alix.spleen.miragineux Tu veux la rencontrer ? Tchat avec elle !

Description

"Jamais la palette du peintre le plus fameux, ni le plume du plus génial des poètes ne pourraient décrire la beautée de l'iréelle créature qui avec une délicieuse candeur se dessinait dans l'obscur. Il y avait en cet être toute la perfection que l'on puisse mettre en quelque chose de terrestre, tout l'onirisme que l'on puisse voir ailleurs que dans nos songes les plus utopiques. Sa taille était si mince et si fragile qu'un roseau durement malmené par le vent hivernal, elle semblait dégager la lumière plus que la recevoir, un ange ... Sa chevelure coulait, irridescents flots de
lumière, sur ses rondes épaules laiteuses, et se séparait en deux fleuves d'or sur ses tempes à la mode grecque. Son front s'étendait, vaste et à peine bombé sur les arcs égaux de ses sourcils d'un blondfoncé. Ses prunelles avaient la pureté et la clareté d'un rayon de lune, si limpides qu'on eu dit l'eau immaculée d'une source
montagneuse. Son nez était d'une droiture et d'une finesse toutes noble, fiers témoins des plus patriciennes origines. Ses lèvres purpurines étaient figés en une délicieuse petite moue chaste et altière, mais empreinte d'une irrésistible innocence, et parfois lorsque avec une honorable rareté, un exquis sourir venait les orner,apparaissaient, luisantes et scintillantes, ses dents ivoiriennes,
purs diamants.
Sa nuque est souple et onduleuse, semblable au cou d'une colombe,
et il arrive qu'elle rejette sa tête en arrière, d'un air de crânerie adorable.
Son corps aux courbes statuesques est simplement vétu d'une robe
d'un blanc lunaire, aux reflets digne de ceux de la nacre d'un
ravissant coquillage. Malheuresement cette petite merveille de
tissus fins et réguliers, est déchirée à maint endroits, et de
vilaines balafres encore sanguilonentes maculent sa peau si blanche
que l'aubépine ... petite princesse perdue ... rêve brisé ...
spleen miragineux ..."
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Une princesse aux songes perdus, dans un palais de nacre
Des fumées montent au ciel, une odeur âcre,
Elle se penche à la fenètre, mélancolique
Rêvasse quelques instants, le regard tragique

Elle attend, vivant dans un monde d'illusion
Elle attend ... le regard fixé sur l'horizon
Et lorsque les deux lointains, cache la lune
Lorsque l'obsurité et elle même, ne font plus qu'une

Elle s'oublie, oubliant ce qu'elle est, ce qu'elle croit
Se perdant dans un spleen lointain, y perdant la voix
Elle ne peux plus crier, ni même parler,
Elle est condamnée, à penser

Demoiselle patricienne, le regard onirique
Cette histoire pourrait presque en devenir tragique,
Au balcon, elle attend ... Sans trop savoir quoi vraiment
Et elle laisse ainsi glisser le temps

Elle se refuse à goûter à la vie,
Elle n'a plus vraiment d'amis,
Elle se cantonne à rêvasser, seule, perdue, égarée
Dans un monde qui n'a jamais existé,

Délicieuse princesse, dans son palais de mirage,
Elle vit sa vie, dans des images,
Enjoleuse déesse, tu peux rêver,
La vie n'a de sens qu'imaginé.