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A propos de kalinashari

Kalinashari , 45 ans , Femme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Apparence physique

Apparence physique Très bien
Taille < 1m50
Poids Mince
Cheveux Noirs
Yeux Verts

Mode de vie

Fume Oui

Pour en savoir plus

Situation Veuf(ve)
Enfant(s) Aucun
Désire un/des enfant(s) Non
Relation Autre
Orientation Hétérosexuel(le)
Signe astrologique Scorpion

Description

"L'encens à brûlé, la cloche de pierre résonne encore.
Devant ces pétales parfumés, ultime splendeur de l'année,
Pourquoi s'étonner que les hautes tiges se fassent si rare?
L'encre que je pose sur la soie ce matin sent déjà le givre."

_______Le Lotus Pourpre__________

Xuancheng, dans la province du Anhui, au nord de la Vallée du Yangzi est à portée de marche de quelques cimes qui ont de tout temps inspiré artistes et peintres. Le grand fleuve, peu avant d'aborder son cours inférieur, traverse une zone de moyennes montagnes déchiquetées par l'érosion en mille pics aux formes fantastiques. Une végétation tenace de pins s'accroche aux rochers, tandis que les brumes en perpétuel mouvement transforment les éléments de la réalité en autant d'apparitions, rappelant au marcheur solitaire l'omniprésence du Vide primordial.
A la saison des pluies mille cascades fusent de la roche, et c'est toute la nature alors qui paraît célebrer le mariage des forces contraires qui se partagent l'univers.
Dès les temps anciens, les âmes blessées venaient chercher là, surtout dans les parages du célèbre mont Huang, un refuge contre la futilité du siècle: silence et beauté étaient leurs seules compagnes. Monastères et cabanes d'ermites nichaient aux creux des falaises comme autant de nids vertigineux.
Vers la fin des Ming, quelques peintres indépendants, fatigués de l'académisme ambiant et des intrigues de cour, s'étaient établis dans la région. La plupart avaient fini par endosser la robe de moine, même s'il arrivait à certains d'entre eux de vivre l'état religieux de fort libre façon. C'était là façon de signifier à leurs contemporains qu'ils désiraient avant tout la paix, que leur carrière désormais se situait "ailleurs".
Autour du maître Hongren, installé dans un monastère non loin du mont Huang, ils avaient peu à peu formé une sorte d'école, au sens le plus ouvert du mot. On échangeait entre ermites lettres et poèmes, on allait peindre ensemble ou simplement prendre le thé au bord des abîmes, et l'on ne dédaignait pas, la nuit venue, de vider sous la lune quelques coupes de vin en spirituelle compagnie.
Rejettant la pensée du Tao, Kali quittait cette école. Dernier pied de nez, c'est dans cette retraite d'ascètes qu'elle faisait construire sa fumerie d'opium.

Vous êtes mal dans votre peau? Vous avez ce que l'on appelle communément le spleen? Venez donc, vous et votre or, nous rejoindre au Lotus Pourpre, palais des plaisirs. La haute pagode de bois se situe près du fleuve jouxtant la ville. Les lampions rouges seront vos guides lors de la traversée du pont de pierre. Cette honorable maison vos proposera trois services: les bains, la fumerie d'opium ou bien les prestations de courtisanes.
La lumière mordorée, tamisée, mêlée d'écarlate vous apportera le bien être tant attendu.
Dans le grand hall de la maison, le visiteur pourra à loisir s'entretenir avec nos hôtesses ou d'autres clients, qui peut être, le pousseront à choisir l'une des trois portes, beaux ouvrages sculptés et laqués, gardés par de massifs eunuques aux visages voilés.
Oh vous préferez rendre visite à nos belles courtisanes? Soit, soit, mais il faudra avant tout montrer patte blanche. Tout le monde ne peut accèder à ce paradis artificiel. L'atmosphère était plus moite à présent, la sueur ne roule-t-elle pas déjà sur votre échine? L'encens et les épices vous montent aux nez n'est ce pas... Envoûtant oui. Et ces murmures suaves, ces soupirs extatiques, ce bruissement d'étoffe. Vous déboutonnez déjà votre col? Mais poursuivez donc votre chemin. Regardez autour de vous, les ombres sont complices. Spectacle obscène à travers les paravents de papier. Il était temps que vous parveniez à la pièce circulaire, où sur d'épais coussins de moire, la propriètaire du lieu, farfadine à la froide beauté, fumait de l'opium de premier choix.
Avez vous fait votre choix? Un mot et tout vous serait à portée de la main. La moindre envie, le moindre désir, tout serait accompli, à moindre frais.
"Ainsi vous voulez que votre tige de jade connaisse les baisers des papillons...Veuillez patienter une minute."
(Thème musical: Kenji Kawai- The doll house)

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La transformation du papillon.
Le son du petit gong lui fit ouvrir les yeux...
Des prunelles pourpres si fines et si étirées, deux belles amandes écarlates. Face à ce miroir, Kali demeurait silencieuse. Fardée comme un arlequin, elle n'était plus que l'ombre d'elle même.
Et maintenant les notes légères des clochettes, elle n'était plus qu'une flamme chancellante face à la bise cruelle et iraisonnée. Ses doigts couraient sur cette tenue criarde, aux grelots omniprésents.
La pièce se fit plus lumineuse. Des torches, des lampes à huile, tenues à bout de bras par six merveilleuses jeunes beautés. Gracieuses, oniriques, elles se rapprochaient de la farfadine, l'appaisant de leur chant envoûtant, de leurs voix éthérées et irréelles. Assis sur des massif tablas, gardant la large porte, deux minotaures laissaient leurs mains effleurer les peaux tendues des instruments.
Kali n'avait plus rien à craindre maintenant... Elle était hors des Abymes de Nox le corrompu.
Les morganes lui lavait le visage, sans hâte, lui laissant le temps de redecouvrir ses traits, le cuivre de son épiderme...Et cette balafre dont soigneusement, d'un doigt, elle redessinait le parcours, passant de joue en joue, s'attardant sur l'arête du nez.
Une méduse, à la crinière sifflante, violon sous le menton, la saluait d'un sourire, paupières closes, avant, de son archet, de caresser les cordes de son alto.
Alors que ses suivantes la mettait à nue, laissant impudiquement ce corps née pour l'amour à la vue de tous, la symphonie naissait, entraînée par les langoureux sons du violon.
Peu à peu le bouffon à grelots disparaissait. Ses longs cheveux fins coiffés par six brosses retrouvaient leur jais naturel. La Keshite eu un sourire ému à l'approche des lutins, portant une de ses anciennes tenues. Les couches s'épaississaient sur ce corps menu. Lin, coton, satin puis enfin la belle soie pourpre, brodée de sombre.
Le bouffon se mourrait, mais celle que fût Kalinasharï renaissait. Son image devenait flou, comme dans un rêve, puis l'Obscurité, celle avalant les peines pour les régurgiter sous forme d'espoir. Ses si beaux yeux se fermaient sous les pinceaux habiles des Tentatrices à la peau bleutée. Lorsqu'elle les rouvraient, fardée de rouge comme une geisha c'est sa voix basse mais tremblante qui rejoignait celles de ses musiciens. Improbable Mrs Butterfly, son chant, en une langue étrange, était ôde à sa dame. Celle du Printemps, saison du Renouveau...
Les mains masquées par de trop longues manches de soie, elle les joignait, tombant à genoux alors que la musique se faisait silence. Ne laissant que le gong retentir une dernière fois...
(Thème musical: Kenji Kawai- Reincarnation)

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Morceaux choisis d'une vie.
Ma mère...Ha, ma pauvre mère. C'était une putain de la Cour des Miracles. Une femme mauvaise, calculatrice, froide, sans amour pour sa progéniture accidentelle. Je suis l'une des rares survivantes. Dès que je fûs en âge de tenir des aiguilles à tricoter, c'est moi qui aidait ma mère à arracher les lambeaux de vie de son utérus.
Nous étions une fratrie de quatre individus... J'en suis là aussi, la seule survivante. Kali première du nom était une folle, elle s'est fait assassinée par un amant jaloux. Jin Minh était un homme de mauvaise vie, homosexuel de surcroît. Il était un des mignons du fils du Chambellan...Une vie de bohème, de décadence, lui est mort de maladies vénériennes. Han li... Mon jumeau...Je plaçais en lui tous mes espoirs. Il s'en était sortis, il était un peintre reconnu dans cette garce de ville. Il avait une femme aimante et trois beaux enfants. Il y avait aussi l'alcool...Il les tuaient tous les quatre un soir de beuverie avant de se pendre au petit matin.
Vivant dans cette misère, cette puanteur, je n'ai jamais eue droit à l'insouciance juvénile. Très tôt j'étais adulte. Avais je d'autre choix? Ce monde était une jungle et ne bénificiant d'une taille respectable, je devais miser sur ma ruse et un sens critique de mes congénères.
Bientôt je me faisais un nom parmis ces criminels prêts à vendre leurs mères pour une bouteille d'alcool. J'apprenais de tous, de chacun. Ma fortune s'est faite à la sueur de mon front, je ne voulais pas réiterer l'exemple maternel, je ne pouvais me contenter d'écarter les cuisses pour me procurer de quoi manger.
Tout s'accélèrait lorsque j'apprenais que j'étais le possesseur d'une flamme, que j'étais l'une des élues. Mes sentiments refoulés, ma colère latente fût une aide précieuse à mon apprentissage de la magie Obscurantiste.
Une fois que l'on à goûté au pouvoir, à la puissance, il est très difficile d'y renoncer. J'accèdais aux plus hautes sphères, mais j'étais aussi un obstacle conséquent au développement de certains de mes pairs du cryptogramme-magicien. D'une façon sur laquelle je ne préfère pas m'étendre, ils m'exilaient dans les Abysses de Nox le corrompu, au milieu des démons...Seule, sans mes danseurs... Imaginez que le plus valeureux des minotaures donnerait ses deux reins pour s'en échapper...
J'y suis pourtant parvenu, je m'en suis évadée... Mais j'en garde des cicatrices bien plus grandes que celle couvrant mon visage. Celle rongeant mon coeur est béante, purulente et seul le sang des traîtres pourrait l'appaiser.
(Thème musical: Bela Bartok- Rumanian dances: Andante)

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Le bouc-émissaire.
Encore une fois, il avait préferé la compagnie d'une catin à la sienne. Elle gardait un calme apparent, un certain flegme, jusqu'au départ de ses employés. La porte close, assise sur son fauteuil au velours vieillot, la geisha poussait un cri de fureur faisant voler les vases précieux sur sa coiffeuse d'un geste du bras. Elle levait les yeux sur le miroir lui faisant face...Elle haïssait l'image qu'il lui renvoyait, celle d'une femme faible, à deux doigts de la folie furieuse. Crachant sur sa réflection, d'un coup de coude, elle le brisait, laissant choîr à ses pieds les débris de sa raison. Reprennant une inspiration, la Keshite, les mains sur sa obi pourpre, se tournait maintenant vers le fruit d'une telle colère; l'argent qu'elle devait remettre à cet homme qu'elle chérissait par dessus tout. Cet homme qui ne voyait en elle qu'une source de revenu. Elle et ses protégés avaient pris des risques pour cet or. Voler un percepteur d'impôt n'est pas aisé, surtout lorsqu'il vous attend...Un vrai bain de sang...Et lui...Il était avec une pute. Se penchant vers l'objet de la discorde, elle en extirpait une femme ligotée et baillonée, kidnappée sur le chemin du retour. Certainement d'ascendance bourgeoise à la vue de sa toilette, la jeune fille devait avoir quelque chose comme vingt ans, à peine.
Les mains contre ses lèvres peintes, la farfadine l'admirait, les prunelles rondes face à cette grâce...
"Tu es vraiment magnifique. La nature à été généreuse avec toi. Je suis sûre que tu es une de ces petites pintades menant les hommes par le bout du nez. Oh mais je ne te blâme, à ta place, j'en ferais tout autant. J'en profiterais avant que le temps vienne stigmater ce si joli minois...PETITE PUTE!"
D'un revers de la main, Kali la faisait tomber en arrière. Un genou au sol et elle se mettait au même niveau que la pauvre gamine, le corps secoué par les sanglots étouffés. Elle lui empoignait le menton avec violence, lui arrachant le baillon de tissu.
"Hurle petite pute, hurle tant que tu peux...Profites en là aussi...On n'écoute plus les laiderons, on les plaint. Oui, tu vas payer pour tes congénères...Elles souffriront elles aussi, ne t'en fais pas...Vous êtes si parfaites...Comment lutter? Je ne suis de taille face à vous."
Alors qu'avec un calme déconcertant elle lui exposait ses griefs, Kali, de deux doigts, se saisissait d'une baguette de métal fichée en sa crinière. Un hurlement, mais deux voix...Mêlant la douleur de l'une et la jouissance de l'autre. L'ornementation d'argent avait déchirée la chair du visage, emportant un bout de joue.
"Ooooh...Je suis sincèrement désolée, je suis maladroite à outrance...Et je recommence, et là aussi, mon dieu, quelle sotte alors."
Elle n'avait pas lâchée la machoîre ensanglantée de sa victime, l'admirant comme un esthète, un oeil fermé. Du bout du pouce la farfadine redessinait les deux nouvelles balafres, partant de la commissure des lèvres pour mourir en haut des pommettes.
"Et ces jambes...Le galbe est parfait, la peau lisse et blanche, le muscle ferme et bien dessiné...Comme je t'envie. Et toi qui passe ton temps à ouvrir les cuisses..."
Elle secouait la tête d'un air désapprobateur, peut être déçue par la faiblesse de caractère de la gamine, déjà inconsciente. Elle ne la verrait malheureusement pas se saisir d'une arme à la lame large.
Elle mettait de longues heures avant de donner un signe de vie. Un frémissement sous la paupière blafarde. Sa vue mit quelques minutes avant de devenir plus claire... Son corps était comme une plaie entière, elle était prise de spasmes de nausée. En se redressant, elle vit un tube reliant le creux de son bras à un flacon de verre. Droguée, elle était droguée. Etait ce ceci qui lui avait provoqué ces horribles cauchemars. Elle allait pour se redresser, mais avec effroi, elle constatait l'absence de ses jambes, moignons brûlés. La voila qui délirait, poussant des petits glapissements de chienne. Mais le rire grave de la princesse la fit déglutir. Assise sur son antique fauteuil à large dossier, elle se tournait avec une lenteur toute calculée, ne lui offrant pas à voir son visage mais le sien, brutalement balafré et arraché à la va-vite et porté comme un masque un jour de carnaval.
"Tais toi maintenant laideron, ce que je viens de t'offrir est le plus beau des cadeaux. Je viens de te rendre la vue. Ainsi tu verras tes contemporains sous leur véritable apparence...Apparence, c'est bien le mot oui, ils n'ont que ça en bouche, en tête. Ce sont eux qui ont crée un monstre comme moi. Un monstre comme toi petit laideron. Je t'interdis de mourir Imparfaite perfection, tu dois maintenant payer le prix de ta beauté."
(Thème musical: Team Sleep-Ataraxia)

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Race: Farfadet
Sexe: Féminin
Classe: Inspirée
Caste: Adovatus Diaboli
Grade: Mage chorégraphe
Alignement: obscurantiste
Taille: 1m40
Poid: 20 kg

Compétences:
Armes:
Dague (seleartz) 8
Arbalète (Ysaïe) 5
Lamelle (Netherith) 7

Esquive 6
Premiers soins 5
Survie 6
Vigilance 7

Maraude:
Acrobatie 6 (+10 au jet)
Chasse (danseurs) 5
Déguisement 3
Discrétion 5
Intrigue 5
Passe-passe 5
Poisons 6
Serrurerie 5

Société:
Baratin 3
Diplomatie 5
Eloquence 6
Etiquette: bas-fond, marchands, mages 5
Us et Coutumes: Urguemandin

Savoir:
Langues: keshite et urguemandin 5
Saisons: Printemps 5

Occultes:
Connaissance des danseurs 9
Démonologie 8
Résonance: Supplice 9

Armes: Dague 8
Arbalète 5
Lamelle 7

Arts martiaux: lutte et boxe farfadine tai chi chuan

Armure: Légere armure de cuir matellassé

Emprise:
-Emprise 9
-Voie: obscurantiste
-Résonance 9
-Connaissance danseurs 9
-Potentiel d'Emprise
-Potentiel intuitif 9/10

Caracteristiques des danseurs:
¤Jharzhôrd¤
-mémoire 16
-sorts en mémoires 2
-bonus d'emprise +2/20
-empathie +4
-endurance +4

¤Kalimsshar¤
-mémoire 18
-sorts en mémoire 3
-bonus d'emprise +3/21
-empathie +5
-endurance +4

Pouvoirs de flamme:
-passage de flammes

Avantages:
-Prince voleur 5
-sommeil léger 1
-reflexes eclair 2
-talentueux 2
-plusieurs danseurs (2) 3
-vies antérieures 2
Défauts:
-exilée 2
-défigurée 2
-paranoïaque 1
-marque de l'ombre 4
-remontée des Abysses 1

Image 1: La Chenille
Image 2: Le Monstre
Image 3: Le papillon

(A suivre)

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