semiah

je ch correspondant(e)s

il y a 18 ans
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fouthese il y a 3 ans

" Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» "

" Mythe de la start-up, précarisation des travailleurs, dépossession des capacités créatrices… Le philosophe Eric Sadin dénonce les ravages de la vision du monde propagée par le «technolibéralisme». "

" Ecrivain et philosophe critique, Eric Sadin analyse depuis dix ans l’impact du numérique sur nos sociétés. Après la Vie algorithmique en 2015, il publie la Silicolonisation du monde - l’irrésistible expansion du libéralisme numérique (1). Une charge violente et argumentée contre les Google, Apple et autres Facebook, qui prennent subrepticement les commandes de nos vies pour en tirer profit comme aucune autre entreprise auparavant. "

" Dans votre nouvel ouvrage, vous dénoncez «l’esprit de la Silicon Valley» comme une entreprise de «colonisation» du monde. Pouvez-vous vous expliquer ?

La Silicon Valley incarne l’insolente réussite industrielle de notre temps. Elle a donné naissance à des géants qui dominent l’industrie du numérique - les Apple, Google, Facebook, Uber, Netflix… - et qui engrangent des chiffres d’affaires colossaux. Toutes les régions du globe cherchent désormais à dupliquer son cœur actuel de métier : l’économie de la donnée et des plateformes. Mais depuis peu, la Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, elle a généré un «esprit» en passe de coloniser le monde, porté par de nombreux missionnaires : industriels, universités, think tanks… Mais aussi par une classe politique qui encourage l’édification de «valleys» sur les cinq continents, sous la forme d’«écosystèmes numériques» et d’«incubateurs de start-up». La «silicolonisation», c’est la conviction que ce modèle représente l’horizon indépassable de notre temps et qui, de surcroît, incarnerait une forme lumineuse du capitalisme. Un capitalisme d’un nouveau genre, paré de «vertus égalitaires» car offrant à tous, du «start-upper visionnaire» au «collaborateur créatif», en passant par «l’autoentrepreneur», la possibilité de s’y raccorder et de s’y épanouir. Mais dans les faits, c’est un modèle civilisationnel fondé sur la marchandisation intégrale de la vie et l’organisation automatisée de la société qui en train de s’instaurer à grande vitesse.
Vous parlez d’un «technolibéralisme». En quoi est-il plus puissant que les formes de libéralisme qui l’ont précédé ?

Nous entrons dans une nouvelle étape de la numérisation du monde, celle de la dissémination tous azimuts de capteurs. A terme, toutes les surfaces sont appelées à être connectées : corps, domiciles, véhicules, environnements urbains et professionnels… Cet «enveloppement» technologique va entraîner un témoignage intégral de nos comportements permettant au technolibéralisme de s’adosser à tous les instants de l’existence, de n’être exclu d’aucun domaine, et d’instaurer ce que je nomme une «industrie de la vie» cherchant à tirer profit du moindre de nos gestes.
Ce nouvel âge des machines, caractérisé par la mise en données de tous et de toutes choses, serait donc le stade ultime du capitalisme ?

Le technolibéralisme entend opérer une pression continue sur la décision humaine par la suggestion continuellement renouvelée des «meilleures» actions à prendre. Cet «accompagnement» de nos vies par les algorithmes s’est institué lors de l’avènement des smartphones et des applications à partir de 2007. Et nous franchirons un nouveau seuil lorsque les assistants numériques tels Siri d’Apple ou Google Now, à l’efficacité encore balbutiante, en viendront à nous prodiguer des conseils pour tous nos faits et gestes du quotidien. Et plus encore. Ce sera notamment le cas avec la voiture autonome, qui ne se contentera pas de piloter le véhicule mais également notre emploi du temps, en nous proposant de faire une pause dans tel restaurant ou tel hôtel supposés adaptés à notre «profil». Mais en outre, cet accompagnement peut aussi prendre une forme coercitive pour servir comme jamais les objectifs de productivité et de compétitivité du projet technolibéral.
Comment cela se traduit concrètement dans le monde du travail ?

Les chaînes de production dans les entreprises sont et seront de plus en plus infiltrées de capteurs qui autorisent une évaluation en temps réel des cadences permettant à des systèmes d’ordonner en retour les actes à accomplir. La figure du contremaître disparaît au profit du résultat d’équations qui dictent le cours des choses et auxquelles il est difficile, voire impossible, de s’opposer. La capacité d’initiative et de créativité des individus est niée, réduite à exécuter des ordres émanant de programmes qui ne font l’objet d’aucune publicité et qui, la plupart du temps, sont administrés par des prestataires extérieurs. En cela, il s’agit d’un déni de démocratie. Il est temps que les syndicats se saisissent de ces questions d’organisation impersonnelle et ultra-optimisée des conduites, qui bafouent le droit du travail autant que la dignité humaine.
Quand le patron de Microsoft, Satya Nadella, dit que «le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données», c’est un début de mea culpa ?

Il s’agit là typiquement du langage schizophrénique tenu par les gourous de la Silicon Valley, qui collectent systématiquement des données sur tous nos faits et gestes, et qui en retour cherchent à rassurer les consciences. Le «siliconisme» sait très bien générer des discours positifs qui sont partout repris en boucle sans distance critique. Concernant la question des données personnelles, nous sommes au cœur d’un des grands malentendus de l’époque. La question cruciale ne regarde pas notre «vie privée», à laquelle certes nous tenons tous, mais qui représente si peu en regard de ce qui se trame et qui devrait autrement nous mobiliser. Car ce n’est pas une question de société, c’est une question de civilisation. Le technolibéralisme entend à terme tout automatiser et orienter nos vies afin de satisfaire de seuls intérêts privés. Et ce modèle se déploiera surtout si les données sont parfaitement protégées, instaurant une «confiance dans l’économie numérique» apte à assurer son expansion. Avant de nous prétendre victimes du traçage sécuritaire et commercial, nous devrions à la base individuellement et collectivement nous demander si nous voulons de tous ces objets, capteurs et systèmes appelés, non pas tant à violer notre vie privée qu’à progressivement nous dessaisir de notre pouvoir de décision.
La prise de décision par les machines va s’accélérer avec l’intelligence artificielle. Le but c’est de «disqualifier» l’humain ?

L’intelligence artificielle est désormais érigée comme une sorte de «surmoi» dotée de l’intuition de vérité et appelée à guider en toutes circonstances nos vies vers les plus grands confort et efficacité supposés. Beaucoup de choses ont été dites sur l’intelligence artificielle, notamment qu’elle allait à terme se «retourner» contre ses géniteurs. Il s’agit là d’une vision grotesque et fantasmatique. Ce n’est pas la race humaine qui est en danger, mais bien la figure humaine dotée de la faculté de jugement et de celle d’agir librement et en conscience. Car c’est bien notre pouvoir de décision qui va peu à peu être dessaisi au profit de systèmes supposés omniscients et plus aptes à décider du «parfait» cours des choses dans le meilleur des mondes.
Vous assimilez l’esprit start-up à de la «sauvagerie entrepreneuriale» et l’irresponsabilité des cerveaux de la Silicon Valley à de la «criminalité en sweat-shirt». Carrément ?

La start-up, c’est la nouvelle utopie économique et sociale de notre temps. N’importe qui, à partir d’une «idée», en s’entourant de codeurs et en levant des fonds, peut désormais se croire maître de sa vie, «œuvrer au bien de l’humanité», tout en rêvant de «devenir milliardaire». Or, à y regarder de près, le mythe s’effondre aussitôt. La plupart des start-up échouent rapidement. Et pour les employés, le régime de la précarité prévaut. Une pression terrible est exercée par le fait de l’obligation rapide de résultat. Et on offre des stock-options qui, sous couvert d’intéressement à de futurs profits hypothétiques, évitent de rémunérer convenablement les personnes. Le technolibéralisme a institué des méthodes managériales laissant croire que chacun peut librement s’y épanouir. En réalité, tout est aménagé afin de profiter au maximum de la force de travail de chacun. En outre, les conditions de fabrication du hardware dans les usines asiatiques sont déplorables. Quant aux travailleurs dits «indépendants» qui se lient aux plateformes, ils se trouvent soumis à leurs exigences et ne sont protégés par aucune convention collective. Enfin, les grands groupes savent opérer des montages complexes afin de se soustraire à l’impôt. Le technolibéralisme relève de la criminalité, non pas en col blanc, mais en hoodie [sweat-shirt à capuche, ndlr]. Et pourtant ce modèle est partout célébré. Mais comment un tel aveuglement est-il possible ?
Vous écrivez que le «technolibéralisme est désormais libre d’agir sans entrave». Alors, que faire ?

Nous sommes tous citoyens mais également consommateurs, et nous pouvons, par des décisions simples mais d’une redoutable efficacité, mettre en échec ce modèle. Pour ma part, j’en appelle au refus de l’achat d’objets connectés et de protocoles dits «intelligents» chargés de nous assister en continu. Ces compteurs Linky par exemple, appelés à mémoriser nos gestes de consommation électrique au sein de nos habitats. Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique. Contre l’ambition démesurée du technolibéralisme à vouloir piloter le cours de nos vies, nous devons protéger la part inviolable de nous-mêmes, autant que notre autonomie de jugement et d’action.

Il est également temps de signifier aux responsables politiques que le soutien par des fonds publics à cet anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable. En France, ce n’est pas à Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique et ardente propagandiste du siliconisme, de décider abusivement des choses à notre place en vue de satisfaire les tenants de l’économie de la donnée. Ni non plus au Conseil national du numérique : les deux tiers de ses membres sont des responsables d’entreprises internet et de la donnée, ce qui constitue exactement un «conflit d’intérêt». C’est pourquoi, nous devons, à toutes les échelles de la société - citoyens, syndicats, associations - défendre le bien commun et notre droit à déterminer librement du cours de nos destins. Si nous ne reprenons pas la main, c’est le technolibéralisme qui va diriger nos vies individuelles et collectives, et cela est inacceptable. " - citation

https://www.liberation.fr/futurs/2016/10/20/eric-sadin-l-anarcho-liberalisme-numerique-n-est-plus-tolerable_1523257

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fouthese il y a 3 ans

Science-fiction !
Ah bon.........

" LE GRAND RESET : "MÈNERA À UNE FUSION DE NOTRE IDENTITÉ PHYSIQUE, NUMÉRIQUE ET BIOLOGIQUE" (SCHWAB) "

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19 nov. 2020

129 commentaires

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fouthese il y a 3 ans

" Jacques Testart, Le transhumanisme contre l'humanité "

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" Les commentaires sont désactivés. " - :-$ Va savoir pourquoi !

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fouthese il y a 3 ans

Je l'apprécie énormément Jacky.
C'est un homme bien parce qu'un homme de bien.

" les technosciences sous contrôle des citoyens "

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" Notre rencontre avec Jacques Testart, biologiste retraité, connu pour avoir conçu le premier bébé éprouvette français "Amandine", qui pose une question pour le moins intrigante. Pourquoi les citoyens ne pourraient-ils pas prendre part aux décisions concernant les orientations scientifiques et techniques ? " - citation

Mr Testart merci. :o)

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fouthese il y a 3 ans

Quoi,un monde peuplé de " gogos " !

( En langage soutenu l'on dirait: vulgum pecus :-$ - hein machin ! )

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fouthese il y a 3 ans

PROPAGANDE:

" Reportage 2020 - L'intelligence Artificielle - Reportage Sur L'avancée Technologique "



VOX POPULI:
( 5 commentaires: )

- " le mandat 1er de monsanto etait deradiquer la faim dans lmonde..... jdis ça dmeme jdis ça jdis rien! ;) gang de monde naïf et confiant! gens de peu de suite dans les idees gens de peu desprit "

- " oooooon lâche paaaaas xb "

- " l'IA qui va regler notre probleme de pauvreté pouhahahahaha bien oui cest sûr écoute heille voyons toi l'IA va tout regler les problemes du monde cest bien sûr ahahahahaha vs etes donc bien naïf et stupide de croire à ça oui allo esti! wake up tabarnak de monde innocent si le 1% dla planete les ultra riches auraient voulu regler le fleau dla pauvreté pr ne nommer que celui-là fait longtemps quils auraient reglé ça cest pas une IA qui y changera quoi que ce soit lolllll les scientifiques qui ont travailles sur le projet manhanttan avec einstein aussi croyaient bien faire ma gang de newbs vous etes donc bien naïf pour croire de telles sotises ouvrez-les yeux gang de cons aaaaah que jai hâte que cela nous pete dans la face que les gens puissent enfin voir letendue de leur naïveté et de leur credulité gens de peu de suite dans les idees tout cela servira à la guerre et à assoir encore plus leur pouvoir vs etes con ou quoi cest fini de simaginer vivre ds un monde feerique avec des arc-en-ciels et des calinours pauvres abrutis jai hâte au jr ou tout vs pètera dans la tronche au jour ou les gens seront tous contrôlé comme en chine avec leur foutu credit social de merde ah pis allez tous chier lesti de planete de retardés sans frontiere gang de fuck all esti dgang de monde avec une moyenne de sans plus de 120 de quotient allez chier gang de sans genie pendant ce temps ils travaillent contre nous et nos libertés WAKE UUUUUP "

- " Trop de fantasme et de surréalisme en ce qui concerne l'IA Si l'on part du principe qu'un objet qui intègre l'IA a besoin de millions de données pour être performant. En plus qu'il faut programmer l'IA à l'aide de langages informatiques. J'en déduis qu'on est très loin des prédictions actuelles. Mais l'homme n'a pas vraiment de limites à part ce dont il n'a pas la faculté de faire et je crains que certains utilisent cette technologie à mauvais escient. "

........................................................................................................................... :-$

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fouthese il y a 3 ans

:-$ On continue ?

On continue !

" Surveillance : le cas chinois "

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" La surveillance en Chine et quelles leçons en tirer ?
La « surveillance » est un terme d’actualité, en particulier en France où la « loi sur la sécurité globale » a fait récemment couler beaucoup d’encre.
Tous les États ont besoin de connaître leur population et les outils déployés pour identifier les citoyens, pour surveiller les allées et venues ou encore pour anticiper et gérer les risques sécuritaires.
Mais à mesure que les outils de surveillance se sont perfectionnés et alors que la rhétorique sécuritaire revient sur le devant de la scène un peu partout dans le monde, il me semble intéressant de regarder de plus près ce qui se passe en Chine, pays qui a pris un peu d’avance sur tout le monde sur cette idée de contrôle de sa population.

Séverine Arsène est politologue et sinologue, chercheuse associée au médialab de Science Po et enseignante à la Chinese University de Hong Kong.
Ses recherches portent sur la stratégie numérique de la Chine. Elle explore actuellement le fameux système de crédit social mis en place de manières diverses à travers des localités et administrations chinoises. "

20 298 vues
•23 nov. 2020

136 commentaires

Dont celui-ci:

" il faut refuser ce système car il n'y aura que des dérives et l'humanité sera emprisonné physiquement et mentalement " :-$

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fouthese il y a 3 ans

Où l'on constate que l'humain surplombe ses outils quels qu'ils soient.Toujours.
( Pour des raisons extérieures à ses machines ! :-$ )

" FireEye, un des leaders dans la chasse aux hackeurs d’Etat, dépouillé par une attaque informatique « de haut niveau » "

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/12/09/le-fleuron-americain-de-la-cybersecurite-fireeye-depouille-par-une-attaque-informatique-de-haut-niveau_6062729_4408996.html

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fouthese il y a 3 ans

:-$

Je continue de me documenter......

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fouthese il y a 3 ans

Une première vidéo

" Les gens moins doués par Laurent ALEXANDRE "

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17 382 vues
•11 janv. 2019

And......

Les commentaires sont désactivés.

Bon ben tant pis hein !

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fouthese il y a 3 ans

Seconde vidéo

" Laurent Alexandre : Intelligence artificielle "

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363 788 vues
•Diffusé en direct le 8 nov. 2017

495 commentaires

Dont ceux.ci:

- " je vien d'apprendre qu'il y a un rapport entre mon QI et mon niveau de revenu....;à qui dois-je réclamer des sous???? et ou Laurent Alexandre doit il reverser son trop perçu???? "

- " La valeur d'un discours n'est pas proportionnelle à l'aplomb qu'on y met pour le prononcer. "

- " Quand prendra t on conscience, que la valeur dominante devrait être la sagesse et non l'intellect... "

- " Il est extraordinaire de constater qu'il est encore possible d'entendre des personnes qui sont aptes à se croire capable de se référer au réel sur le simple fait qu'elles le pensent ce réel. Voilà une prouesse narcissique intellectuelle qui peut laisser pantois. "

- " Ce mec devrait plutôt s'intéresser à l'intelligence superficielle, il a l'air d'en connaître un rayon "

etc......

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fouthese il y a 3 ans

Une troisième......

" Les invités de Thinkerview parlent de Laurent Alexandre (Long version) "

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55 158 vues
•18 avr. 2020

Dont ceux.ci:

- " "Je pense qu'il faut faire taire" Laurent Alexandre ! Ça fait plaisir d'entendre des gens qui le traitent de bouffon ! Merci "

- " Alexandre a demandé qu'on fasse taire Raoult, à l'évidence c'est lui qui devrait se taire. "

- " Bravo pour ce montage, c'est d'utilité publique ! "

- " C'est quoi un psychopathe pervers narcissique déjà ? Ah oui, à peu de choses près, c'est ça. "

Etc......

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fouthese il y a 3 ans

Science(s)

" Faut-il être hérétique pour innover en science ? "

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7 févr. 2013

Ne pas oublier de lire les commentaires. ;o)

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fouthese il y a 3 ans

Allez,on continue !

" I Human : Les Dérives Totalitaires de L'Intelligence Artificielle "

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Que du bonheur ! :-$

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fouthese il y a 3 ans

:-$ Après la bad séquence de " L'I-A "...........: quand la Chine s'éveille !

" « The Wandering Earth », le film chinois qui sauve la Terre "

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138 358 vues
•26 févr. 2019

Avec un " message " humaniste à la clef......


Participants

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