Elle éparpilla tant les grains de sa Folie
Que son désert de pierres, par le sable aboli,
Se peupla de ces dunes aux contours érudits
Que l'on ne peut franchir qu'aux jours des vents maudits...
Lorsqu'une aube s'éveille en colère rentrée
Les malheureux vaillants soumis à l'adorée
Rendent leur corps fourbu aux sévices marquants
Qu'elle leur infligera pour tuer le bon temps...
Elle prend, jamais ne donne, sangsue au coeur de pierre
Incapable d'aimer au-delà du pervers
Dans ses caresses même elle calcule et dose
Malheur à la proie qui jusqu'à son coeur expose...
Cette succube avide attire à elle ceux
Qui brûlent de partage en désirs amoureux
Monstre aux cruels atours, à l'esprit délicieux
Elle hypnotise et frappe à l'orée de l'heureux...
Prends garde à toi l'ami qui prie à ses filets
Elle t'abandonnera exsangue et affamé
Lors tu ne pourras plus que ramper et râler
Et rejoindre le corps de sa funeste armée...
Ceci est un(e) aria
Comprenne qui pourra.
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