°~° Kadarn °~°
Nom: Kadarn
Signification: Héroïque
Age: 25 ans
Parents/famille:
- Père: Kenan (décédé)
- Mère: Isolde (décédé)
- Frère: Martial (demi-frère)
- Compagne: aucune
Apparence:
Jeune homme grand et élancé, il a la carrure de ceux qui ont l'habitude de l'effort physique. Kadarn possède un physique avenant à la beauté machiavélique d'un ange déchu, ses yeux d'un bleu intense lui donne un regard profond et mystérieux purement indéchiffrable. Il est la plupart du temps déconcertant et silencieux, ceux qui le connaissent préfère ne pas s'attarder en sa compagnie, son caractère lunatique et parfois emporté en font un homme troublant, dont on ne peut déchiffrer les intentions ou les pensées. Bien des femmes ont tentées de l'assagir et de l'apaiser des tourments qui semblent l'assaillir par instant, mais aucune n'a réussi à se l'attacher jusque là.
Histoire
" ... La vie de Kadarn avait commencé d'une façon terriblement sordide, cela lui vallait souvent une grimace de dégoût lors de ses soirées de beuveries où il se laissait aller à songer à ses origines. Dégoût qui ne venait pas tant de ce qu'il était, mais de ceux que le monde, la société avait fait de lui, enfant innocent qui avait dû payer la faute de ses parents.
Kenan et Isolde avaient toujours été proche, depuis leur plus tendre enfance. Plus agé de trois ans, Kenan avait eut, dés la naissance d'Isolde, un instint de protection envers elle. Ils avaient grandi ensemble, inséparables et complices au point de se comprendre d'un simple regard, de savoir à distance quand l'autre n'était pas bien, s'endormant dans les bras l'un de l'autre au coin du feu apré qu'ils aient, à voix basse, raconté des secrets qu'eux seuls partageaient ... On ne pouvait voir l'un sans l'autre, et l'on trouvait ça d'autant plus charmant que les deux jeunes enfants étaient tous deux d'une beauté à couper le souffle, n'y aurait il pas eut trois années d'écart entre ces jeunes enfants qu'on aurait pu imaginer qu'ils étaient jumeaux, on s'émerveillait de les voir ensemble. Toutefois, on s'inquiéta, au fil des ans, de cette complicité qui les unissaient toujours. Kenan devenait un jeune homme fort, intelligent et promis à un avenir brillant, Isolde promettait d'être une jeune femme à la beauté incomparable, cultivé et accomplie, mais n'y l'un ni l'autre ne s'intéressait à autre chose que son alter égo et rien ne pouvait les séparer plus de quelques heures. Lorsque Kenan eut atteint l'âge de quinze ans, décission fut prise de l'envoyer en voyage pour parfaire son éducation, officiellement il était en âge de découvrir le monde, secrètement on cherchait à séparer les deux enfants pour briser ce lien trop fort. Les deux jeunes gens eurent, en effet, le coeur brisé et les adieux qu'ils échangèrent lors du départ de Kenan furent déchirant. On ignora les promesses de retrouvailles qu'ils s'étaient faites, et on intercepta les lettres qu'ils s'envoyaient presque quotidiennement, pour s'assurer que la coupure étaient complète.
C'est ainsi que cinq années passèrent. Isolde étaient une jeune adolescente d'une beauté éblouissante, comme prévu ses manières étaient irréprochable et elle avait tout d'une jeune personne accompli, ils étaient beaucoup à la courtiser et à chercher ses faveurs. Elle se montrait courtoise et avenante, mais jamais elle n'accordait à aucun de ses prétendants le plaisir de pouvoir espérer d'elle plus qu'un intérêt poli et distant. Quand à Kenan, lorsqu'il revint de ses années d'apprentissage, on retrouva un jeune homme beau comme un dieu, énergique et instruit, un parti prisé par la haute société sur qui l'on fondait beaucoup d'espoir. On fut soulagé lorsque l'on constata que les retrouvailles entres les deux jeunes gens furent si sobre et posé, ainsi on avait réussi à briser ce lien trop dangereux. Les jours passèrent donc insouscient et joyeux, jusqu'à ce qu'un mois plus tard le scandale éclate. La réserve dont avaient fait preuve les deux jeunes gens n'étaient due qu'à leur éducation et à la prudence face à ceux qui les observaient, par instint Kenan et Isolde avaient su qu'ils avaient gardé les mêmes sentiments que durant leur enfance, la séparation avait même accentué leur attirance, leur amour. Tout le monde le compris, lorsqu'un matin, allant ouvrir tenture et fenêtre, une domestique les trouva partageant le même lit, enlacé l'un à l'autre, on ne pouvait douté de ce qu'ils avaient fait durant la nuit ...
Tout cela aurait pu être simple et vite réglé si les deux jeunes gens n'avaient été frère et soeur. Pris d'une rage incontrolable, leur père les sépara brutalement, ne voulant entendre aucune explication, le lendemain même il envoyait son fils à l'armée et dans les jours qui suivirent il mariait sa fille au premier homme voulant d'elle, menaçant toute la maisonné du pire des chatiments si l'un d'eux, qu'il s'agisse de sa femme, des ses autres enfants ou des domestiques, s'avisait d'ébruiter quoique ce soit sur cette affaire. Et durant tout un temps, plus personne ne parla des deux jeunes gens.
Les premières nouvelles vinrent d'Isolde. La jeune femme avait été marié à un baron désargenté, qui avait cru faire un mariage avantageux en épousant la fille d'un duc, il se trompa, jamais le père de la jeune femme ne lui pardonnerait son comportement avec son frère. Le baron n'ayant eut que la dote de la jeune femme, assez minime en soit, n'obtint jamais rien d'autre de son beau père, c'était donc sa femme qui payait pour ses espoirs déçus. Battue et violé jusqu'à ce qu'elle porte son enfant, qui était sencé lui assuré un héritage lorsque son beau père ne serait plus de ce monde, le baron se plaisait à faire subir à la jeune femme maltraitances et humiliations, se serait le médecin qui l'accoucherait qui préviendrait les parents d'Isolde de son sort, la jeune femme était plus morte que vive aprés la naissance de son fils premier né, Martial. Mais son père ne voulut rien entendre, il conseilla juste son beau fils de laisser sa femme pour ce qu'elle était et de veiller sur l'enfant. Cependant, l'affaire arriva aux oreilles de Kenan. Le jeune homme ayant été envoyé à l'armée, avait tenté en vain d'oublier sa soeur, il s'était jeté à corps perdu dans les combats qu'il avait à mener, espérant trouver la mort, il n'avait fait que forcer l'admiration de ses supérieurs et de son roi. C'est lorsque l'on retrouva le compte mort dans sa demeure et Isolde disparu, que l'on su que le jeune homme avait tout abandonné pour arracher sa bien aimé au sort qui était le sien.
Durant deux ans, ils disparurent sans laissé de traces, ce n'était, pourtant, pas faute de chercher. Le meutre et l'inceste étant deux crimes impardonnables. Le père des deux amants étaient le plus acidu à les retrouver, le scandale était public à présent et sa colère l'aveuglait au point de le rendre fou. Ce serait donc lui qui les retrouverait, tout deux vivant dans un petit village isolé, vivant confortablement, elle comme couturière, lui comme employé de ferme, élevant un enfant de quelque mois à peine. Kadarn était né de leur union, il n'y avait aucun doute à avoir sur ce fait, il avait trop de ses parents pour que le doute pu être permis. Le reste était aussi pitoyable que toute cette histoire, les deux fugitifs furent jugé et condamnés à l'échaffaud. On disait cependant qu'ils y étaient monté ensemble souriant l'un à l'autre, heureux de pouvoir se retrouver ensemble dans l'au delà, n'ayant que le seul regret de devoir laisser leur fils à un avenir incertain.
Si le destin de Kadarn aurait pu être meilleur, il aurait sans doute pu être pire. On le confia, comme Martial, aux bons soins de ses grands parents, puisqu'il s'agissait de leur dernière famille. Son demi frère eut, comme l'on pouvait sans douter, tous les privilèges et une vie de prince, pour Kadarn se fut tout une autre histoire. Il avait été confié aux soins des domestiques, qui en faisait le moins possible pour lui, il était l'enfant de l'inceste et l'on y voyait une sorte de malédiction, de plus ce bambin n'avait pas les faveurs de leur seigneur et maître, il ne servait donc à rien de faire trop de cas de lui. Tant qu'il fut nourrison, on veillait à ce qu'il ait de quoi manger de temps à autre, une fois qu'il fut en âge de se tenir debout et de travailler un tant soit peu, on considéra qu'il était assez grand pour veiller à ses besoins. Kadarn grandti donc comme un petit animal sauvage. Turbulant, ne parlant pas, agressif à qui tentait de le toucher, il vécu dans le mépris général jusqu'à l'âge de onze ans. Ce jour là, il était au milieu de la cours du manoir, tout occupé à jouer avec l'un des chiens de la maison, quand son demi frère arrivant d'une promenade à cheval, se mit, comme à son habitude lorsque leur chemin se croisait, à le harceler, succitant ainsi l'amusement de la famille et des domestiques. Mal lui en pris, ce fut la taquinerie de trop pour le jeune garçon! Bien qu'étant son ainé de quelques années, Martial avait eut la vie bien trop douce par rapport à celle de son cadet, habitué depuis longtemps à des travaux ingrats et rude, d'un bon souple Kadarn sauta sur le jeune garçon le faisant tomber de selle et le rouant de coups, il fallu bien deux hommes d'arme pour calmer, et une semaine à Martial pour se remettre de cette correction. Evidement, on puni le jeune garçon de vingt coups de fouet, mais cette aptitude à se battre et cette volonté attirèrent l'attention des hommes d'arme du manoir, qui le prirent sous leurs ailes, prenant soin d'enseigner à ce petit démon tout ce qu'ils savaient pour en faire un guerrier accompli.
Beaucoup d'eau avait coulée sous les ponts depuis. Ses grands parents étaient morts, et Martial avait hérité du titre de duc, des richesses et possessions qui allaient avec. Quand à Kadarn, ayant eut une vie d'esclave bien plus que d'homme libre, il avait réussi avec le temps à se libérer du joug de ses tortionnaires. Ses talents et son impertinance, ainsi que se ressemblance avec son père, avaient fini par le faire remarquer par plus haut et plus grand que ceux de sa famille, il avait attiré l'attention du souverain. Ce dernier, avait toujours eut une affection particulière pour Kenan, qui avait son âge lorsqu'il servait dans son armée, mais il n'avait pu intervenir face à sa faute trop grande. Il avait alors agi pour son fils, lui rendant liberté et le prenant à son service, il était devenu son homme de main, celui qui se tenait dans son ombre prés à agir au moindre signe ...
Personne n'ignorait qui il était, d'où il venait. Son frère, qui n'avait eut d'autre choix que de lui rendre sa liberté, n'avait pas manqué de faire l'étalage de ses origines à la cours, tout comme il ne manquait pas de lui faire part de son mépris lorsqu'il lui arrivait de le croiser. Tout cela ne faisait qu'ajouter à la réputation de démon ou de fléau qui trainer derrière Kadarn, et qui la plupart du temps le faisait sourire mystérieusement ..."
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