°~° Sitael °~°
Nom: Sitael
Signification: Aucune
Age: 20 ans
Parents/Famille:
- Père: Haerver
- Mère: Kathleen
- Soeur: Damaris
- Frère: Haervael, Dogvael
- Epouse: Safrane
Apparence:
Sitael est un jeune homme svelte, de taille moyenne. Il a bien plus hérité du physique et des traits de sa mère que ceux de son père, bien plus rude. D'une grande beauté, de long cheveux de jais et les yeux verts, il a une apparence fragile mais ne l'est pas pour autant. Il possède un caractère assez doux et est de nature indulgente, ayant l'esprit ouvert. C'est un rêveur, un artiste dans l'âme.
Histoire:
"... Le temps gris, les nuages lourds de pluie ne se décidant pas à tomber, le vent sec et rude, tout était fait, semblait-il, pour faire l'écho de son humeur. Ce serait avec un soupire de lassitude, que Sitael reposerait un instant son front contre la vitre froide, en quête d'un peu d'appaissement, la fraicheur du verre pourrait peut être dissoudre les tourments de son esprit ... C'était pure illusion que de le croire, de le penser même, mais n'avait-il pas que cela? Lui, qui avait encore en mémoire la conversation qu'il avait eut avec son père, quelques jours plus tôt, et durant laquelle il avait vu son univers s'effondrer. Etait-il donc si sot, pour croire qu'il pouvait vivre dans le mensonge, de penser qu'il suffisait de se taire?
A peine fermait-il les yeux qu'il revoyait la scène aussi nettement que lorsqu'elle s'était déroulé. Le ton calme, l'air neutre et impassible de son père avait toujours été un mauvais signe, mieux vallait ses colères que sa retenue. Haerver était de ses hommes que le calme, en de tel circonstance, rendait plus dur, plus rencunier, voir plus méchant, même face à son fils, qu'il adorait.
- Regarde moi en face, Sitael, et ose me mentir avec l'aplomb dont tu as fait preuve jusqu'ici, avait-il dit.
Durant un instant, il se frappa la tête contre la vitre sur laquelle il avait pris appui. Il n'avait jamais su mentir à son père, il n'avait fallu que ces quelques mots prononcés par celui-ci pour qu'il avoue tout, tel un enfant pris en faute. Aurait-il été le seul dans tout ceci, qu'il ne serait pas dans cet état, mais la femme qu'il aimait était à présent compromise à son tour. N'était-il pas sensé veiller sur elle, autant qu'il lui était possible de le faire, de veiller à son honneur et à sa sécurité, au lieu de détruire sa vie, comme il avait fait de la sienne ...
Pire encore, qu'allait-il bien pouvoir dire à sa propre femme? Safrane lui avait pourtant parlé avec franchise avant leur mariage, elle lui avait bien dit ne pas vouloir être l'ombre d'une autre femme, là encore il avait fait des promesses qu'il n'avait pas su tenir, même si celles ci avaient été faites avant qu'il ne revoit Melwyn. A y réfléchir s'était pire encore, puisque la promesse avait déjà été faites, et trahis avant même qu'il n'en fut question. Il avait toujours su qu'il ne pouvait résister à son attirance pour Melwyn, à l'amour qu'il avait pour elle, tout comme il savait qu'il n'aurait jamais pu faire sans la revoir, contrairement à la décission qu'il avait pris quand on lui avait annoncé son mariage avec Eagan.
Un rire bref, et sans joie, s'échapperait, secouant brièvement ses épaules. Comment était-il possible pour un seul homme de faire preuve d'autant de bétise? Comment pouvait-on à ce point se bercer d'illusions?
Il se redresserait vivement, faisant volte face, alors que la porte du petit salon, où on l'avait fait patienter, s'ouvrait sur le maître des lieux. Eagan pouvait passer pour un homme ordinaire, de grande taille, il était batti comme un homme rompu aux excercices physique et à la vie rude de son pays, mais il n'avait aucun trait particulièrement effrayant ou dérangeant. Tout au moins, habituellement, car en cet instant son regard et son air froid avaient de quoi vous foudroyer sur place. Sitael aurait bien du mal à réprimer un mouvement de recul, il y avait en cet homme quelque chose d'inexplicablement terrifiant, même pour un guerrier du Draco qui ne se laissait pas impressionner facilement. Le pas conquérant, la démarche de celui qui sait déjà comment il agira et à plus forte raison qui sait obtenir ce qu'il sera en droit d'exiger, il viendrait se poster devant le fautif. Il n'était donc plus temps de reculer, l'heure était venu d'assumer ses actes et plus encore leurs conséquences.
- Privez-vous de me raconter quoique ce soit, même si c'est là le souhait de votre père, je sais déjà ce qu'il y a à savoir, déclarait Eagan sans autre préambule, il était de ses hommes qui allaient droit au but, sans s'encombrer de tournures.
- Il vous a tout dit donc, mumurait-il plus pour lui même que pour faire la moindre constatation évidente.
- Il y est des choses que l'on aime pas à s'entendre répété inutilement, sachez que vous devez votre salut aux liens qui unissent le Draco au Tochmar Etaine, cracherait-il encore avec une rancoeur évidente et somme toute compréhensible.
La partie semblait être difficile à jouer, pourtant sa résolution était prise avant même qu'il n'arrive en ses lieux. Il ferrait tout son possible pour être celui qui aurait à payer le prix de ces actes, il ne pouvait se résoudre à voir Melwyn subir le moindre mal, il en connaissait assez des us et coutumes de ce pays pour savoir ce qui l'attendait en représaille, jamais il ne pourrait accepter cela, jamais.
- Seigneur Eagan ... Je suis le seul responsable, croyez moi, Melwyn est innocente, je l'ai manipulé pour obtenir ...
- Privez-vous de détails futils et ne tentez pas de vous draper dans la culpabilité pour la disculper! couperait-il sèchement. Ce qu'il adviendra de "Ma femme", ne vous concerne en rien jeune Prince du Draco, il n'est ici question que de vous.
Ainsi c'était donc bien un chatiment qui l'attendait, pour le coup il en resterait bouche bé. Un ennemi ne faisait rien d'autre qu'un mort en ce pays, où la clémence et le pardon était aussi absente que le soleil. Son père avait-il réellement pu accepter cela ... Non ... Non, Haerver était un homme avide de justice et d'honnêté, mais pas au point de condamné son fils, aussi grande fut la déception qu'il avait eut en apprenant son forfait.
Ce serait, dans une sorte d'état second qu'il écouterait le maître des lieux lui annoncer sa sentance avec froid détachement:
- Ne craignez rien pour votre vie Fils du Draco, la mort est trop douce pour qu'on vous en face cadeau. Dés aujourd'hui, vous êtes à la disposition du Tochmar Etaine où vous apprendrez la valeur et le prix de l'honneur et de la confiance. Je serai moi même votre instructeur et prendrait grand soin à vous inculquer les valeurs de notre pays, jusqu'à ce que j'estime votre dette payée.
- Je ... Mais ma femme ... et ..., bagayerait il cherchant veinement à rassembler ses pensées qui se bousculaient dans sa tête avec un désodre assourdissant.
- Sans doute aurait il fallu y songer avant, vous vous priverez d'elle, comme elle se privera de vous le temps qu'il faudra.
Sitael sursauterait, comme se réveillant d'un mauvais rêve, quand la porte se refermerait dans un claquement sec. Si seulement tout ceci ne pouvait être qu'un rêve, la réalité était si cruelle et douloureuse. Il était privé de tout, condamné à une prison pire que celle faites de brique et de grille, enfermé dans sa culpabilité d'avoir détruit tant de vie ..."
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°~° Kaer °~°
Nom: Kaer
Signification: Magnifique
Age: 30 ans
Parents/Famille:
- Père: Kaelic
- Mère: Befind (décédée)
- Frère: Gwereg
- Compagne: Aucune
Apparence:
De haute taille, environs 1m95, il a une carrure athlétique et svelte, les cheveux noirs coupés courts, il est généralement vétu sobrement mais avec bon goût. Il a des yeux d'un bleu si prononcé qu'on les croirait presque mauve. Particularité, il porte un masque recouvrant la majeur partie de son visage et qui ne le quitte jamais.
Histoire
"... Il ouvrirait les yeux brusquement, son regard se perdant dans la pénombre de sa chambre, se laissant le temps de revenir à la réalité. Il prit, également, un bref instant pour que son coeur reprenne des battements plus calme. Il s'était assoupi un bref instant, baissant sa guarde de façon stupide, cela avait suffit pour laisser la porte ouvert à ses vieux démons, ses souvenirs ... D'un mouvement sec, il se redresserait, pour s'asseoir sur le bord de son lit, passant une main sur son visage le ramenant à la triste réalité. Un bref soupire fataliste, et le voilà déjà debout. Il n'aimait pas s'appesentir sur quelques contrariétés, il ne pouvait pas se le permettre. Allant jusqu'à la table de toilette qui se trouvait non loin, versant un peu d'eau fraiche dans le broc en argent, y plongeant la main, il viendrait humidifier son visage et sa nuque, chassant ainsi les restes de ses cauchemars avec un soupire de satisfaction. S'essuyant le visage, il croiserait son propre regard dans le vague reflet du miroire, il ne pouvait que distinguer ses yeux clairs, il avait depuis longtemps appris à vivre dans la pénombres et ne désirait pas apporter plus de clareté à la pièce. Figé l'espace d'un instant, il finit par se détourner, remettant sans attendre d'avantage son masque noir, qui était depuis de nombreuses années son véritable visage, s'habillant ensuite, il n'avait que trop trardé déjà ...
Rajustant ses gants de cuir, il descendait, à présent, un escalier dérobé qui le mènerait tout droit, et dans la plus grande discression, aux écuries, quand il fut clairement interpelé par une voix familière. Un rien agacé, bien que moyennement surpris, il s'arrêtat pour faire demi tour et se retrouver à quelques marches de son père, qui le précédé tranquillement.
- Bonsoir, Père, dirait-il tout simplement sachant qu'il serait inutile de vouloir se dérober quelque soit le prétexte invoqué.
- Où cours-tu ainsi fils? demanderait l'intéressé sur un ton de badinage.
Kaelic était encore un bel homme, à qui, toutefois, l'on ne pouvait donner un âge précis. Souverain apprécié de son peuple, il était de notoriété que sa préférence allait à son fils aîné Kaer, sans que cela ne soit mal vécu par le cadet, Gwereg, qui vivait sa vie avec débordement et une profonde insouciance, ne s'inquiétant pas de son rôle ou de son image de prince.
- Je suis certain que vous êtes déjà bien renseigné quand à mon ordre de mission, répondrait le jeune homme mi-amusé, mi-agacé une fois encore de se voir retenu.
- Viens avec moi Kaer, tu auras bien un instant à accordé à ton vieux père, dirait le souverain, qui descendant les dernières marches, irait rejoindre un banc de bois se trouvant sous un arbre dans la cours donnant sur les écuries.
Kaer n'avait d'autre choix que de suivre son père, se maudissant une nouvelle fois de s'être laissé surprendre par un sommeil trop fort qui l'avait retardé, sans quoi il aurait déjà été loin.
Il y aurait un instant de silence entre les deux hommes, tout deux s'installant avec une certaine nonchalance sur le banc. L'un semblait chercher ses mots, l'autre attendait le sujet de la discussion sans trop de surprise, puisque toute discussions privé entre eux revenait au même sujet, ce dernier toujours entamé par le même et inévitablement clôturé par l'autre.
- As-tu eut le temps de réfléchir à ce dont nous avons parlé? entamerait finalement le roi.
- Juste ciel, quand donc allez-vous me lacher avec cela, je vous ai déjà dit des milliers de fois ce qu'il en était! répliquerait le fils déjà excédé, levant les yeux au ciel.
- Kaer, tu es mon premier né, c'est à toi d'hériter pas à ton jeune frère, rétorquerait Kaelic sans perdre son sans froid.
- Père, vous ne laissez pas à Gwereg le temps de faire ses preuves!
- Ses preuves? Veux-tu rire? Ton frère est un insouciant qui ne voit que le prestige de son titre, les honneurs et les privilèges, refusant, ignorant délibérement les obligations qu'il en incombe. Penses-tu que le jour venu le Danaan vivra de fêtes et de cotillons?!
- Vous ne lui donnez aucune responsabilités, comment peut-il apprendre? répliquerait-il comme s'il grondait gentiment un enfant.
- La dernière responsabilité que je lui ai donné à failli nous coûter un facheux incident diplomatique, faut-il te le rappeler?
Un nouveau silence s'installerait entre les deux hommes. Les arguments de chacun étaient les mêmes depuis que ce sujet les oppossaient. Il donnait, en ce moment, l'impression de régler la question silencieusement, attendant que le temps que cela prenait habituellement s'écoulait, libérant ainsi l'un et l'autre pour qu'ils puissent retourner à leur occupations respectives.
Cependant, le souverain avait une nouvelle carte dans son jeu, fournie par son fils lui même, sans que celui ci ne s'en rende compte. Il était bien décidé à en user, persuadé, du reste, que cela serait bénéfique à toutes personnes concernées.
- Que penses-tu de la jeune soeur de Terwall? demanderait-il comme s'il souhaitait faire une trève en changeant de discussion.
Interloqué, Kaer observait son père du coin de l'oeil. Il n'était pas né de la dernière pluie, et ne se laisserait pas duper par cette "trève" subite, qui devait, il l'avait bien compris, cacher un nouveau piège.
- Que vient faire Melwyn dans tout cela? questionnerait-il suspicieux.
- Je sais, comme beaucoup d'autre au demeurant, que votre relation déborde du cadre de l'amitié, dirait-il sur un ton anodin mais cependant très explicite, il ne servait à riende tourner autour du pot si Kaer avait compris, sans grande surprise, qu'il y avait anguille sous roche.
Ce dernier aurait, d'ailleurs, un léger rire amusé, accompagné de cet éternel sourire en coin mi-moqueur, mi-carnacier. Admettant, en son fort intérieur, que son père était fin joueur, sachant tirer partie des événements, bien que tout n'était pas encore joué et encore moins gagné, d'un coté comme de l'autre.
- Hum et ensuite? répliquerait-il avec nonchalance et nullement impressionné.
- Fils, il est temps que, toi aussi, tu prennes tes responsabilités. La vie de vagabon ne peut durer qu'un temps, un peu de stabilité te ferra le plus grand bien, et tu la trouveras sur le trône ou dans le mariage.
- Rien que cela, se moquerait-il riant à nouveau.
- Riras-tu encore lorsque j'irai voir ce brave Terwall pour lui tenir deux mots sur ta conduite bien peu convenable avec sa jeune soeur?
- Je serai surtout fort curieux de voir la réaction de la jeune soeur en question.
Il en aurait presque demandé la permission à son père de l'accompagner si l'envie lui prenait d'aller mettre menace à excécussion. Melwyn était plus qu'une jeune fille belle, cultivée et de bonne famille. Certes jeune et encore innocente en bien des domaines, c'était une tigresse, une sauvageonne. Impulsive, sensuelle et téméraire, elle était bouillonante et captivante, différentes des autres jeunes filles sages et sans saveur de son âge, différentes des femmes nombreuses qu'il avait pu connaître ...
- Ne prend pas cela à la légère Kaer, et ne doute pas que Terwall m'écoutera et accordera fois à mes propos. C'est le mariage qui te pend au nez s'il vient à apprendre que tu as déshonnoré sa soeur.
- Terwall n'est jamais qu'un frère, il ne pourra que tempéter et jurer comme un chartier.
Le souverain aurait un sourire bienveillant pour son fils, il n'était pas entièrement dupe et connaissait assez le jeune homme pour savoir que son indifférence affectée n'était jamais qu'une façade. Ce n'était qu'un garçon borné, butté même, qui s'était choisi un mode de vie sans attache dans le seul but de se protéger de son passé. Et si son masque pouvait cacher ses émotions aux autres, il avait appris à lire au travers, son intérêt pour cette jeune femme était bien réel et loin d'être aussi désinvolte qu'il le laissait prétendre. Et aussi scandaleux que cela pouvait être, il comptait bien en jouer pour obtenir satisfaction.
- Bien mon garçon, concluerait-il en se levant. Te voilà averti, le trône ou le mariage, ou les deux à toi de voir.
- Et l'on prétend que c'est moi qui est diabolique, raillerait Kaer non sans amusement pour le défi lancé par son père.
Le roi s'en irait simplement, un sourire en coin aux lèvres, semblable à celui que pouvait avoir son fils, il était visiblement satisfait de lui même.
Kaer se relevrait à son tour, riant légerment, voilà un défi qui lui plaisait, ne serait ce que pour voir son père mettre aller au bout de ses projets et observer le dénouement de cette affaire ...
Alors qu'il se mettait en selle, les pensées de Kaer se tourneraient un instant vers la jeune Melwyn. Créature divine et délicieuse qu'il aimait à tenir entre ses bras pour la mener vers des plaisirs peu chastes mais tellement délicieux ... L'idée était à creuser, peut-être prendrait il le temps d'y songer ..."
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°~° Alasdair °~°
Nom: Alasdair
Signification: Homme protété
Age: On lui donne 25 ans
Parents/Famille:
- Père: Inconnu
- Mère: Inconnue
- Frère/soeur: aucun
- Famille d'accueil: son clan gitan
- Compagne: Aucune
Apparence
Il est de taille moyenne, mince et svelte. Des yeux tirant entre le vert et le gris, de long cheveux blond-roux, vétu généralement de façon assez simple.
Histoire
A venir
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°~° Eagan °~°
Nom: Eagan
Signification: Aucune
Age: 25 ans
Parents/Famille:
- Père: Goran (décédé)
- Mère: Alizée (décédée)
- Frère: aucun
- Soeurs: de nombreuses demi soeur
- Compagne: Melwyn
- Enfant: un fils Elwyn
Apparence:
Eagan est d'apparence froid et distant, arborant toujours une expression neutre, son regard ambré dévoile cependant chacun des sentiments qui l'animent, et qu'il n'a jamais appris à exprimer. On peut également dire de lui, qu'il est bien bati, de grande taille, rompu à l'exercice il en garde une silhouette athlétique et une force que l'on ne soupçonne pas au premier regard. Considéré comme étant bel homme, il a les cheveux chatain clair mi long, et fait souvent peut de cas de sa mise, veillant à être vétu de façon légère et adapté à sa vie au grand air.
Histoire
" ... Il était encore, à certain moment, quand il s'isolait par nécéssité parce qu'il préférait la solitude à la vie en communauté, pris de ces engourdissements. Ces instant où son corps semblait s'endormir, où son regard se voilait et que toute chose l'entourant se couvrait d'un brouillard, il perdait alors la notion de la réalité et du temps. Jadis cela lui avait permis de résister aux coups presque quotidien. Bien qu'étant le fils du roi, il était également l'enfant illégitime d'une vulgaire esclave. Sa mère avait été une prétresse, gardienne d'anciennes traditions dans un temple que son père avait ravagé comme le pays tout entier. Elle avait eut le malheur d'être belle et de lui plaire, il l'avait ramené avec lui, la forçant à partager sa couche durant des années, il était né de cette "union" forcée. Sa mère ne l'avait pas détesté, elle avait même pris soin de lui autant qu'elle le pouvait, mais jamais elle n'avait pu lui porter l'affection qu'une mère pouvait avoir pour son fils, il était resté à jamais le souvenir de ces nuits qu'elle redoutait jusqu'à la folie. Elle était morte alors qu'il n'avait que cinq ans, et n'avait pu alors que compter sur lui même pour survivre dans ce monde hostile.
Tout avait changé à présent, Goran l'avait reconnu comme étant son héritier légitime. Il était le seul fils qu'il avait eut, malgré ses quatres épouses, et ses nombreuses maîtresses. Mais ce n'était pas cela qui l'avait décidé à agir de la sorte, c'était la peur qu'il avait d'Eagan, et du pouvoir qu'il possédait. L'esclave avait alors été élevé au rang de prince, il avait eut accès à l'enseignement et aux honneurs qui lui étaient dû, mais il était trop tard, le mal était trop profondement encré en lui. Il haïssait se père qui n'en était pas un pour lui, et ce peuple qui l'avait tant méprisé par le passé, il ne vivait que pour le jour où il se vengerait d'eux, un par un.
Il sursauterait légerment, comme si une voix venait le sermoner de s'être ainsi laissé prendre par la torpeur de ses souvenirs. Il aurait alors un bref et léger sourire, c'était chose rare mais parfois cela lui arrivait, et alors il semblait perdre dix ans et redevenir un adolescent ... Mais c'était toujours fugitif et si rare ... Revenant à l'instant présent, il observrait la terre qui se profilait à l'horizon, voilà trois jours qu'ils étaient en mer pour rejoindre le Danaan, et cela lui paraissait être encore plus insensé que la première fois. Mener la guerre contre ce pays avait été une bétise, il n'y avait eut ni gagnant ni perdant, tout ce qu'ils avaient gagné était des palablres encore plus inutile que cette guerre. Mais Goran était cupide, et voulait récupérer le plus possible dans ce traité de paix. Peut lui importait de le marier à la première femme venu, tant qu'il récupérait la dote et les terres qu'elle apporterait par ce mariage. Il ne pouvait cependant se défaire de l'impression que ce voyage changerait définitivement sa vie, c'était une impression dérangeante, qui lui donner le sentiment que ses plans seraient chamboulés. Il voulait tenir son destin entre ses mains quoiqu'il arrive ...
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°~° Raphaël °~°
Nom: Raphaël
Signification: "Dieu a guéri"
Age: On lui donne 20 ans
Parents/Famille:
- Père: Gabriel
- Mère: Nora
- Frère - soeur: aucun connu
- Compagne: Aucune
Apparence
Homme de grande taille, corps athlétique, il est pourvu d'un physique parfait à la beauté charismatique, agrémenté regard émeraude d'un éclat sans pareil, malgré son teint pale. Peu l'apprécie, Raphaël étant d'une nature taciturne et peu enclin à la courtoisie. Il fait souvent preuve, pour ne pas dire toujours, d'une ironie acerbe, ne s'encombrant pas de sympathie envers autrui. Il n'en garde cependant pas moins une certaine aura de mystère, parfois teinté de douceur.
Histoire
- Nous n'aurions jamais du faire cela Haelwenn.
- Tu n'as rien fait, petite soeur, je suis le seul responsable.
- Je t'ai laissé faire ... Je le suis tout autant que toi.
Fronçant les sourcils, Raphaël aurait un mouvement d'agacement, il semblait flotter dans un demi sommeil, un sorte de létargie engourdissante. Il ne connaissait pas ces voix, ni ses odeurs qui l'entouraient, de vagues souvenirs semblaient vouloir timidement se présenter à lui, mais il n'arrivait pas à les saisir, il avait bien trop faim ... Sentiment étrange que celui là, cette faim dévorante ne lui était pas coutumière, c'était une sensation disparu pour lui depuis longtemps, occulté par une douleur plus grande qui elle n'était plus ... La souffrance physique était pour lui un lot quotidien, s'il avait appris à vivre avec et à en maitriser les signes pour se préserver du monde dans lequel il vivait, il n'avait jamais réussi à en faire abstraction, à la maitriser, mais voilà que subitement elle avait ...disparu. C'était une paix nouvelle, inhabituelle, reposante. Même cet appétit inassouvi grondant en lui, ne pouvait troublé ce nouveau sentiment de quiétude.
- Pouvions-nous le laisser mourir?
Cette voix le ramènerait à l'instant présent, alors qu'une main tiède se poserait sur son front, le ramenant entièrement à la réalité, et à ce monde inconnu qui l'entourait. Vieux réflex, il attraperait le poignet de la jeune femme qui avait eut ce geste affectueux envers lui, rouvrant les yeux avec un grognement sourd qu'il ne se connaissait pas, tout comme il trouvait étrange cette nouvelle force dont il était capable. Il devait comprendre ce qui lui arrivait, d'où provenait ses changements. Son regard se poserait tout d'abord sur cette jeune femme, créature à la beauté sans pareille agrémenté d'une douceur qui semblait sans fin ... Une Elfe, du moins c'est ce qu'il en concluerait n'en ayant encore jamais vu, il ne savait que ce qu'il avait entendu d'eux. Tournant ensuite légerment le regard, il arriverait sur un homme élégant, au charisme manifeste et à la beauté surprenante, alors il comprit, tous ces souvenirs qui se faisaient discrets l'instant d'avant, lui revinrent à la face d'un seul coup. Relachant la jeune personne, il se relèverait brusquement du lit sur lequel on l'avait installé, dévisageant un instant l'un et l'autre sur la défensive, tout lui revenait: la cave où il était "entreposé", les bruits venant de l'étage, la porte s'ouvrant brusquement sur cet homme qu'il ne connaissait pas, il s'était débattu mais n'avait plus la force, le trou noir était venu, puis des cauchemars auquel il n'avait rien compris et enfin aprés ce qui lu avait paru être une éternité une douleur atroce, pire que toute celle qu'il connaissait depuis toujours, de celle qui vous faisait jusqu'à oublier que la mort pouvait être une délivrance.
A présent il était là, devant ses inconnus, en parfaite santé, plus de douleur. Observant brièvement la chambre où il se trouvait, il en resterait interdit, jamais il n'avait vu autant de richesse dans une seule pièce.
- Où suis-je? finirait-il par articuler toujours aussi méfiant.
- Chez moi, je me nomme Haelwenn, et voici ma soeur Itarille, répondrait l'inconnu en s'approchant d'un pas. Gabriel était notre frère, préciserait-il après un bref silence.
Ces simples mots, lui firent comprendre, il savait à présent, tout était clair, il était devenu ce qu'il avait excécré depuis toujours ...
Se relevant, il quitterait avec un soupire de lassitude le piano sur lequel il venait de jouer pour la plaisir de la Dame Itarille. Se dirigeant jusqu'à l'une des baies vitrées de la salle de musique, il s'accouderait au monant de celle-ci croissant les bras pour observer les contrebats de la falaise, sur laquel venait de se jeter paraisseusement les vagues, la nuit était paissible ce soir.
- Pourquoi arrêtez-vous? lui demanderait la jeune femme en approchant.
- Je n'ai pas le goût à jouer ce soir.
Itarille aurait un léger soupire à son tour, de dépit pour sa part. Elle se désollait tant de voir Raphaël enfermé dans tant de tristesse et de colère, tout comme elle ne supportait pas de voir ce qu'il avait accepté d'être, lui qui avait tant de talent le gachais par de si basse besogne, mais elle n'avait jamais réussi à le convaincre de changer de chemin, tout comme son frère n'avait pas pu le raisonner d'avantage.
- Cessez de songer à tout cela, vous allez vous gacher le morale pour rien, lui dirait-il alors sachant, sans devoir l'interroger, le sujet de sa réflexion.
- Comment faire autrement Raphaël? J'aimerai tant que tout soit différent pour vous.
N'avait-elle donc pas compris que tout était déjà différent pour lui, étrangement il semblait être fait pour cette vie. Lui qui avait haït depuis toujours cette engeance s'était avéré fait pour cette vie, jamais il ne s'était senti aussi pleinement entier, à l'aise dans cette vie quelque soit ses exigences ou ses travers. Il avait si vite appris tout ce qu'il se devait sur ce qui était devenu sa race, il avait en réalité appris bien des choses avec un appétit, une soif d'apprendre hors du commun. Il aurait facilement pu passer pour un gentilhomme, un noble à l'éducation irréprochable, mais il avait choisi d'être un exécuteur.
Il était à présent craint de presque tous ceux de son espèce, fuit par les autres, mais cela ne le dérangeait pas outre mesure, bien au contraire, il avait appris la solitude et aimait sa compagnie. Il avait néanmoins développé un goût, et surtout un talent hors du commun, pour les arts, qu'il pratiquait sans pour autant en faire état. Itarille n'avait de cesse de s'émerveiller devant ses oeuvres, et y voyais un signe d'une vie qui se devait différente de celle qu'il avait choisi.
- Je ne peux songer qu'il n'y a pas d'autre chemin pour vous, insisterait elle encore
Se tournant pour lui faire face, il aurait un incroyable sourire, des plus charmant, illuminant son visage et son regard si intense, sourire qui lui donnait une apparence si humaine, vibrant d'une vie sauvage et indomptable, auquel on aurait rien pu refuser. Il était rare qu'il s'accorde à se laisser aller à tant d'humanité, cela ne dura pas et elle le regrettait, déjà il reprenait une apparence plus distante, un sourire en coin ironique.
- Tout est comme il se doit, Dame Itarille, ne vous fustigez pas de regrets.
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°~° Angus °~°
Nom: Angus de Rivendal
Signification: Vigoureux
Age: 27 ans
Parents/Famille:
- Père: Renan de Rivendal
- Mère: Isobelle
- Frère/soeur: Aucun
- Epouse:Sellya
- Enfant: Aucun
Apparence
Jeune homme de grande taille, le corps athlétique de ceux qui sont rompu depuis longtemps à l'exercice quotidien, Angus possède des traits avantageux, considéré comme étant un bel homme, il a cependant un regard gris et tranchant comme l'acier, souvent impénétrable et indéchiffrable. Il montre, habituellement, un air impassible et neutre, dissimulant parfaitement ses sentiments et ses impressions, il a cependant une forte proportion à laisser libre court à ses colères, qui sont alors dévastatrices.
Histoire
" ... La soirée aurait pu être idéale pour une promenade au bord du lac, au dehors le ciel était dégagé, la pleine lune brillait en compagnie d'inombrable étoiles, une brise légère et printanière soufflait avec légerté donnant un peu de fraicheur aux première chaleur d'été. Oui vraiment, cela aurait fait une soirée parfaite pour profiter de ses terres ... Au lieu de cela, voilà qu'il se devait à ses obligations. Avec un enième soupire, il observerait avec un certain mépris cette foule criarde et puérile que représentait le bal des débutants.
Ni plus ni moins qu'un marché, où les mères cherchaient à marier leur progéniture au plus offrant, au plus profitable. Voilà des années qu'il repoussait les propositions de mariages, les invitations abusives parce que lui Angus, Duc de Rivendal, était l'un des meilleurs partis de la noblesse. Riche, influent et bel homme, il avait tout pour permettre à une jeune fille de vivre un conte de fée ... Bien sur, il fallait faire abstraction de son caractère épouvantable et de sa réputation qui en faisait frémir plus d'un, mais étrangement, la plupart des jeunes filles jetant leur dévolue sur lui, avait cette sotte idée qu'elle serait celle qui arriverait à le changer, à en faire un agneau des plus doux ... Au moins, cela avait le mérite de le faire rire.
Et voilà que ce soir, tout recommençait, la nouvelle saison arrivait avec le printemps. Le bal était donné par un vieil ami de sa famille, il n'avait pu se soustraire à cette invitation là. Toutefois, il n'était pas d'assez bonne volonté pour faire semblant d'être heureux de se trouver là. C'est pourquoi, il avait, comme de coutume, pris place dans l'un des sallons ouvert aux invités, assi avec nonchalance dans un sofa, un verre de vin à la main, il observait avec un mépris ouvert, les jeunes gens qui défilaient en riant comme des enfants. Pourtant lui même était jeune, il n'avait jamais que vingt quatre ans, mais cela faisait des années qu'il vivait avec de lourdes responsabilités, il avait vu plus d'horreur et avait du affronter plus d'épreuve que la plupart des jeunes nobles de son âge. Angus avait du grandir trop vite, bien né, il n'avait pas eut une vie facile, mais cela peu le savait.
Il en était à se dire qu'il avait assez honnorer son hote pour quitter son bal sans risquer de le vexer, quand il l'apperçut pour la première fois. Le temps avait paru s'arrêter l'espace d'un instant, alors que riant aux minauderies de la cours de courtisants qui la suivait, elle passait devant le salon où il se trouvait. Jamais il n'avait vu créature aussi parfaite. Angus n'était pas un séducteur né, il avait quelques maitresses, rien d'officiel, et surtout rien de durable, mais il n'avait jamais eut aucun mal à mettre une femme dans son lit, sans pour autant avoir l'envie ou le besoin de s'attacher à quique ce soit. Mais cette fois c'était différent, sans qu'il ne sache pourquoi, il se trouvait irrémédiablement indisposé par tous ces jeunes godelureaux puérils, il n'avait qu'une seul obsession: il fallait qu'elle soit à lui, il ne supporterait pas de savoir qu'un autre puisse la toucher.
Angus était un homme d'action, il ne lui aurait pas fallu une heure pour savoir qui elle était, qui était ses parents et qui avait prétendu leur demander sa main. Avant la fin de la soirée, il avait abordé les parents de la jeune femme, la mère avait été réticente, la réputation du Duc le suivait à la trace et n'engageait pas toujours au meilleur, le père ravi dés les premières minutes, en homme il voyait les choses de façon plus pragmatique: bon parti, bonne finances. C'est ainsi qu'il avait appris que la jeune femme se nommait Sellya, elle n'avait que dix sept ans, mais c'était un âge plus que raisonnable pour se marier, de noble lignage il n'y aurait aucune rumeur de mésalliance pour lui, tout était parfait. Il n'aurait fallu qu'une petite semaine au Seigneur de Rivendal pour accentuer ses liens avec le père de la jeune femme, lui faisant faire plusieurs bonne affaires et rencontrer tout autant de personne influente, n'attendant pas plus, il fit une demande officiel pour obtenir la main de la jeune Sellya, ce qui lui fut accorder avec le plus grand des plaisirs.
Son tort aurait peut être été de ne pas chercher à courtiser la jeune femme, de ne pas même lui demander son avis, et encore moins d'envisager un refus de sa part. Angus n'était pas de ceux qui acceptait la défaites ou les refus, ce qu'il voulait il l'obtenait et c'était tout. C'est ainsi qu'il épousa une jeune furie bien décidé à lui montrer sa façon de pensé à propos de ce mariage arrangé sans son consentement. Durant un an, ils passèrent leur temps à se déchirer l'un l'autre, chacun cherchant à imposer sa volonté. Angus, Duc de Rivendal, avait appris à diriger des hommes, c'était un guerrier, un meneur, apprivoiser une jeune femme qui ne voulait pas de lui n'était pas dans ses cordes. Il aurait eut pour seul mérite de ne pas la forcer à accomplir ses devoir d'épouse, aussi cher cela lui coutait il, puisqu'il ne pouvait nier le désir qu'il avait d'elle ... On pouvait facilement s'imaginer ce qu'il pouvait représenter pour une jeune femme de dix sept ans à peine, n'ayant pas même eux le temps de découvrir la vie, et se trouvant lier à vie à un cerbère ... Elle avait tenu un an avant de choisir la fuite ...
On ne sus jamais ce qu'il avait pensé de cette fugue, ses proches subirent certes sa colère et sa mauvaise humeur, mais personne ne pouvait dire ce qu'il en pensait ou ce qu'il ressentait réellement. Avec le temps, beaucoup lui suggérèrent d'annuler cette union, et de trouver une nouvelle épouse, même le père de la jeune femme, avec qui il gardait des liens d'affaire et d'amitié, lui conseilla de répudier sa fille qui, en fin de compte, ne le méritait pas. Mais rien n'y faisait, il restait intraitable sur le sujet: Sellya était sa femme, et elle resterait la seule duchesse de Rivendal. Durant les deux années où il restat sans nouvelle, il fut intraitable sur le sujet.
Sans doute était ce le destin qui le récompenser, ou bien n'était ce jamais que pure ironie de ce même destin, mais ce serait chez ce même ami, lors d'un bal masqué qu'il retrouverait sa jeune épouse. Il ne lui avait fallu qu'un regard pour la reconnaître sur le champ, et ce malgré son masque. Et il ne lui avait pas fallu plus d'une seconde pour savoir qu'il la ramènerait chez eux, jamais il ne savourait les raisons de ce choix, jamais il n'admettrait à quique ce soit pourquoi il ne se contenterait pas de l'humilier en public pour ensuite la répudier, comme beaucoup pensait qu'il ferrait le connaissant. Tout ce qu'il savait, tout ce qui comptait, c'était qu'elle était à lui. Bien sur deux années s'étaient écoulées, deux années sur lesquelles il lui faudrait faire la lumière, mais ce n'était pas ce qui comptait pour l'instant...
Pour le moment, il fallait qu'il l'a ramène chez lui, chez eux. Pour le moment, il était simplement soulagé qu'elle était en vie. Pour le moment, il voulait simplement la sentir proche de lui ..."
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