuse menace pour l'avenir climatique de notre planète.

De la glace qui brûle !

Les hydrates de méthane ont été découverts au début du 19e siècle et rencontrées plus particulièrement dans les années 70 lors de forages pétroliers.

Les clathrates sont des structures solides, stables, ressemblant à de la glace et qui en fondant libère à la fois de l'eau et du méthane qui peut s'enflammer. En effet, ils ont la particularité de stocker les gaz sous une forme très concentrée. Les molécules d'eau forment une cage autour des molécules de méthane.

Lorsque les hydrates sont ramenés à la surface, la diminution de pression déstabilise la structure solide, le gaz est ainsi libéré et peut brûler si on l'enflamme, d'où l'expression « la glace qui brûle ». Un réchauffement des eaux peut aussi provoquer la déstabilisation des hydrates et donc une libération du méthane. Le sédiment est alors fragilisé causant dans certaines conditions des glissements de pentes.

Ces hydrates de gaz se forment sous forte pression et à basses températures. Ils pourraient notamment avoir été engendrés par la décomposition d'une vie bactérienne enfouie sous la terre.

Les réserves de clathrates ont toujours été évitées pour des raisons de sécurité : ils sont inflammables et capables de couler un navire foreur avec l'émission de gaz qui modifient la densité de l'eau environnante.

Une source d'énergie colossale... difficile à exploiter

Un mètre cube de clathrates peut contenir jusqu'à 165 mètres cubes de méthane, une aubaine avec la crise énergétique actuelle, d'autant plus que les réserves recensées en 2001 sont colossales : le double des réserves de gaz, de charbon et de pétrole réunis ! C'est-à;-dire près de 10 000 milliards de tonnes de carbone.
Pour autant, Jacqueline Lecourtier, directeur scientifique de l'Institut français du pétrole note qu' "Aujourd'hui encore, l'incertitude est terrible sur le montant des réserves d'hydrates de gaz".
Pour le moment, Moins d'une centaine de gisements ont été trouvés ou fortement présumés le long des marges sous-marines et dans le permafrost des régions arctiques. Dans le Golfe du Mexique, les clathrates affleurent même et couvrent le fond de la mer.
L'extraction des clathrates est dangereuse et coûteuse, mais pour la première fois, un pas technologique notable a été franchi sur le site de Mallik, dans l'extrême-nord du Canada.
En effet, un site de recherche internationale a été créé pour l'étude des hydrates de gaz naturel de l'Arctique dans le delta du Mackenzie, au nord-ouest du Canada. Les valeurs élevées de saturation des hydrates de gaz, qui dans certains cas étaient supérieures à 80 % du volume poreux, ont permis d'établir que le champ d'hydrates de gaz de Mallik est un des réservoirs ayant la plus haute concentration d'hydrates de gaz au monde.
En 2002, un consortium élargi de sept partenaires internationaux et de plus de 300 scientifiques et ingénieurs a permis le forage d'un puits d'une profondeur de 1200 m pour l'exploitation et de deux puits adjacents pour l'observation scientifique.

Campagne GHASS : exploration de la "glace qui brûle" au fond de la mer Noire

Septembre 2015, quarante géologues et chimistes étudient la dynamique des hydrates de méthane, à bord du navire océanographique Pourquoi pas ? dans le cadre de la mission scientifique GHASS. La zone d'étude se situe au cœur de la mer Noire, au large de la ville roumaine Constanta. La campagne est menée par l'Ifremer en collaboration avec des chercheurs allemands (GEOMAR), roumains (GeoEcoMar), norvégiens (NGI) et espagnoles (université de Barcelone). Les enjeux de la campagne GHASS sont doubles : améliorer les connaissances sur les hydrates de méthane et leurs stabilités dans un contexte de changement global et identifier les aléas liés la déformation sédimentaire des fonds marins (« glissements sous-marins »).

Mais un risque majeur pour l'aggravation de l'effet de serre

Le réchauffement climatique en cours entraîne notamment le dégel des permafrosts, ces sols normalement gelés en permanence. Ce phénomène pourrait alors libérer des quantités importantes de méthane avec la fusion des hydrates de gaz. Or le méthane est un gaz à effet de serre majeur près de 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, même si sa durée de vie dans l'atmosphère n'est que d'une dizaine d'année contre près de 125 pour le CO2. "Un déstockage massif d'hydrates de méthane pourrait dégager l'équivalent carbone de ce que dégage aujourd'hui l'usage du charbon", affirme Jean-Marc Jancovici, consultant sur les problématiques de climat et d'énergie.
Il y a 3 000 fois plus de méthane contenu dans les clathrates que dans l'atmosphère. Il s'en suivrait alors une accentuation très nette de l'effet de serre comme en témoigneraient certains événements similaires du passé de la Terre qui inquiètent les scientifiques.
En effet, il y a 55 millions d'années, l'injection d'une masse colossale de méthane dans l'océan et l'atmosphère aurait entraîné l'augmentation de la température du fond des océans d'environ 4°C en 10 000 ans, un phénomène qui se serait produit également il y a 12 500 ans...

Notons enfin que selon le climatologue Hervé le Treut, "les hydrates de méthane ne sont pas pour l'instant intégrés dans les modèles climatiques" qui nous fournissent des prévisions sur l'ampleur du réchauffement climatique. Une donnée supplémentaire qui pourrait s'avérer catastrophique si la fusion venait à se produire...

Liens
Inventaire mondial sur les hydrates de gaz (en anglais)
Les hydrates de gaz : carburant de l'avenir ?

Source : notre-planete.info, lathrates_energie_bombe" target="_blank">http://www.notre-planete.info/actualites/818-clathrates_energie_bombe


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