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A propos de fleur-de.cactus2

**** , 87 ans , Femme , Kutzenhausen-1
Etait en ligne il y a plusieurs jours
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Description

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Janvier 2016

Demain, le film
Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ?

http://www.colibris-lemouvement.org/comprendre/demain-le-film

Croissance ou décroissance ?

Journalistes, ministres, statisticiens, économistes, syndicalistes, dans leur grande majorité, présentent la croissance économique comme le seul projet viable de société, le seul levier capable de nous apporter emplois, bonne santé économique et prospérité.
Pourtant, si le PIB mondial n’a cessé de croître ces 50 dernières années, les inégalités grandissantes entre individus et la surexploitation des ressources naturelles nous mènent tout droit à des impasses sociales et écologiques. L’idéologie de la croissance économique et matérielle indéfinie est-elle réellement facteur de développement, de progrès et de mieux-être pour l’humanité ? Ce modèle de société est-il durable et généralisable ?
L’heure du changement de logique semble venue, où le "toujours plus", effréné et insensé, laisse place à la sobriété heureuse, consciente et responsable.

L’impossible croissance illimitée sur une planète limitée


Changer ...pas à pas son mode de vie.
Changer, c'est être porteur d'une volonté d'agir, de transformer et de faire évoluer la société, à son échelle.
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ANNONCE : URGENT !!!! 28.05.12

CHERCHE :

* un électricien pour rétablir le courant entre les gens
* un opticien pour changer leur regard
* un artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages
* un maçon pour bâtir la paix
* un jardinier pour cultiver la pensée
* et un professeur de maths pour nous réapprendre à compter les uns sur les autres !
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Ce que personne ne vous dit sur les sondages
Le sujet est complexe et des livres entiers y ont été consacrés, mais voici les points importants à retenir :

•Il est aisé de manipuler une partie de l'opinion par les résultats des sondages et par les médias, par plusieurs mécanismes qui se nomment : "l'effet de mode" ou encore "le théorème de Thomas" : "Est possible ce que l'on croit possible".
Même si seulement une petite partie des votants peut ainsi être amenée à changer son vote, ce sont ces votes qui peuvent faire basculer une élection.
•Les organismes de sondage sont des entreprises commerciales dont le but est de gagner de l'argent en répondant aux demandes de leurs clients.
Ils font donc ce que leurs clients leur commandent et peuvent orienter les résultats de leurs enquêtes.
•BVA est contrôlé par Vincent Bolloré (actionnaire majoritaire), ami de Nicolas Sarkozy.
•CSA est contrôlé par Vincent Bolloré (actionnaire à 100%), vous savez celui qui a un yacht.
•TNS Sofres est contrôlé par Martin Sorrell, proche de Nicolas Sarkozy.
•Ipsos est contrôlé par Didier Truchot et Jean-Marc Lech, proches de Nicolas Sarkozy.
•Ifop est dirigé par Laurence Parisot, présidente du Medef.
•OpinionWay est dirigé par Hugues Cazenave, ancien UMP, proche de Nicolas Sarkozy.

Les sondages sont plus que jamais utilisés pour essayer de manipuler et orienter votre vote.

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J'suis de retour...modérément hein, vu la pauvreté des dialogues sur ce site...et mes potes sont presque tous parti(e)s ou ont été virés....
26.05.2012
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CIAO LA COMPAGNIE....Ceux et celles qui m'appréciaient et à qui je pourrai éventuellement manquer , sauront comment me joindre....

Sabine
le 05.09.2011
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Severn, du haut de ses 12 ans, a prononcé un discours historique lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992. Et a mis une claque à tous les politiciens, journalistes et businessmen présents à ce Sommet.

"Bonjour, je m'appelle Severn Cullis Suzuki, je vous parle au nom de "l'Organisation des enfants pour l'Environnement". Nous avons 12 ans, nous essayons de faire avancer les choses. Nous avons réuni l'argent nécessaire pour venir par nos propres moyens. Pour parcourir 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire.

Je me bats pour mon futur. Perdre mon futur n'est pas pareil que de perdre des éléctions ou quelques points à la bourse. Je suis là pour vous parler au nom de toutes les générations à venir. Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés à travers le monde, dont les cris ne sont pas entendus. Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent à travers la planète car n'ils n'ont pas d'autres endroits où aller...

J'ai peur de m'exposer au soleil maintenant, à cause du trou dans la couche d'ozone. J'ai peur de respirer l'air, parce que je ne sais pas quelles substances chimiques il contient.

J'avais l'habitude d'aller pêcher avec mon père, à Vancouver où je suis née, jusqu'à ce que, il y a de cela à peine quelques années, nous trouvions un poisson atteint du cancer. Et désormais nous entendons parler des plantes et des animaux, en voie d'extinction tous les jours et qui seront perdus à jamais.(...)

Si vous ne savez pas comment réparer tout cela, je vous en prie, arrêtez le massacre.

Je suis seulement un enfant, pourtant je sais que si tout l'argent dépensé en guerres était utilisé pour trouver des réponses aux problèmes d'environnement, à en finir avec la pauvreté, quel endroit merveilleux cette Terre serait !

Vous décidez dans quel genre de monde nous allons grandir. (...) Sommes-nous seulement dans la liste de vos priorités?"

18 ans plus tard, Jean-Paul Jaud retrouve Severn et fait le bilan.... "Bonjour, je m'appelle Severn Cullis Suzuki. Aujourd'hui, j'ai 29 ans. Je vous parle comme une femme qui attend son premier enfant."

Après "Nos enfants nous accuseront", découvrez les toutes premières images du film de Jean-Paul Jaud sur le site www.severn-lefilm.com


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Jacques MULLER
Sénateur
du Haut-Rhin
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le 3 décembre 2010
COMMUNIQUE de PRESSE

L’agriculture biologique sacrifiée
sur l’autel des agrocarburants !!


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> > > Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux. Après sa coupe, il demanda combien il devait. Le coiffeur répondit :
C'est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine.
Le fleuriste s'en alla tout content.

Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa porte une carte de remerciements et une douzaine de roses.

Plus tard, c'est le boulanger qui se présenta pour se faire couper les cheveux. Quand il demanda pour payer, le coiffeur lui dit :
- Je ne peux accepter d'argent : cette semaine, je fais du bénévolat.

Heureux, le boulanger s'en alla tout content, et le lendemain, déposa à la porte du coiffeur une douzaines de beignets, avec un mot de remerciements.

Puis, ce fut le député du département qui se présenta ; et lorsqu'il voulut payer, le coiffeur lui répondit :
- Mais non, cette semaine c'est gratuit : je fais mon bénévolat
Très heureux de cette aubaine, le député quitta la boutique.
Le lendemain, quand le coiffeur arriva pour ouvrir, une douzaine
de membres du parlement attendaient en ligne pour se faire couper les cheveux gratuitement...

Voila mes amis, la différence fondamentale entre les citoyens de ce pays et les politiciens qui nous gouvernent.

Je viens de recevoir ce mail d'un ami thailandais....08.11.2010
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Communiqué de presse du 6 novembre 2010

Train d'enfer : les élus ont été tenus dans l'ignorance !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle que les maires des nombreuses communes traversées n'ont pas été informés du passage du train radioactif qui vient de rejoindre l'Allemagne. Le "train d'enfer" a pourtant parcouru 1500 km en France à travers 12 départements. En tenant les élus du peuple dans la plus stricte ignorance de leurs activités, AREVA et le lobby nucléaire montrent tout leur mépris envers la démocratie. Un véritable Tchernobyl sur rail a circulé en France pendant 24 h d'ouest en est, et l'Etat aurait voulu que les citoyens n'en sachent rien. Le "fait du prince" atomique est inadmissible.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le dispositif policier impressionnant, son coût pour la démocratie… et pour les contribuables ! La collectivité paye des centaines de milliers d'euros pour le déploiement impressionnant des forces de l'ordre (hélicoptères, compagnies de CRS...) qui protègent les seuls intérêts d'AREVA et de l'industrie nucléaire. Quant au coût de la gestion des déchets nucléaires, il demeure inconnu, même si l'on sait qu'il sera astronomique. Et pour cause : il n'existe aucune solution pour gérer ces déchets. La seule politique responsable est d'arrêter d'en produire, donc de sortir du nucléaire.

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Train d’enfer : transport La Hague-Gorleben (5-6 novembre 2010)

29 octobre 2010 : Attention, train d’enfer !
Ce transport( le plus radioactif connu à ce jour dans le monde)comporte des risques, il est pourtant tenu secret Les rayonnements radioactifs émis par les onze conteneurs « CASTOR » entraînent un risque d’irradiation des cheminots et des riverains. Comme tout transport de matières radioactives, ce convoi présente également des risques en terme de sûreté et de sécurité. Et pourtant, les autorités ne fournissent aucune information sur ce type de transport. Elles taisent également sa dangerosité pour les riverains, la population et les salariés impliqués.

Retraiter les déchets : une fausse bonne idée ! Le retraitement des déchets nucléaires est directement responsable de la concentration phénoménale de radioactivité de ce convoi. Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", « dans l’usine de retraitement de la Hague, en « recyclant » les déchets, Areva, en réalité, ne fait qu’augmenter la contamination environnementale, les risques de prolifération de l’arme atomique, et le volume de déchets radioactifs. Pour une tonne retraitée, environ 65 m3 de déchets sont produits. Retraiter les déchets nucléaires n’est donc pas une solution. C’est un choix politique qui a été fait pour laisser croire que l’on savait quoi faire de ces déchets ingérables... ».

. Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’il n’existe "aucune solution pour les déchets nucléaires : il ne faut surtout pas les enfouir, et il faut arrêter d’en produire ! La sortie du nucléaire est possible rapidement, par les économies d’énergie, la sobriété énergétique et le recours aux énergies renouvelables ».

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Pourquoi avoir occupé symboliquement le siège de Malakoff Médéric ? le 27 octobre 2010 à Paris

L’explication est assez simple : Malakoff Médéric, dirigée – est-ce un hasard ? – par Guillaume Sarkozy, frère aîné du président des riches, a déjà préparé l’application de la contre-réforme des retraites......etc.....


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Comme notre président (Sarkosy )relisons Jaurés
>
En 1906, des grèves très dures ont eu lieu après une catastrophe dans une mine. Clemenceau au pouvoir est accusé par les socialistes, et notamment Jaurès à la Chambre, d'avoir rudement réprimé ces mouvements de grève. Il rétorque à Jaurès qu'il entendait faire respecter la liberté de ceux qui voulaient travailler et que certaines actions justifiaient amplement une telle répression (par exemple, un propriétaire d'une usine de serrurerie a vu son château incendié). Pour justifier le "maintien de l'ordre", Clemenceau s'adresse directement à Jaurès en lui demandant : "vous êtes à ma place, que ferez vous si votre préfet vous télégraphie : "On pille la maison d'un mineur" ?"
>
> Voici un extrait de la réponse de Jaurès :
>
> "Oui, monsieur le ministre ; la violence, c'est chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est noté. Un acte de brutalité, il est vu, il est retenu. Une démarche d'intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges.
> Le propre de l'action ouvrière dans ce conflit, lorsqu'elle s'exagère, lorsqu'elle s'exaspère, c'est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes. Ah ! Le patronat n'a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l'intimité d'un conseil d'administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l'universelle vindicte patronale. [....] Ainsi, tandis que l'acte de violence de l'ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s'évanouit dans une sorte d'obscurité."
> (Chambre des députés, séance du 19 juin 1906)
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Une info qui mérite d'être connue par le plus grand nombre....

A faire circuler :Tout le monde doit savoir !!!

Un petit article dans la presse serait le bienvenu pour que tout le monde sache comment se comportent "nos" députés.

Objet : Réforme retraite : les députés ont rejeté l’amendement

Bravo, messieurs les députés..............!
> > Réforme juste ?
> > Ils se gardent bien d'en parler !

Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la quasi-unanimité l’amendement n°249 Rect. proposant d'aligner leur régime spécifique de retraite (dont bénéficient également les membres du gouvernement) sur le régime général des salariés.
> > Cet amendement a été présenté par M. de Rugy, M. Yves Cochet, M. Mamère et Mme Poursinoff.
> > Alors que le gouvernement et les députés n'ont de cesse d'expliquer l’importance de réformer rapidement un régime de retraite en déficit, les parlementaires refusent donc d’être soumis au régime de retraite de la majorité des Français.
> > C'est ce qu'ils appellent une réforme "juste" paraît-il !

Les Français ont le droit de savoir ...

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le vrai prix de l'électricité nucléaire

Jamais n'est évoqué le contexte géographique, économique et humain d'une région qui produit l'uranium utilisé dans le tiers des centrales nucléaires françaises.

Les ressources mondiales en uranium sont limitées, réparties entre une dizaine de pays, dont le Niger, l'un des pays les plus pauvres du monde. Selon l’ONU et la FAO, 47% des Nigériens sont en situation d’insécurité alimentaire (dont 86% des agriculteurs).

Cet uranium profite à AREVA, mais il nuit aux Nigériens : en quelques années, deux mines d’uranium et 130 permis de recherche minière ont spolié les habitants et les terres agro-pastorales voisines. À cause de l'extraction de l'uranium, on assiste à une destruction de la flore et la faune, à une contamination de l’air par les poussières et les gaz radioactifs, et à une très importante contamination de l’eau, accompagnée de l’épuisement de deux grandes nappes fossiles, à hauteur de 70% de leurs réserves. Les mineurs nigériens travaillent dans des conditions épouvantables pour leur santé. La population locale est malade de la radioactivité. Voilà le vrai prix de l'électricité nucléaire, payé ici par les seuls Nigériens.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à la France de prendre en compte la crise humanitaire et écologique liée aux mines d'uranium, au Niger et ailleurs.

S'il fallait répercuter le coût de cette crise sur le prix du Kilowattheure, ce serait la fin du mythe de l'électricité nucléaire "bon marché". L'avenir n'est pas au nucléaire, mais aux économies d'énergie et aux énergies renouvelables.
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«Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés.
S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. » Joseph Wresinski Fondateur du mouvement international ATD Quart Monde.

Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du Voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc.
Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.
Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.
La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».
Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République. Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.
Signez et faites signer cet Appel citoyen sur le site http://nonalapolitiquedupilori.org
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Jetons de présence

Le groupe LVMH dirigé par Bernard Arnaud, grand ami de notre président, accueille dès à présent 2 petites nouvelles au sein de son conseil d'administration.
Madame Bernadette Chirac, jeune espoir de la finance française, grande spécialiste du luxe à travers le monde, est nommée au conseil d'administration de LVMH.
Madame Florence Woerth, femme de notre ex-ministre du budget est nommée au conseil de surveillance de la sté Hermès, filiale de LVMH. Gageons que cette nomination assurera à son mari une partie de sa retraite et ne l'obligera pas à travailler jusqu'à 63 ans. Madame Woerth était déjà
en charge de la gestion du patrimoine de Liliane Bettancourt, 1ère fortune de France.
Petit détail: la participation au conseil d'administration d'une entreprise donne droit à des "jetons de présence" venant rémunérer ce pénible travail. Ainsi, Madame Chirac recevra 650 000 ¤ par an en juste retour de son dévouement à la cause du luxe français et Madame Woerth 400 000 euros.

A part çà, on nous invite à nous serrer la ceinture et à faire des efforts.
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Quelles semences pour nourrir les peuples?

La semence, c’est le début de la chaîne alimentaire. Celui qui contrôle la semence, contrôle la chaîne alimentaire et donc contrôle les peuples.

Pendant 12 000 ans, au moins, les paysans et les paysannes du monde entier ont produit leurs propres semences, ont amélioré, sélectionné et créé de nouvelles variétés de céréales, de légumes, de fruits et de plantes à fibres. Qui plus est, les agricultures paysannes étaient des agricultures respectueuses de la Terre Mère. Dans les temps anciens, on ne parlait pas de “protection de ressources génétiques” et “d’agriculture durable” : on savait intimement qu’une civilisation qui perd ses semences et qui détruit ses sols est une civilisation qui est en train de mourir.

Depuis plus d’un siècle, les promoteurs de l’agriculture moderne occidentale, soutenus par les puissances financières de la pétrochimie, se sont acharnés à détruire les semences paysannes et les variétés traditionnelles tout en détruisant les sols en les asphyxiant de poisons violents. L’agrochimie a volé leur terre aux paysans et elle prospère au détriment de l’humanité et de la planète. Le secret de cette réussite est très simple, c’est un véritable tour de prestidigitation. Depuis 1900, l’agriculture moderne a créé des variétés hautement susceptibles à une pléthore de parasites et de maladies (tout en prétendant, bien sûr, le contraire) et qui nécessitent, dans le champ, le recours à une chimie très lourde.

Il faut remonter au début des années 1900 pour découvrir les différents tours de prestidigitation qui sont sortis du grand chapeau des mentors, ou menteurs, de l’agrochimie. Plusieurs niveaux de réalités illusoires peuvent être ainsi appréhendés : des réalités scientifiques, juridiques et techniques qui s’entrelacent intimement pour former de beaux mirages dans le désert de la pensée unique.

Que pensez-vous qu’il arrivât ? Les variétés traditionnelles furent totalement éradiquées au profit de variétés modernes dotées de résistances monogéniques verticales. Au jour d’aujourd’hui, ce sont 36 milliards de dollars qui sont dépensés chaque année en fongicides et autres pesticides et malgré cela, ce sont 20 % des récoltes alimentaires qui sont perdues tous les ans, à l’échelle planétaire, sous l’assaut de bactéries, champignons, virus… Qui plus est, l’augmentation du nombre de maladies végétales est proportionnelle à l’augmentation, au fil des ans, de l’usage de la chimie lourde dans les champs. Aujourd’hui, ce sont plus de 300 maladies graves qui “attaquent” les plantes alimentaires. Tout cela constitue un cercle vicieux inexorable : l’augmentation de la chimie dans les sols, par les disharmonies qu’elle suscite, permet à de nouvelles maladies végétales de se manifester et les scientifiques ont beau jeu d’introduire tous les ans de nouvelles variétés exprimant de nouvelles résistances.

Peu de gens semblent se poser la question évidente de savoir pourquoi des variétés modernes prétendument résistantes requièrent tous les ans l’utilisation de 36 milliards de dollars de produits phytosanitaires et pourquoi, malgré cet arsenal, un cinquième des récoltes planétaires est perdu annuellement. Serait-ce un enchantement collectif ?

Il faut préciser, à ce point de notre exposé, que vers les années 1920, l’introduction des hybrides F1 a grandement précipité l’éradication systématique des variétés traditionnelles. Les hybrides F1, à l’instar du dogme de la résistance monogénique des Mendéliens, constituent un autre morceau de choix dans la soupe d’une pseudoscience que l’on pourrait aisément qualifier de mythologie. Bercés par les illusions d’une super productivité, les paysans ont abandonné leurs variétés anciennes, qui se reproduisaient conformément au type, pour adopter des hybrides de première génération. Les variétés F1 (obtenues à partir de lignées dites pures mais, en fait, complètement affaiblies) sont dégénérescentes, par définition, et induisent un marché captif royal : les paysans, les maraîchers et les jardiniers doivent racheter leurs semences tous les ans. Jean-Pierre Berlan, directeur de recherches à l’INRA en France, a amplement démontré la supercherie du concept d’hétérosis ou de vigueur hybride.

Une autre vague d’envoûtement collectif se manifeste dès 1961, lors de la Convention de Paris, par la création de l’UPOV : une Union internationale pour la Protection des Obtentions Végétales. Les états, ou plutôt les multinationales qui les “conseillent”, se créent de toutes pièces un cadre légal qui leur permet d’asseoir leur hégémonie sur un secteur qu’ils ne contrôlaient encore que peu, c’est-à-dire le secteur semencier : en l’espace de 30 ans, plus d’un millier de maisons semencières sont rachetées dans l’hémisphère nord par les multinationales de la pétrochimie. L’UPOV institue la possibilité d’un dépôt de brevet sur toute variété nouvellement créée. Le concept d’obtention végétale est en soi une vaste supercherie : comment peut-on déposer un brevet sur une variété légèrement modifiée ou sélectionnée et qui est le fruit de centaines ou de milliers d’années de labeur paysan ?

Au jour d’aujourd’hui, 10 multinationales contrôlent près de 50 % du secteur semencier planétaire. Les quatre premiers sont DuPont (qui a racheté Pioneer Hi-bred), Syngenta (une fusion de Novartis et d’Astra-Seneca, Novartis étant elle-même une fusion de Ciba-Geigy et de Sandoz, les deux plus grands pollueurs du Rhin), Monsanto (très réputé pour son Terminator) et Limagrain (une petite coopérative de la Limagne qui a fait sa fortune grâce aux maïs hybrides F1 de l’Inra, et donc grâce à l’argent du contribuable Français). Ces mêmes 10 multinationales, mais ce n’est sans doute qu’une coïncidence, contrôlent également 60 % de l’agrochimie.

Il est essentiel de préciser que tout ce qui est consommé dans l’assiette d’un Européen est enregistré dans l’un des catalogues nationaux de la Communauté Européenne. Cela veut dire qu’il est strictement interdit par la loi de cultiver, pour la consommation ou pour la semence, un légume ou une céréale de toute variété qui ne serait pas inscrite sur l’un de ces catalogues.

L’UPOV a tenté d’engloutir l’Afrique de l’Ouest (qui a poliment refusé, mais pour combien de temps) mais par contre a bel et bien englouti récemment l’Asie. L’UPOV parachève, ainsi, l’œuvre d’une autre vaste mythologie à l’échelle planétaire, à savoir la révolution verte, nommée sans doute ainsi à cause de la couleur du dollar, à la prospérité duquel elle a fortement contribué. La révolution verte, selon la théorie officielle, a créé et mis en culture des variétés hautement productives de riz et de blé qui ont sauvé l’Inde de la faim.

Premièrement, que veut dire haute productivité lorsque l’on sait que, selon les archives Britanniques, l’Inde produisait dans l’Etat du Tamil Nadu, vers 1750, du riz à hauteur de 13 tonnes l’hectare, et ce, dans des conditions d’agriculture totalement durable ? Le professeur Richcharia, grand expert du riz en Inde, avait obtenu, il y a quelques années, des rendements de 10 tonnes l’hectare avec des variétés traditionnelles.
Secondement, qu’en est-il de la facture cachée ? Les variétés de la révolution verte ont été hautement productives de par l’utilisation massive d’intrants (fertilisants de synthèse, pesticides, herbicides) et de par l’utilisation de systèmes très modernes d’irrigation intensive. Il en résulte que les nappes phréatiques sont épuisées, que l’air, la terre et l’eau sont extrêmement pollués. De plus, les ressources génétiques ont été éradiquées : il existait plus de 100 000 variétés de riz en Inde avant la révolution verte, il en reste maintenant une cinquantaine. Les paysans pauvres sont allés s’entasser dans les bidonvilles, les paysans ruinés se sont suicidés ou bien ont vendu leurs terres aux banquiers ou à Cargill. Les femmes ont perdu leur rôle privilégié de pourvoyeuse de la nutrition de la cellule familiale. L’agriculture qui était fondamentalement féminine, diversifiée et orientée vers la sécurité alimentaire est devenue une monoculture masculine avec des produits ayant une valeur commerciale sur le marché national ou international.

La grande farce continue : une seconde révolution verte envahit le Tiers Monde, celle des biotechnologies et des organismes génétiquement modifiés alors que, pendant quarante ans, les chantres de la première déclarèrent qu’elle était la solution-miracle et définitive à la faim dans le monde. Les multinationales, dans un grand élan humanitaire, estiment que l’hémisphère nord peut également bénéficier de leurs largesses et profiter des milliards de dollars qu’elles ont investis (avec l’aide financière conséquente des états et donc des peuples) dans l’élaboration de créatures végétales tellement fantastiques que l’on y perd son latin : lycopersicon lycopersicum ssp. porcus ou bien zea mays ssp. scorpionus !

Dominique Guillet

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