roswenna.de.mauperthuis Tu veux la rencontrer ? Tchat avec elle !

Description

Pénétrez dans le vaste domaine de Mauperthuis, traversez les campagnes et champs de céréales, les verts paturages, franchissez les forêts et les bois,peut-être qu'au coeur de l'un d'entre eux, verrez-vous la magnifique demeure familliale, superbe château de grès rose au toit d'ardoise sombre... Deux tours, puis un bâtiment central de forme rectangulaire, un grand porche d'ébène souvent clôs.
Les fénètres, finement ciselées, d'un style renaissance, d'ailleurs tout la demeure est marquée par une imitation des bâtisses italiennes.
Devant, deux bassins, et une allée bordée de roses blanches.
Si vous pouviez laissez monter votre regard, voir à travers les fenêtres du troisième étage, vous la verriez ...
Elle ... Elle est assise sur une riche bergère, contemplant d'un air las les jardins à l'anglaise derrière le château.
Les plus grands peintres, lorsque, poursuivant dans les cieux la beautée idéale, ils ont rapporté le divin portrait de la Madone, n'approchent même pas cette fabuleuse réalité.
Elle est assez grande, avec une taille et un port de Déesse. Ses cheveux, d'un blond cendré avec un oeil de poudre, descendent nonchalement le long de son cou, souple et onduleux comme celui d'un cygne, coiffés à l'Anglaise, ils protégent de leurs boucles d'or, la nudité de ses épaules.
Son visage a les lignes pures d'une statue. Des longs cils, et des prunelles vert de mer d'un éclat insoutenable. Quels yeux ! Ils sont si limpides et clairs que l'on peut voir son ame au travers comme un rocher dans l'eau pure d'une source. Sa bouche, rosée, délicatement pulpée est plissée en une délicieuse petite moue. Son nez est d'une finesse et d'une fierté toute royale, décelant la plus noble origine. Enfin, un assassin, savament placé, rehausse l'éclat du satin rosé de ses adorables joues.
Elle porte une jupe blanche, se bombant au niveau de ses hanches sous un amas de jupons, se terminant par des volants bleu pâle dans le prolongement d'une ligne de rubans roses et de dentelle écrue.
Sa taille fine est marquée par un bustier bleu, complexement lacé en son dos et épousant parfaitement la forme plantureuse de sa poitrine.
Le tout est recouvert d'une sorte de par-dessus rose, coulant le long des rondeurs exquises de son buste, s'élargissant sur la jupe, puis trainant au sol en bruissement de tissu. Entrouvert sur le bustier, puis sur la jupe, brodé de dorure. Les manches, d'abord serrées par des rubans se terminent par un festival de volants pastels.
Dans le creux de sa gorge de nacre, dans le mince sillon formé par la rencontre de ses deux seins, on peut entrevoir la froide lueur d'une croix de bois.
Des luisants d'agathe juent sur la peau unie et lustrée de ses épaules.

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Ce qui fait d'une étoile qu'elle est belle n'est-ce pas son éclat ? ou la pureté et la simplicité de ses traits, de sa forme ?
On a tant chercher la beautée parfaite, qu'on ne l'a pas vu, et si elle se trouvait en face de vous ? Aussi malicieuse, pernicieuse, cruelle, rusée, voluptueuse, envoutante et exquise que dans vos plus profonds songes ?
Elle est comme ces vents, parfois légers et tendres, comme une caresse sur votre peau, parfois ouragants, tempêtes et autres tornades, vous balayant sans un regard, sans une attention, sans un regret pour vous ...A la fois douce envoutante, amoureuse, caline, et violente, sanglante, brulante, ardente, sulfureuse.
Elle rêve les yeux ouverts, elle ne se retourne plus vraiment sur le passé, elle l'ignore, elle ne le déteste plus, elle est indifférente ...
Elle n'aime que le reflet que lui renvoit le miroir, comment pourrait-elle aimer autre chose, vu que rien n'est aussi parfait que les traits grâciles de sa face, digne de celle d'un ange ?
Elle s'égare dans la douceur des lignes courbes de sa face, elle réfléchit, se perd dans des reflexions ou son ame s'égare, un miroir ... Juste une illusion .. Un sourir, une larme jurant par l'ardeur vivace de sa pourpre enflammée sur la blancheur tranquille de son teint de porcelaine.
Elle n'est pas triste, juste un peu mélancolique, rêveuse, passionnée d'ennui ...
Elle écoute parfois le vent s'engouffrer dans les saules se balançant en rythme, elle regarde souvent la pale lueur du clair de lune en rêvassant telle une enfant, elle s'aime à contempler la voute nocturne si sombre parsemée de luisants brillants, elle prend plaisir à sentir la brise printanière caresser sa peau laiteuse ...
Elle prit, par moments, un Dieu qu'elle déteste, égratignant de ses griffes son chapelet de bois et de métal mellés.
Roswenna, si belle et si sombre à la fois, si triste et si gaie, si douce et si violente, amoureuse et méprisante ...
Vos armes sont si puissantes avec leurs lames tranchantes et brillantes,la mienne est mon innocence, cette indescriptible candeur, vous ne me craignez pas, vous me prenez pour une brebis alors que je suis une louve ... De la pire espèce, et lorsque vous périssez à mes pieds, pauvres larves dégénérées, vous ne comprenez toujours pas ... Et moi je ris, je souris, je jubile, puis je vous oublie ...
Vous n'êtes rien et moi non plus, mais moi j'en suis consciente, vous croyez être importants, vous n'êtes qu'un grain de poussière, je vous méprise ...