LES PROFILS SUIVANTS EXISTES POUR DES PERSONNAGES FICTIFS ET POUR JOUER EN RPG UNIQUEMENT. NON ROLLISTES, MERCI DE NE PAS M'ADRESSER DE MESSAGE
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nom : Nemesis
race : humaine, devenue vampire
age : 599 ans
Physique : grande et belle femme élancée, de longs cheveux raides noirs de jais viennent tomber en cascade dans son dos. Elle possède de ravissant yeux d'une teinte lavande-mauve et des lèvres d'un léger rose attirant. Sa peau est d'une douceur de pêche et d'un blanc laiteux.
Elle porte exclusivement un col en forme de v pour dissimuler une marque - Lilith, première femme pécheresse et signe des anges déchus-
Ses caractéristiques peuvent en troubler plus d'un : Nemesis n'aime pas tuer des innocents et ne boit du sang que lorsque sa propre vie est en danger. Elle défend le bien et condamne le mal. Elle peut se déplacer sous le soleil mais devient plus vulnérable, jamais son regard ne se posera sur l'astre du jour car elle obtiendrait une mort subite en échange. L'eau bénite et les croix ne lui font rien, elle aime même la quiétude des lieux de cultes.
Némesis était une anglaise de 27 ans. Elle vivait paisiblement dans un petit cottage dans la forêt cédé par ses ancêtres. Elle se plaisait à y jouer son rôle de femme heureuse et de jeune mère. Un soir, alors que l'enfant était endormit dans son lit, le couple entendit des bruits inquiétant à l'extérieur. Ils allèrent ouvrirent, ils n'auraient jamais dû...
La jeune femme ne se souvint plus vraiment comment elle était arrivée dans cette sombre diligence. Deux hommes l'avaient tiré au dehors, puis elle avait tenté de fuir tandis que son mari se battait. Quelques minutes passèrent et elle le vit : Lucius, un homme au charme effrayant, à la longue chevelure blanche cendrée et aux yeux gris acier. Il se pencha sur elle, lui délivrant quelques mots et bientôt l'obscurité la saisit à nouveau, son sang et sa vie la quittèrent.
Quelques heures passèrent, elle rouvrit les yeux. Elle avait été abandonné à l'endroit même où on l'avait enlevé. Elle courut alors, un étrange instinct lui nouant les entrailles. Elle se figea, découvrant quelques mètres devant elle le corps de son défunt mari, la tête vacillant dangereusement sur le côté. Il avait dû lutter de toutes ses forces pour empêcher les assaillants d'entrer dans leur foyer. Elle tomba à genoux en hurlant de douleur alors que plus haut raisonnaient des pleurs de bébé dans la maison en proie aux flammes. Bientôt le silence s'installa et les ténèbres réapparurent...
Quelques mois plus tard, elle errait sur un sentier où elle y rencontra une jeune elfe venant d'une cité cachée des humains. Celle ci lui offrit l'hospitalité et son amitié. Ainsi les années passèrent et Nemesis reprit conscience et goût à la Non-Vie. Elle se livrait à ses études de la médecine, aidant les gens sur son passage et se donna un unique but : retrouver celui qui lui avait arraché son bonheur et qui l'avait privé de la mort. Elle parcourait bien des chemins, tuant les vampires qui aimaient un peu trop le meurtre pour leur plaisir, devenant ainsi une parfaite paria de cette société. Et puis un soir alors qu'une de ses crises sanguinaire ne l'a prenne au dépourvu, elle rencontra un jeune adolescent. Elle le mordit alors, le serrant contre elle pour ne pas le laisser s'échapper. C'est à ce moment là qu'elle constata seulement la douceur de sa peau, l'odeur d'un parfum d'une brise marine. Nemesis ne tuait pas ses victimes, elle le laissa donc se reposer. Elle méditait sur ses fautes et ne se doutait pas que ses blessures sanguinolantes avaient attiré le jeune homme inconscient de tout, pensant seulement bien faire. Elle qui se sentait à ce moment là presque sereine, elle ne réalisa que trop tard cette action. Elle lui promis de rester auprès de lui, de veiller dans cette nuit sombre alors que le corps du jeune garçon agonisait. Xoan passa dans les ténèbres et rejoignit le monde du crépuscule. Plus les semaines passaient, plus Nemesis remarqua qu'il n'était pas si différent d'elle. Elle veillait à ce qu'il ne devienne jamais une de ces vermines à combattre et son coeur mort finit par se radoucir en sa présence. Nemesis oublia peu à peu les douleurs de son passé en se confiant à cet unique Infant. Le début de sa résurrection commença ici même...
Et puis elle dût se détacher du nouvel être aimé, il la blessait trop au fond ou était ce elle tout simplement qui n'était pas à la hauteur d'une telle attente, la non-vie n'avait rien a leur offrir. Nemesis décida alors de partir. Un soir, lors d'une de ces soirées à rendre le repos éternel à des confrères, elle tomba dans un piège et tout bascula une nouvelle fois. Immobilisée, torturée même, elle ne pouvait fuire en retrait. Un nouveau fou lui faisait face et s'amusait avec ce cobaye et puis...tout se troubla, elle se voyait enfin s'extirper de là, réussir à créer la distance malgré son corps qui la brûlait, le sang blême la parcourant...une saloperie de plus.
Prisonnière de son éternelle nuit glacée
Dans l'hiver de ses sentiments torturés
Où l'obscurité dément tout lendemain chantant
Pour ce fantôme au coeur implorant
Dans les catacombes de son esprit tourmenté
Résonnent les litanies de son coeur écorché
D'un son lugubre dans ces grottes basaltiques
De la nécropole de ses sentiments romantiques
Funeste gardienne du tombeau de son coeur aimant
Psalmodiant les prières de ses états d'âme larmoyants
Ses pensées chantent la complainte de ses sentiments mourants
Et se perdent vers le silence d'un coeur indifférent
Dans le labyrinthe de la froide tombe souterraine
De l'espérance d'un tendre regard de sa reine
Vibre la mélopée de son âme en peine
Qui pleure toute la solitude de sa détresse humaine
Malgré la souffrance de ces échos solitaires,
Brille une lueur qui enflamme ses murmures austères
Et réchauffe la dépouille d'un coeur de poussière
Ramené à la vie par la beauté de sa lumière
Comme touchées par la bénédiction d'un ange,
Les pleurs de ses psaumes se font louanges
Illuminant son chant allant crescendo
Portés par le rêve de sentiments si beaux
Et loin de ses déserts, elle voit ces terres radieuses
Quand elle se perd dans ses yeux de pierres précieuses
Quand elle enflamme sa vie de sa présence rayonnante
Et d'un sourire devient sa lumière éblouissante
Polaris
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La Chapelle Abandonnée
La petite chapelle sommeillait dans la campagne rase où l'herbe était tendre et fleurie dès que le climat le permettait, le village le plus proche se situait à deux kilomètres plus loin. Elle avait était construite avec une pierre blanche qui n'avait pas encore subit l'érosion et la grisaille du temps pendant ces deux siècles où elle tentait vainement de défier le ciel souvent gris. Par de rares endroits, le mur était légèrement fissuré mais rien de bien important, l'édifice lui tenait. Le clocher avait été condamné de l'intérieur par une petite trappe de bois, de toute façon la seule cloche qui tintait et carillonnait pour l'horizon proche avait été démonté.
Une unique porte en bois permettait d'entrer dans l'ancien lieu des prières. D'entrée, l'ancien bénitier de pierre accroché sur la droite était légèrement remplit d'une eau limpide, simple eau des pluies qui n'avait pas encore croupit ou eau bénite entretenue et renouvelé, allez savoir. Quelques débris de bois s'entassaient dans un coin, vestige de vieux bancs trop usés. Les rares qui n'avaient pas pourris avaient été ramené vers l'avant de la chapelle et mis en rangées. Au centre se tenait l'autel de pierre surplombé d'une grande croix celtique, tous deux avaient été sculpté avec la même pierre que l'édifice. Trois candelabres résistaient et accueillaient pour tout un total d'une vingtaine de bougies. Six alcôves avaient été creusé à environ 2m30 du sol pour et faisaient office d'ouverture pour laisser entrer les pâles rayons du soleil en journée. Une petite porte basse au fond donnait dans une toute petite pièce, sorte de sacristie où ne se trouvait qu'une simple paillasse, une vieille armoire et un petit bureau.
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