~~~~~~~~~~~~~~~~Nom :~~~~~~~~~~~~~~~~
Morgane
~~~~~~~~~~~~~~~~Alignement :~~~~~~~~~~~~~~~~
bon, pacifique. (en principe ;) )
~~~~~~~~~~~~~~~~Classe : ~~~~~~~~~~~~~~~~
haute prêtresse, Reine d'Avalon, dame du lac
~~~~~~~~~~~~~~~~Apparence :~~~~~~~~~~~~~~~~
Son visage au traits fins offre aux gens qui le contemple un sentiments de douceur et de calme. Ses cheveux d'or tombent en cascade souple sur ses fines hanches. Son corps, à la plastique parfaite, est souvent recouvert de longues robes bleues ou blanches, selon les saisons. Dans ses yeux, d'un bleu sans égal, une lueur de sagesse domine, malgré la pointe de tristesse qui y parait même si elle fait tout pour le dissimuler. Elle est d'une beauté douce mais atypique, digne des plus grandes reines, digne d'Avalon, sa terre natale, qu'elle revendique avec un tatouage sur le front en forme de croissant de lune.
((( " Jolie... Suis-je jolie, vraiment? Tu sais, être une fée implique que l'on possède le don d'illusion. La beauté est un drôle de concept provenant du monde des Hommes... La beauté est très relative pour une prêtresse. À Avalon, on nous enseigne comment donner l'illusion de beauté en atteignant un bien être naturel hors du commun... une attitude sereine face à l'Univers, avec l'impression d'en être une partie importante. C'est ce qui fait que les fées semblent toutes jolies (ce qui fait leur joie, certes!), mais pas nécessairement jolies du point de vue du commun des mortels. " )))
~~~~~~~~~~~~~~~~Equipement :~~~~~~~~~~~~~~~~
Pacifique et n'ayant d'autre magies que les sorts de soin, Morgane ne va jamais au combat, laissant aux autres les armures, gants et heaumes...
Le seul objet coupant qu'elle porte sur elle est un petit couteau de cérémonie, qui lui vient d'Avalon.
~~~~~~~~~~~~~~~~Son histoire :~~~~~~~~~~~~~~~~
Tout aurait pu bien se passer ... Elle aurait pu être une femme comme une autre ... N'avoir qu'en tête un homme qui aurait été plus tard son mari et qui lui aurait donné deux enfants blonds et joyeux ... Mais la déesse en avait décidé autrement ... Pour Morgane, sa destiné n'était pas faite pour rimer avec banalité ou tranquillité.
Elle aurait du le savoir pourtant. Sa mère Ygerne était la sœur de Viviane, La Dame du Lac, la Haute prêtresse de l'île sacrée d'Avalon.
Morgane, elle, était née par une nuit agitée d'hiver, alors que le vent secouait les murs du château de Tintagel où sa mère la mis au monde avec quelques difficultées. Elle était le premier enfant d'Ygerne et de Gorlois. De son père, souvent absent, elle ne garda que peu de souvenirs. Sa mère, quant à elle, elle passa les premières années qui suivirent la naissance de Morgane à dorloter sa fille, pour combler le vide que laissait son mari partit en guerre contre les saxons.
A cette époque, la Bretagne étaient divisée. Deux religions s'opposaient. Celle d'Avalon, fidèle aux anciennes coutumes et respectée par le vieux peuple, et le Christianisme, de plus en plus présent en ce pays. Mais déjà l'avenir d'un grand roi se dessinait, peut être même que, selon les dires de la dame du lac, il réussirait à réunir les deux Bretagne. Cet homme était Uther, que l'on nommait Pendragon, à cause de son étendard qui flottait aux côtés de ses troupes. Au cours de son couronnement, Uther croisa la femme du solide Gorlois. Ygerne était belle, très belle. Et en un seul regard, les destins de la Reine de Cornouaille et du Haut Roi de Bretagne se mêlèrent.
Mais cet amour naissant n'échappa en rien au mari de la Belle. Il entra aussitôt dans une colère folle, et repartit aussitôt avec sa femme à Tintagel, déclarant les hostilités à Uther. Ygerne, blessée et amoureuse d'un homme qui n'est pas le sien, passe une année terrible, où seule la présence de sa fillette Morgane et de sa demi sœur Morgause, réussit à atténuer son chagrin.
Les mois passent, Gorlois se fait de plus en plus désagréable mais de plus en plus rare. Un soir, il revint à Tintagel, accompagné de Merlin. Ils sont tous deux seuls. Les gardes se méfièrent : Gorlois ne voulait retirer son capuchon. Ygerne vint alors identifier son mari et reconnaît en quelques instant l'homme de sa vie, Le Haut Roi. Sans attendre, elle confirme que cet homme est bien son mari et aussitôt le mène dans ses appartements. Cette nuit là, ils s'aimèrent et de cette union naquit un enfant dont on apprendrait neuf mois plus tard le nom. Toujours est il, que le lendemain de cette étrange nuit, Gorlois revenait à Tintagel, mais mort. Deux mois plus tard, Ygerne était sacrée Haute Reine de Bretagne.
La petite Morgane, elle, était de plus en plus délaissée. Sa tante, Morgause, avide de pouvoir, s'était mariée à un des rois fidèles à Uther : Lot. Sa mère, quant à elle, était toute dévouée à son amour, et ne se souciait plus de sa jeune fille. La situation empira quand le fils d'Ygerne et Uther naquit. Il s'appelait Gwynion, en raison de la couleur si blonde de ses cheveux. Ygerne ne s'en occupa guère, de lui non plus, et le petit enfant finit dans les bras de sa demi sœur.
Pourtant, à la cour, alors qu'Arthur -désormais le nom de Gwynion avait changé, puisque le garçon avait grandit- brillait de ses exploits insolite pour un si jeune âge, Morgane dérangeait par sa maturité, ses mots trop bien choisis pour une fillette de dix ans.
Sa délivrance vint avec Viviane. Alors qu'elle venait rendre visite à sa sœur Ygerne, elle découvrit Morgane, jeune demoiselle avec tant de prédispositions pour devenir une grande Dame d'Avalon. Aussitôt, La Dame du Lac s'enticha de sa nièce. Elle était pour elle la fille que la Déesse ne lui avait jamais donnée.
La fille d'Ygerne partit donc aussitôt pour Avalon, et Arthur lui, suite à une demande de Merlin, partit dans une région reculée de Bretagne, ou un des fidèles d'Uther l'éleva.
Les années passèrent et les dons de Morgane se développèrent à une vitesse vertigineuse. La petite fille mal assurée qui était arrivée une demi douzaine d'année auparavant avait disparue pour laisser place à une jeune femme, aussi belle qu'assurée. Un tatouage bleu en forme de croissant de lune était venu orner son front, entre ses deux sourcils. A présent, elle était prêtresse.
Avalon, cette île renfermant tout le savoir de la vieille religion, s'éloignait chaque jour un peu plus dans les brumes. Le monde des vivants la forçait à s'éloigner. Là où autrefois résidait l'île au pomme, les moines c'étaient installés, sur l'île que l'on appelait d'ailleurs île aux moines. Avalon, elle, protégée par la magie de ses prêtresses, devenait inaccessible à ceux qui ne possédaient pas un guide.
Un jour, à la demande de Viviane, Morgane alla à la rencontre du fils de la Dame d'Avalon, qu'elle devait ramener sur l'île : il devait rapporter la mort d'Uther à Viviane. Il s'était appelé Galaad, et maintenant il avait pris le nom de Lancelot. Elle l'avait déjà vu lorsqu'il était enfant, mais aujourd'hui, sa beauté virile lui coupait le souffle. Au creux de son ventre, pour la première fois, elle ressentait l'amertume de devoir respecter le principe de chasteté jusqu'à ce que la déesse le décide.
Comme elle aurait voulu aimer ce beau chevalier ! Et comme les regards qu'il lui lançait étaient tentant. Ce fut encore plus douloureux lorsque pendant une promenade, ils se trouvèrent dans les bras l'un de l'autre. Elle ne se laissa pas prendre, pourtant. Peut être aurait elle du... Sur le chemin du retour, ils croisèrent une jeune fille, venant du couvent, qui avait franchit le mur magique qui séparait Avalon et l'île au moine. Elle était belle, jeune et fragile, mal assurée aussi. En apercevant Lancelot, elle y vit son sauveur. Mais en voyant Morgane, elle reprit peur. De sa bouche de encore si jeune, les mots "sorcière, impure, horreur, mort, enfer" sortirent à l'égard de celle que l'on nommait déjà Morgane La Fée. Lancelot du Lac, lui, ne les relevèrent même pas. Les regards qu'il lançait à l'Avalonienne avaient changé d'objectif. Il dévorait du regard la belle Guenièvre, puisque c'est ainsi qu'elle s'appelait, et délaissait sans état d'âme Morgane. Cette dernière se contenta de reconduire la demoiselle égarée au couvent, mais dans son esprit, un sentiment d'amertume et d'injustice avait prit place. Elle n'osa plus poser son regard bleuté sur L'ancien Galaad, qui d'ailleurs ne la revit pas de son séjour sur l'île aux pommes.
Mais bientôt, le tourment qu'agitait la Fée fut chassé par une autre nouvelle. Elle assisterait, cette année, aux feux de Beltane, et ce serait elle qui offrirait son corps au grand Cornu. Bien trop contente de chasser le fils de Viviane de sa tête, Morgane se prépara, corps et âme, pour cette cérémonie. Elle y fut d'ailleurs parfaite, même si les drogues qu'on lui avait fait boire -pour être au plus porche de la déesse- l'aidèrent beaucoup. Elle dirigea les prières avec brio et s'offrit au cornu avec douceur.
Le matin, alors qu'elle s'éveillait doucement, elle sentit la tête blonde de cet homme contre sa poitrine. Comme il devait être beau. Il leva alors la tête, murmurant des mots d'amour et de passion. Mais Morgane déjà, n'écoutait plus. Elle l'avait reconnu, malgré les années qui s'étaient écoulées. C'était ce petit enfant qu'elle avait consolé quand leur mère retrouvait Uther... C'était Arthur, son demi-frère. Lui aussi, finit par reconnaître sa sœur en la prêtresse qu'il avait aimé pendant tout une nuit. Elle n'eut pas le courage de lui parler. En larme et habillée de sa simple nudité, elle s'enfuit vers Avalon. Elle fut aussitôt reçue par Viviane. C'était elle la coupable de tout cela. Elle avait tout orchestrer, uniquement pour que cette union soit la plus pure possible. Morgane se sentait sale, trahit, enceinte...Pourtant, elle continua a obéir à cette femme qui avait toujours était une mère pour elle, celle qu'Ygerne n'avait jamais été. Elle se rendit même au couronnement -chrétien, cette fois ci- d'Arthur. Il n'avait d'yeux que pour elle, c'était manifeste. Il aimait encore Morgane comme une femme, et non comme une sœur. Quant à Lancelot, une fois de plus, la belle prêtresse tenta de ne pas trop s'adresser à lui. Morgause, et son mari Lot était aussi de la fête, entourés de ses enfants. Nombreuse fois mère, la tante de Morgane s'aperçut bien vite de l'état de Morgane. Elle la vit tellement désemparée et furieuse contre l'enfant qui poussait en elle, qu'elle lui proposa de venir avec elle à la cour du roi Lot pour y accoucher paisiblement. Mais l'Avalonienne refusa. Pourtant, un jour, elle n'y tint plus. Et part une nuit sans lune, elle s'échappa d'Avalon. On ne l'y revit plus.
Elle avait finalement accepté la proposition de Morgause et elle accoucha la bas de son fils, dont personne ne connaissait le père. Même Arthur ne savait pas qu'elle avait eu un fils, Mordred, et que ce fils était le résultat des feux de Beltane.
Elle ne voulut pas l'élever, cet enfant de la honte, et elle l'abandonna à Morgause pour aller à Camelot ou son frère aller épouser celle qui deviendrait Haute Reine. Quel choc cela fut il, lorsque devant elle, elle découvrit la frêle Guenièvre. C'était elle, la future Reine. Une chrétienne très croyante... Une chrétienne qui l'avait traitée de tout les noms. Quel mariage cela ne fut il pas ? Morgane, assise sur un banc dans l'église, songeait à la stupidité des chrétiens qui mariaient leurs fidèles entre quatre murs austères. Arthur, lui, dévorait sa sœur du regard, au lieu d'observer sa future épouse, qui d'ailleurs, elle, était trop occupée à faire de doux yeux à Lancelot.
Pourtant, le mariage se fit, et dans son désarrois le plus total, Morgane se fit première Dame de Guenièvre. Elle n'aimait pas cette chrétienne, prude et peureuse, même si elle devenait un peu plus sûre d'elle chaque jour. Elle détestait cette cour, qui la regardait comme une sorcière, juste bonne à faire quelques tours de passe-passe, comme annoncer l'avenir.
Un soir, alors qu'Arthur et ses chevaliers étaient rentrés de guerre, les regards des deux amoureux se firent plus appuyés. Ne pouvant supporter ce supplice, Lancelot sortit de la grande pièce. Il aimait sa Guenièvre, d'un amour démesuré, mais il était fidèle à son Roi et jamais il n'aurait pu le trahir. Morgane alla rejoindre à l'extérieur le chevalier. La nuit était tombée et à présent, tous étaient parti dormir dans leurs chambres. Lancelot pris la Fée dans ses bras et écrasa sa bouche de ses lèvres. Quelques instants plus tard, ils étaient allongés dans la paille. Morgane se serait offert à lui, s'il n'avait pas refusé au dernier instant, en bredouillant des excuses sans aucun sens. Furieuse, la belle se releva et trois jours plus tard, après avoir pris soin d'éviter Lancelot, elle s'enfuyait de Camelot, pour errer sur les routes. Elle ne voulait pas retourner à Avalon, où Viviane l'avait blessée. Au château de Morgause, son fils né de l'inceste lui rappellerait trop de mauvais souvenirs. Quant à Camelot, elle ne supportait plus ni la cour, ni la présence de Lancelot, qui l'avait lui aussi trahit, qui s'était jouée d'elle... Alors la fée errait, belle, douce, mais déchirée.
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~~~~~~~~~~~~~~~~Ses pensées et paroles : ~~~~~~~~~~~~~~~~
((( " Bien sûr ! Les fées évoluent au sein des humains! On les reconnaît à leurs yeux, à leurs cheveux et à leur bonne humeur. Elles aiment beaucoup rire, même si elles savent aussi être intensément sérieuses... Lorsque tu regardes une fée dans les yeux, tes jambes deviennent molles, tu as de la difficulté à t'exprimer, et surtout, tu es dans l'impossibilité d'être qui que ce soit d'autre que toi-même! Les fées voient à travers toi et lisent en toi comme un livre. Et elles t'aiment avec tous tes défauts! Aussi, tu peux aisément te confier à elles. Elles ont le pouvoir d'apaiser ton âme et de lui apprendre à retrouver son chemin. " )))
((( " Mordred..... Qu'importe les conditions, à Avalon, on nous enjoint d'élever nos fils et d'éduquer nos filles selon les rites de l'Île Sacrée et selon sa destinée. J'ai failli à cette tâche en laissant mon fils être élevé et éduqué par d'autres membres de ma famille, dont, entre autres, ma tante Morgause et son mari Lot. Lot des Orcades. Ainsi, Mordred n'est pas mon fils de la même façon qu'il eut dû l'être. Ce qui a causé beaucoup de dommages. Mon fils est meurtri. Cet abandon l'a fait souffrir, comme tout enfant dénaturé de son sang. Obtenir son pardon sera chose difficile, mais qui doit être faite pour nos saluts, tant le sien que le mien. Il est de mon devoir, aujourd'hui, de réparer les torts causés par cette erreur qui est mienne et qui a nui au cours parfait de la vie, contribué à la chute de mon peuple et achevé le sort de la Grande Bretagne. Ma tante Morgause est une personne catégorique et sa vision de sauvegarde du Vieux Peuple passe par la violence et l'égoïsme. Ces qualités ne m'appartiennent pas. Elles ne sont pas à l'image de la façon dont Mordred eut dû être élevé, si j'eus respecté mes voeux envers la Mère Éternelle. Mordred s'est élevé contre Arthur selon les volontés de sa mère adoptive et de son père adoptif. Cette voie n'est pas la sienne et n'en a pas pris conscience. Lorsqu'il s'en rendra compte, je serai là pour le guider vers la bonne voie. Celle pour laquelle il était destiné. J'attends patiemment. Sans broncher. Humblement. Qu'il en soit ainsi. " )))
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