morganna

Le chant des fenaisons

il y a 4 ans
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morganna il y a 4 ans

Citation de loreen78 les bonbons?

Assurément.
C'est dommage pour Momo, tout de même.
Il restera fauché.

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arno35000 il y a 4 ans

Citation de morganna Dans les champs brûlés de soleil et de foin glané
Ronronne un vieux tracteur abattant son lourd labeur
De ligne en ligne, il étreint son champ esseulé
Tel des amants se retrouvant aux plus chaudes heures.

Rien d'autre ne bouge, la chaleur contraignant au repos
Juste le chant de quelques oiseaux perchés dans les branches
Offrant ombrage et fraîcheur à leurs ventres, à leurs dos,
Et les abeilles bourdonnant dans la haie de fleurs blanches.

Soudain un chat surgit, bondissant dans les paillages
Trahissant la monotonie qui s'imposait de tout son long
Poursuivant une souris ou quelque rat de passage
Défrayant la protection des vertes frondaisons.

Dans les nuages de poussière soulevés par les faux,
Somnolent les pavés des rues et leurs maisons,
Assise sur son balcon, ses pensées s'envolent plus haut,
Portées par le vent vers son Aède d'un autre horizon.


MORGANNA – l’efflorescence des sens

Miroir de mer, flaque de chaleur éthérée
Ondoiement des champs qui de leurs vagues de blé
Relient à l'océan une terre voyageuse
Garde contre toi ma mélancolie heureuse

Assis en haut d’un phare qui vient de lever l’ancre
Naviguant vers les baies que tes regards échancrent
Nous recueillons les ombres que la nuit décime
Assis en haut d’un rêve, je contemple l’abîme

Modifié il y a 4 ans, le mercredi 10 juillet 2019 à 17:38

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morganna il y a 4 ans

Citation de arno35000 MORGANNA – l’efflorescence des sens

Miroir de mer, flaque de chaleur éthérée
Ondoiement des champs qui de leurs vagues de blé
Relient à l'océan une terre voyageuse
Garde contre toi ma mélancolie heureuse

Assis en haut d’un phare qui vient de lever l’ancre
Naviguant vers les baies que tes regards échancrent
Nous recueillons les ombres que la nuit décime
Assis en haut d’un rêve, je contemple l’abîme


Aux orées de frênes et de chênes verdoyants
J'accrocherai des lanternes au chant rougeoyant
Pour guider les pas de tes flots sur nos chemins
Jusqu'à l'échouement de ton fief en mes mains.

La nuit est notre manteau et le jour le renouveau
Des pensées qui se glissent dans le même fourreau
A la mélancolie, une impatience, une sérénité ,
L'envol d'un arbre vers des rivages de sensibilités.


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