Il lui demande : "tu aimes les fleurs? les vivantes j'entends..."
Elle répond sans que l'esprit s'en mèle :
" Les échevelées, les farfelues
Celles qui se tiennent pas bien en société
Qui s'entourent de sauvageons
Qui poussent sans qu'on leur demande
Que la soif fait pas crever,
Les hargneuses..."
Elle observe à la dérobée ce qui vient de sortir d'elle,
Interdite...
Pour ne pas mourir d'être là, je me suis habillée d'absence
C'est la plus jolie robe qui soit à la douceur de nos silences
Coucher des mots d'ailleurs comme une longue litanie
En chemin de pénitence
J'avance
Des pensées et des mots dans un autre ciel que le tien
Abandonnés au regard de l'autre sur des papiers gris
Jour après jour, nuit après nuit
C'est ainsi que je te reviens
Doucement, lentement à égrenner des mots
Comme de petits cailloux blancs pour renaître demain
Je suis venue cueillir les insoumises qui te viennent au bout des doigts quand parfois l'absence s'évapore.
J'ai erré là d'où rien ne vient
là où tout est vide
La sauvage d'ombre douce m'est un cadeau précieux
et je m'en vais sans rien regretter à l'abandon d'un sommeil lourd.
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