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A propos de l.ombre.du.marcheur

Lanthodis , 40 ans , Homme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Description

=====Le Nulle Part=====

Cette clairière en pleine forêt y était elle hier ? Non...
Cette forêt d'ailleurs, pourquoi n'est elle sur aucune carte ?
Trop géométrique pour sembler naturel ce cercle noir en plein cœur des bois est entouré d'arbres atrocement déformés, morts il se dressent comme de pauvres malheureux crucifiés à même le vide.

Sinistre ironie ce cadavre de noyé, empalé sur un épieu autour de son cou la pancarte de bois annonçant tout naturellement :
" Nulle Part ? Habitants : 0 "
Derrière lui se dresse la bâtisse... est-ce un château ? un temple ? impossible à dire car
de l'extérieur, presque rien n'est visible, si ce n'est d'agressives lignes noires se détachant dans le ciel tourmenté et éternellement pluvieux, mais c'est une fois passées les grandes portes d'acier, ciselées de milles gravures de scènes de débauche et autres rituels sordides pour un être non-initié que le grand hall de cet édifice peut révéler aux visiteurs toute sa magnificence.

Ses hautes voûtes de marbre noir semblant se perdre dans l'obscurité sont simplement suggérées au regard dans ce qui semble être une infinité de noirceur. Chaque arête de cette courbe des colonnes ou des murs y est ornée de longues tiges de cet étrange acier bleu nuit, barbelées de longues pointes, donnant une apparence peut-être inquiétante à l'ensemble. S'alignant régulièrement le long des murs, devant les hautes colonnes lisses qui supportent le toit voûté, des statues semblant de se même acier d'hommes et de femmes portant tous la même soutane ample aux drapé surnaturellement complexe encadrent des allées secondaires qui pourtant, si on se fie a ce que l'on voyait de l'extérieur... ne devraient pas exister.
La large capuche de ces soutanes rabattue en avant projetant une ombre sur leurs visages inexistants, abîmes de ténèbres, tournés tous, en direction du visiteur dans l'entrée, qui ne peut se sentir qu'observé par les Anciens, désormais anonymes,
depuis longtemps oubliés qui se représentèrent ainsi.

Symbole de la décadence qui a pris le dessus en ces lieux, les bancs alignés comme dans un lieu saint traditionnel, sont ici doux et confortables, faits de cet acier si singulier et de velours noir. Les vitraux, entre chaque paire de colonnes et dans l'abside circulaire du fond, ne représentent rien de précis, motifs abstraits constitués d’éclats de verre aux arêtes agressant le regard par leur angles, bleus et rouges vif. Au travers de ces ouvertures viennent les seuls éclairages de cette salle, la lueur des éclairs qui frappent incessamment les environs, donnant des lueurs étranges et éphémères sur l'intérieur, les ombres multiples et déformées des barbelés et des statues se mouvant ainsi sans cesse.

L'autel quand à lui est une stèle de marbre surélevée, munie de lourdes chaînes noires et menottes primitives, sur lequel repose un calice de cet éternel métal d'un bleu dérangeant ainsi qu'une dague ouvragée, incrustée de saphirs, le tout portant encore les traces des fluides vitaux d'une offrande récente.

Les sons y sont déformés eux aussi, la pluie torrentielle s'abattant sur les murs et le toit y résonnant étrangement, comme des lointains murmures crépitants, tandis que proviennent du sous-sol des grincements légers comme si de temps à autre de vielles portes
rouillées s'ouvraient et se fermaient avec lenteur, mues
d'elles même ou par des mains pleines de précautions, inhumainement lentes. Parfois aussi les grincements de ces rouages qui semblent tourner... au plafond ou dans ce dernier, entraînant le cliquetis de chaînes dansant les unes contre les autres. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, aucune odeur ne sang ne vient aux narines, entièrement recouverte par l'odeur horriblement
enivrante de quelque drogue, venant d'on ne sait où embrumant visons et esprit très rapidement, provoquant selon les dires de certains des hallucinations morbides ou même la mort lors d'une exposition trop longue à son simple parfum, mort lente et sans douleur, si ce n'est celles provoquées à l'esprit par les cauchemars
psychédéliques se révélant peu à peu sous l'effet de la puissante drogue qui se consume quelque part en ces lieux.

Ici, les couleurs même du jour semblent être mortes ou même ne jamais avoir existé, seuls quelques pans de vitraux et le sang qui macule l'autel rompant de la même façon que des plaies sur un corps, l'harmonie bleu nocturne monochrome des lieux, d'une façon saisissante et troublante. C'est ainsi, que l'entrée du tombeau des Anciens se révèle à ses visiteurs mélancoliques, curieux ou terrifiés, selon leur nature.

Le reste ? Peut être nul n'est allé plus loin... ou bien n'en ont-il pas parlé tout simplement...

Pourquoi l'ai-je quitté moi ?Pourquoi ai-je saisi la main du Gardien ? Je ne sais...
Mais quel est... ce sentiment naissant en mon cœur mort ? Qui a bien pu ?
Hy...Hyoane ?

=====La Grande Marche=====

Moi... lui... celui que je croyais mort. Encore là, conscience ... bonne conscience, volage et aimante. Dans le sens que les mortels osent le rêver, qui me menèrent à la mort car irréalisables...

La machine, l'outil, l'arme que je suis aussi là-bas, ailleurs, loin de lui, créé de toutes pièces, par leur désirs de mort. Impersonnelle créature... Abomination sans cœur.

Comment n'ai-je pu le voir le jour où, arme que j'étais je perçais le bras qui me maniais. Que c'était lui, que je croyais oublié, qui avait oeuvré ?

Telle est donc la nature de mon clan... le dernier des clans krinn... nous avons survécu, je sais désormais pourquoi... de notre dualité ressort un seul être bien plus ignoble encore que l'espérait le Maître, bien pire, mal insidieux.

Car oui je le sais, je me l'avoues désormais, je suis celui que cette bête habite. Je suis lui, l'oublié, en apparence, si doux si bon, certes quelque peu troublant, troublé, mauvais par instant, juste ce qu'il faut pour séduire.
Au fond reste la machine, celle qui détruit le cœur des vivants, des autres aussi d'ailleurs...

La bête qui s'ignore elle-même, et aime les vivants avant de les tuer...

Le plan du Maître était parfait... Ma rébellion contre lui n'était pas seulement prévue... oh non... elle était SON accomplissement.

C'est si drôle... si drôle mes frères, si drôle Mère, Père, Maître... Si drôle créateur... Je joue des mes pions sur ce monde échiquier et je comprends... je comprends que je ne suis qu'un pion sur l'échiquier bien plus vaste que ce monde matériel... celui des possibilités que vous aviez imaginées.

Pardonnez-moi âmes damnées, je vous aime vous tous, cadavres à mes pieds... c'est si drôle !Puisque après tout... ce n'étais pas moi !

Douleur Destruction Agonie Mort Blessure Plaie Putréfaction Flétrissure Némésis Sang Mutation Artère peluche chair Papillon moisissure moelle Pierre Tableau Ange Démon Jeu Massacre Moignon Greffe Dégouliner Boire Orbite Scarifier Mutilation Amour Bourreau Plaisir Enfer Bile Viscères Maladie
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Est-ce la fin ou le commencement ? Je ne sais plus...
Tout se brouille dans un nuage barbelé. Et je me retrouves ici... des trou comme des yeux, l'informe alors que le petit cube rouge embrasse sa jolie petite pyramide bleue. La pyramide rit et s'assoit dessus mais le tentacule vert enserre tout deux, puis forme un nœud coulant... sur lequel viens se pendre mon doigt... Et mes rêves qui deviennent réalité...Mes rêves oh !
Oui... MON rêve

Cachant ma nature, chaque nuit je la visitais ou bien elle me rendait la pareille, à la taverne que je tenais avec mon frère aîné et celui que vous nommez Dhall.

Cauchemar qui rêve... cauchemar qui veut voir ses rêves se réaliser.

Le temps est passé, pour une raison toujours inexplicable à mes yeux, rares sont les créatures mortelles qui résistent à mes envies... et oui, elle quitta ses convictions, pour ce petit tavernier inoffensif, humble...

La suite ? Elle est évidente... les baisers, le lit... la bête revenant en moi... la dague sur la table de chevet qui fut celle qui lui ôta virginité et vie... Oui, elle est une de ces apparitions fantomatiques aux ailes noires qui parfois sont visibles pour vous auprès de moi...

Avons-nous été amants ? Non, car nous ne connaissions pas l'amour, juste une parodie, un prétexte pour tuer que nous refusions de nous avouer mais qui devenait évident une fois la mise à mort passée. Elle n'était plus qu'une krinn parmi les autres.

Mais le temps est passé... J'ai appris la vie parmi les vivants... j'ai appris, auprès de mortels, ce qu'était ce qu'ils nomment amour, chose que j'ai oubliée, il y a si longtemps en vérité.
Ils ont su éveiller en moi...
L'humain...
Par moments...

Et voila... que les siècles ont passé, et que ce soir... ce fut les mêmes gestes, les mêmes baisers, mêmes rêves de paix...
Même illusion d'amour ?

Mais que suis-je donc devenu ? L'accompli...
Cela veut il dire que je suis...
Plus humain que l'humain ?
Un monstre qui croit l'être ?

Père... tue moi... avant qu'il ne soit trop tard... ou dis moi ce que nous sommes... Père, réveilles toi... et fais quelque chose...

===Les océans de brume===

Cette partie de la ville est presque complètement désertée avec le jour déclinant. Non loin du port déjà l'humidité monte, ruelles anarchiques de moiteur et dallages irréguliers qui ne tardent, vus depuis les toit à devenir quelque onirique spectacle. Les volutes de brume remontant depuis les eaux de l'océan le long de ces rues, comme un fleuve, masquant les vieilles échoppes fermées et habitation, pour la nuit barricadées. Tout n'est plus bientôt qu'un immense échiquier déformé, aux cases noires flottant sur un océan de brume. Un royaume, sur les toits.

=====L'Accompli=====

Lanthodis Karagh Tho Aendokrinn Suiirkhan Suiiren Elthil Aye Karagh Tho Vikendo Krinn Viken Ea genes ganeth Dea genes atherdokhia Dii Amado Dii kanaragh Dii krinnsai
...
Asi seame...asi'k... nehe rachsai Lanthodis seale.

Haut de deux fois un homme il se dresse, impossible chevalier revêtu d'une armure aux couleurs bleutées et noires de la nuit, agressive, moulant son corps élancé, ses larges ailes membraneuses repliées dans le dos, sa chair semble de marbre blanc... sur lequel les siècles, les émotions et les coups ont pareillement glissé, sans jamais laisser de trace, ses prunelles changeantes restent fixes dans ce visage qui sans être anguleux reste d'une minceur étrange, encadré de la chevelure de jais qui retombe en multiples tresses et emmêlée de ronces d'acier qui a présent atteint les chevilles de l'être telle une cape.
Jamais il ne semble bouger... pourtant il le fait, calme et glacé, attirant étrangement le regard...

Promesse d'un paradis impie.
D'un paradis né des hommes plutôt que des dieux, ange né des douleurs d'un corps mortel.

=====L'Ombre du Marcheur=====

On lui donnerais à peine dix huit ans, et pourtant il est si pâle, son visage si semblable à celui de L'Accompli trahissent, pour ceux qui le connaissent sa véritable identité. Frêle jeune homme vêtu de cette étrange combinaison de cuir noir, faites de sangles et de chaînes qui moule son corps, il se déplace avec une grâce impossible, danseur, vipère. Il émane de lui ce calme qui n'est pas de ce monde dont il est le peintre, le sculpteur, un des fléaux, un des sauveurs. Etrange attrait glacé, qui fait pourtant naître un feu intérieur, il joue, et joue encore des esprits.

Monstrueux ? Je le suis, mais pas par mon inhumanité. Mais bien parce que je sais être plus humain que l'humain.

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