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A propos de phaedyme

Phaedyme , 44 ans , Homme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Description

--[ Genèse ]--

Froid...Peur...Cette dernière ligne était un peu forte...Une de trop, peut-être.
Qu'importe, mon errance, si elle n'avait de but, vient sans nul doute d'acquèrir une fin...
Soit. M'en féliciter serait une marque de fatalisme éhonté, mais ce sera sans peine que je m'y résignerais.
Tiens, ruelle calme, sombre et sale...Parfait, remerçions nos bons architectes pour prévoir dans les villes des endroits où les junkies peuvent venir agoniser, les clochards dormir et les voyous violenter.
Aïe...Dieu que le bêton peut sembler dur, quand on s'y laisse tomber sans espoir de retour.
Mmh...Doux coma, mon chéri, me voiçi, coke à mon bras...Te rejoindre.



Froncement de sourcils...Que me veut-il, celui-là...Ne voit-il pas que je m'en vais...Que je quitte pour de bon ce cloaque inique dans lequel il se complait?
Sainte mère, qu'il est laid...Ce visage qui se veut avenant, ces traits surfaits, ces cheveux gominés...Je le hais, sans le connaitre, déjà je le hais...Il corrompt, il souille, et ses pieds traînent les immondices chariés par l'endroit...Je veux m'en aller...Je veux m'en aller.

Lache-moi...Non, surtout, ne me touches pas, infâmie que tu es...
Je rampe, je recule...La drogue amie me trahit alors, tente de me ralentir...Je dois y echapper...Ce blanc, tout ce blanc...NON !

Rage...Griffes...Sang...Lune...Course...Vent...Brume.

Brume, enfin...Je m'y love, m'en entoure, m'y plonge et m'y oublie...Demain est un autre jour...Demain, Phaedyme revient.


--[ Epilogue ]--

Bon, voilà.
Je pense que si il fallait donner aux choses une fin, ce serait maintenant.
Fin de tout, faim de toi.
Faim de tout, fin de toi.
Je suis désolé, tu sais...
En fait non, je ne le suis pas. Je savais, comme toi, comment finirait la chose.
Tu l'as voulu, je l'ai rêvé, nous l'avons vécu.
Si tu pouvais parler, tu me dirais sans doute, avec ce sourire ironique et tendre qui dévoile tes adorables canines, que je serais toujours un foutu optimiste.
Seulement voilà, ton ventre est ouvert sur tes entrailles, celles-ci salissent la terre, et le liquide amniotique, résidu de la monstruosité que je t'ai fait mettre au monde, souille encore ta fourrure argentée.
Ne me regarde pas ainsi, je t'en supplie...Rallume l'étincelle que j'aimais tant dans ces yeux morts...Relève-toi, ricanne encore une fois de nos malheurs, tance-moi de lâche et d'éternel emmerdeur, pire, d'humain.
Tu ne bouges pas...Suis-je bête...

Tu es morte.

Les voilà, je les entends. Ils viennent nettoyer. Je ne veux pas.
Pourquoi ne peux-tu demeurer ainsi, louve-mère, louve-morte?
Ils ont tué ton fils, mon fils, notre honte.
Ils vont maintenant nettoyer...Faire disparaitre ce qui les gène tant.
Ils ne vont pas me tuer...Je ne le mérite pas.
Une sang-pur, qu'ils disent, j'ai souillé une sang-pur, j'ai éteint une lignée.
Bah...Tu sais, je m'en moque, je t'aimais.
Oui, tu es lasse de m'entendre toujours papotter. Tu es lasse de ce besoin de parler que j'ai.
Toi, tu t'exprimes si bien sans mots, sans ces vaines paroles.
Toi, tu es.

...Tu étais.

Voilà ma brume...Elle vient me chercher, car je dois partir. Je suis banni, une fois encore, et c'est un monde que je quitte.
Voilà ma brume...Elle vient me chercher, car je ne peux rester, et je ne vais revenir.

C'est donc un Adieu.

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